Je suis un peu perplexe aussi...
D'une part, un pharmacien DOIT informer, ça fait partie de son boulot. Même par téléphone pour par exemple, connaître la compatibilité entre deux trucs en vente libre, ou se faire répéter les instructions de prise...
D'un autre, ce n'est pas au pharmacien de dire à la patiente qu'elle doit arrêter un traitement ou le continuer vu sa grossesse. L'informer que le médicament représente un risque, OK. Mais il doit surtout rediriger vers un médecin qui prendre en compte les risques liés au traitement, et les risques liés à l'arrêt du traitement, et/ou proposer un traitement alternatif!
Pour certains truc, on peut remplacer un sirop pour la toux non grossesse compatible par un autre, grossesse compatible sans avoir besoin de l'avis d'un médecin, mais arrêter des anti-dépresseurs, ou un traitement contre l'épilepsie pour moi ça sort très largement des compétences d'un pharmacien
J'ai un peu l'impression qu'on demande au pharmacien de faire en effet ce que devraient faire les médecin / Sage femme.
Bien sûr, ces informations peuvent être importantes dès le tout début de la grossesse, même la première consultation.
Mais je dirais que
- soit la patiente n'a pas de pathologie / traitement en cours, et a besoin de renseignements basiques sur ce qu'elle peut prendr eou pas en cas de maux de tête/ maux de ventre / petites nausées, auquel cas le pharmacien lui donnera des listes et des conseils standards, et je ne vois pas pourquoi le pharmacien lui demanderait de payer un entretien pour ce genre d'information de base
- soit la patiente a des traitements spécifiques, et elle a besoin des conseils d'un médecin qui connait sa maladie et ses traitements et pèsera le pour et le contre.
En gros ça m'a l'air d'un sparadrap sur une grave blessure: celle de la non-disponibilité des médecins dans certaines régions