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On devrait éduquer nos fils comme on éduque nos filles, pas l’inverse
On devrait éduquer nos fils comme on éduque nos filles, pas l’inverse
Commentaires sur On devrait éduquer nos fils comme on éduque nos filles, pas l’inverse
- Initiateur de la discussion Chloe Genovesi Fluitman
- Date de début
Je n'avais jamais entendu parlé de cette "mise en situation", c'est édifiant et hyper pertinent, merci pour cet article 
Je vois que Sa majesté des mouches (Lord of the Flies) est mentionnée dans les posts et j’avais justement lu un article d’un journaliste qui s’était demandé si la vision sombre et pessimiste de William Golding avait été confirmée avec de vrais enfants. Et après quelques recherches, il était tombé sur l’histoire d’adolescents (13-16 ans) de Tonga (une île du Pacifique), scolarisés dans une école catholique stricte qui à la fin des années 60 s’étaient échoués sans adultes sur une île déserte pendant un an et demi et s’était organisé comme un groupe solidaire et méthodique :
amp.theguardian.com
Ce n’est pas forcément contradictoire avec le documentaire de Channel 4 car ce sont des adolescents et surtout, je ne pense pas qu’ils aient vécu dans le même environnement et été élevés pareil que les petits garçons du documentaire. D’ailleurs justement, dans Sa majesté des mouches, il y a quelques part une perversion de certaines valeurs promues comme masculines comme la compétition, la recherche de pouvoir, le désir d’être le leader, le peu d’attachement aux émotions et l’individualisme alors que le récit des adolescents tongans semble indiquer que leur survie a beaucoup reposé sur des valeurs souvent plus encouragées chez les filles comme la solidarité et la coopération.
The real Lord of the Flies: what happened when six boys were shipwrecked for 15 months | Society books | The Guardian
When a group of schoolboys were marooned on an island in 1965, it turned out very differently to William Golding’s bestseller, writes Rutger Bregman
amp.theguardian.com
Ce n’est pas forcément contradictoire avec le documentaire de Channel 4 car ce sont des adolescents et surtout, je ne pense pas qu’ils aient vécu dans le même environnement et été élevés pareil que les petits garçons du documentaire. D’ailleurs justement, dans Sa majesté des mouches, il y a quelques part une perversion de certaines valeurs promues comme masculines comme la compétition, la recherche de pouvoir, le désir d’être le leader, le peu d’attachement aux émotions et l’individualisme alors que le récit des adolescents tongans semble indiquer que leur survie a beaucoup reposé sur des valeurs souvent plus encouragées chez les filles comme la solidarité et la coopération.
Dernière édition :
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
Ce serait encore mieux à mon sens de ne donner ni une éducation pour fille, ni une éducation pour garçon
aucune des deux n'est exempte de toxicité.
Un fille doit être jolie-réservée-propre-féminine-serviable-studieuse, et ne surtout pas être un garçon-manqué
Un garçon doit être volontaire-orgueilleux-viril-téméraire-sportif... et ne surtout pas se comporter comme / ressembler à / une fille
Et si on optait pour une éducation non genrée ?
du genre respect de soi et des autres, bienveillance, coopération, et de laisser l'enfant s'épanouir selon ses aspirations.
aucune des deux n'est exempte de toxicité.
Un fille doit être jolie-réservée-propre-féminine-serviable-studieuse, et ne surtout pas être un garçon-manqué
Un garçon doit être volontaire-orgueilleux-viril-téméraire-sportif... et ne surtout pas se comporter comme / ressembler à / une fille
Et si on optait pour une éducation non genrée ?
du genre respect de soi et des autres, bienveillance, coopération, et de laisser l'enfant s'épanouir selon ses aspirations.
@KtyKonéko Oui, bien sûr ! Je pense que tout l'enjeu d'un pan de l'engagement féministe se trouve là et qu'on est ici, dans l'ensemble assez d'accord sur ce point.
Mais je ne pense pas que ce soit exactement la question ici. Je pense que la question pourrait plutôt se formuler comme ça : "Maintenant qu'on est d'accord pour dire que l'éducation genrée perpétue des schémas qui ne sont pas positifs pour la société et pour les individus, adoptons une éducation plutôt non-genrée. Mais, dans cette éducation, quels "codes" gardons nous pour l'ensemble des enfants ? Ceux inculqués traditionnellement aux filles (sensibilité, empathie notamment) ? Ou ceux inculqués traditionnellement aux garçons (plus de confiance, mais aussi plus de violence, cacher ses émotions, par exemple) ?"
Bien sûr, je pense que la réponse se trouve dans un mélange des deux : par exemple je n'ai pas envie d'inculquer à mes potentiels enfants le fait de faire trop attention à la beauté, aux apparences (tradionnellement inculqué aux filles) mais j'aimerais quand même qu'ils deviennent des personnes sensibles et empathiques, qui expriment leurs émotions (également traditionnellement inculqué aux filles). De même j'aimerais inculquer à mes potentiels enfants le courage et la confiance en eux (traditionnellement inculqué aux garçons), sans pour autant encourager la violence comme seul mode d'expression (également courant dans l'éducation genrée donnée aux garçons).
Par contre, si on éduquait de façon non-genrée (et par là j'entends sans aucune différence liée au genre) tous les enfants en leur inculquant uniquement l'éducation traditionnellement donnée aux garçons, je pense qu'on courrait droit vers une société violente et potentiellement dangereuse. Une société dans laquelle les femmes et les hommes se comportent tous comme les hommes actuellement, ça me fait pas rêver. Et pourtant, l'éducation que je décris comme ça n'en serait pas moins non-genrée (puisqu'on inculquerait la même choses aux garçons et aux filles).
Mais je ne pense pas que ce soit exactement la question ici. Je pense que la question pourrait plutôt se formuler comme ça : "Maintenant qu'on est d'accord pour dire que l'éducation genrée perpétue des schémas qui ne sont pas positifs pour la société et pour les individus, adoptons une éducation plutôt non-genrée. Mais, dans cette éducation, quels "codes" gardons nous pour l'ensemble des enfants ? Ceux inculqués traditionnellement aux filles (sensibilité, empathie notamment) ? Ou ceux inculqués traditionnellement aux garçons (plus de confiance, mais aussi plus de violence, cacher ses émotions, par exemple) ?"
Bien sûr, je pense que la réponse se trouve dans un mélange des deux : par exemple je n'ai pas envie d'inculquer à mes potentiels enfants le fait de faire trop attention à la beauté, aux apparences (tradionnellement inculqué aux filles) mais j'aimerais quand même qu'ils deviennent des personnes sensibles et empathiques, qui expriment leurs émotions (également traditionnellement inculqué aux filles). De même j'aimerais inculquer à mes potentiels enfants le courage et la confiance en eux (traditionnellement inculqué aux garçons), sans pour autant encourager la violence comme seul mode d'expression (également courant dans l'éducation genrée donnée aux garçons).
Par contre, si on éduquait de façon non-genrée (et par là j'entends sans aucune différence liée au genre) tous les enfants en leur inculquant uniquement l'éducation traditionnellement donnée aux garçons, je pense qu'on courrait droit vers une société violente et potentiellement dangereuse. Une société dans laquelle les femmes et les hommes se comportent tous comme les hommes actuellement, ça me fait pas rêver. Et pourtant, l'éducation que je décris comme ça n'en serait pas moins non-genrée (puisqu'on inculquerait la même choses aux garçons et aux filles).
J'ai vu passer cette étude il y a quelques jours. Je suis tellement d'accord avec le fait d'avoir une éducation non-genrée pour les enfants... dans la théorie.
Mais dans la pratique, je trouve ça hyper difficile. Avec l'école, l'entourage, la société dans son ensemble, c'est vraiment un combat quotidien. Ma fille est fan de la Reine des neiges alors qu'on n'en a jamais parlé à la maison et que bien sûr elle n'a pas vu le moindre dessin animé (bon je suis chanceuse, elle connait aussi PatPatrouille). J'ai failli faire une attaque quand elle m'a demandé un cartable rose pour son entrée en maternelle (et j'avoue j'ai craqué...).
Dès qu'on lui lit un livre même genre P'tit loup qui est assez récent, c'est toujours valorisant pour le personnage masculin et la fille passe pour une chochotte.
Vraiment c'est un chantier à très long terme de faire changer tout ça. Alors on fait le colibri, mais parfois, je suis découragée...
Mais dans la pratique, je trouve ça hyper difficile. Avec l'école, l'entourage, la société dans son ensemble, c'est vraiment un combat quotidien. Ma fille est fan de la Reine des neiges alors qu'on n'en a jamais parlé à la maison et que bien sûr elle n'a pas vu le moindre dessin animé (bon je suis chanceuse, elle connait aussi PatPatrouille). J'ai failli faire une attaque quand elle m'a demandé un cartable rose pour son entrée en maternelle (et j'avoue j'ai craqué...).
Dès qu'on lui lit un livre même genre P'tit loup qui est assez récent, c'est toujours valorisant pour le personnage masculin et la fille passe pour une chochotte.
Vraiment c'est un chantier à très long terme de faire changer tout ça. Alors on fait le colibri, mais parfois, je suis découragée...
Je suis un peu sceptique sur les conclusions qu'on peut tirer d'une expérience pareille, dans le sens où si on dit à des enfants qu'ils vont être seuls pendant 7 jours, on ne peut pas exclure que les garçons ne se soient juste pas dit que c'était une semaine de vacances.
En gros, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas CAPABLES de se débrouiller seuls dans le sens où ils n'avaient peut être juste PAS ENVIE de s'organiser de façon harmonieuse, surtout au regard de la durée de l'expérience.
A l'inverse, on peut aussi conclure que les filles sont tellement conditionnées qu'elles ne se posent même pas de question : elles ne font qu'obéir et se comporter comme on leur a appris mais ça ne montre pas non plus qu'elles sont CAPABLES de se débrouiller seules car, dans un environnement moins favorable, auront-elles assez d'autonomie pour sortir du cadre qu'on leur a enseigné et passer véritablement en mode "survie" ?
Enfin concernant l'existence d'une "éducation de garçon" et une "éducation de fille", là aussi j'ai une vision un peu différente car ayant reçu ce qu'on appelle une "éduction de garçon" , ce que j'ai vécu est assez différent de ce que vous semblez penser.
Pour moi, il y a une éduction de fille... et une absence d'éducation, qui aboutit au "caractère de garçon"
Dans mon cas j'ai été délaissée par mes parents, laissée sans marque d'affection et sans soutien émotionnel et sans aide lorsque je rencontrais des difficultés.
Très tôt j'avais donc bien intégré le fait que j'étais seule, que mes parents ne m'aimaient et que je ne pouvais compter que sur moi-même.
De là est né un caractère indépendant et individualiste (car à quoi bon penser aux autres et de se donner du mal pour eux alors que les autres ne vous aiderons jamais ?), froid et analytique dont la stratégie de survie était basée sur le développement de mes capacités (car comme il était vain d'espérer une aide extérieur quelconque, je devais savoir me débrouiller seule dans toutes les situations).
En parallèle j'ai développé un caractère anxieux et méfiant, incapable de faire confiance, car sachant à quel point on se retrouve démuni lorsque les gens sur lesquels on compte vous abandonne, je trouvais plus efficace de ne faire confiance à personne.
Sur cette base j'ai fait des études scientifiques de niveau doctorat avec une bonne situation à la clé, un goût prononcé pour les placements financiers et des revenus confortables. En revanche je nettoie mon domicile environ 1 fois tous les 2 mois, me douche 2 fois par semaine et ne fait pas très attention à mon alimentation (je fais du sport pour compenser les éventuels excès).
Oui c'est plutôt bordélique et sale chez moi ; et alors ? Ce n'est pas insalubre pour autant, donc sans impact sur ma santé.
Je pense donc qu'il faut donc être prudent quant à l'éducation donnée car si votre stratégie est de davantage mettre en valeur vos filles - pour leur donner confiance en elle - et de délaisser un peu plus vos garçons pour leur montrer que les autres comptent, pour moi il y a un risque pour que vous arriviez précisément à l'effet inverse : des filles encore plus empathiques car ayant été toujours choyées, et des garçons encore plus individualistes car encore plus délaissés.
En gros, on ne peut pas dire qu'ils ne sont pas CAPABLES de se débrouiller seuls dans le sens où ils n'avaient peut être juste PAS ENVIE de s'organiser de façon harmonieuse, surtout au regard de la durée de l'expérience.
A l'inverse, on peut aussi conclure que les filles sont tellement conditionnées qu'elles ne se posent même pas de question : elles ne font qu'obéir et se comporter comme on leur a appris mais ça ne montre pas non plus qu'elles sont CAPABLES de se débrouiller seules car, dans un environnement moins favorable, auront-elles assez d'autonomie pour sortir du cadre qu'on leur a enseigné et passer véritablement en mode "survie" ?
Enfin concernant l'existence d'une "éducation de garçon" et une "éducation de fille", là aussi j'ai une vision un peu différente car ayant reçu ce qu'on appelle une "éduction de garçon" , ce que j'ai vécu est assez différent de ce que vous semblez penser.
Pour moi, il y a une éduction de fille... et une absence d'éducation, qui aboutit au "caractère de garçon"
Dans mon cas j'ai été délaissée par mes parents, laissée sans marque d'affection et sans soutien émotionnel et sans aide lorsque je rencontrais des difficultés.
Très tôt j'avais donc bien intégré le fait que j'étais seule, que mes parents ne m'aimaient et que je ne pouvais compter que sur moi-même.
De là est né un caractère indépendant et individualiste (car à quoi bon penser aux autres et de se donner du mal pour eux alors que les autres ne vous aiderons jamais ?), froid et analytique dont la stratégie de survie était basée sur le développement de mes capacités (car comme il était vain d'espérer une aide extérieur quelconque, je devais savoir me débrouiller seule dans toutes les situations).
En parallèle j'ai développé un caractère anxieux et méfiant, incapable de faire confiance, car sachant à quel point on se retrouve démuni lorsque les gens sur lesquels on compte vous abandonne, je trouvais plus efficace de ne faire confiance à personne.
Sur cette base j'ai fait des études scientifiques de niveau doctorat avec une bonne situation à la clé, un goût prononcé pour les placements financiers et des revenus confortables. En revanche je nettoie mon domicile environ 1 fois tous les 2 mois, me douche 2 fois par semaine et ne fait pas très attention à mon alimentation (je fais du sport pour compenser les éventuels excès).
Oui c'est plutôt bordélique et sale chez moi ; et alors ? Ce n'est pas insalubre pour autant, donc sans impact sur ma santé.
Je pense donc qu'il faut donc être prudent quant à l'éducation donnée car si votre stratégie est de davantage mettre en valeur vos filles - pour leur donner confiance en elle - et de délaisser un peu plus vos garçons pour leur montrer que les autres comptent, pour moi il y a un risque pour que vous arriviez précisément à l'effet inverse : des filles encore plus empathiques car ayant été toujours choyées, et des garçons encore plus individualistes car encore plus délaissés.
y a aussi le caractère..perso j'ai vu la vidéo des garçon sur la chaine de madhi ba et clairement sans être violente ni tous dégrader clairement au niveau bouffe,hygiène de soi et tenue de la maison bah j'aurai clairement fait comme eux (déja la en tant qu'adulte le ménage de ma chambre est fait aléatoirement alors la gosse j'aurai rien foutu )et pourtant c'est pas faute d'avoir une maman qui me faisais ranger ma chambre enfant et veillait a mon hygiène,pas faute non plus de faire des truc bien genré (que des amie filles,je jouait au barbie,a la poupée et au polly pocket) c'est juste que bah prendre soin de soi et de son environnement (sauf quand il est partagé bien sur faut pas abuser )c'est pas mon truc.Et perso y a un truc de se dire qu'il faut laisser les enfants être des enfants et est ce que c'est sain de voir des petites filles se comporter comme des mini adulte je suis pas sur..je trouve que plus on avance plus on en demande aux enfants ils doivent de plus en plus être autonome et mature ça porte a réflexion.Attention a la mesure...
Ma seule question : comment et qui a eu l'idée de faire des expériences de ce genre sur des enfants ?! Madmoizelle ça va dans la rédaction ou bien ??? Je suis vraiment choquée !
@SarahdesCaraïbes : c'est une expérience mise en place par Channel 4 en 2002, rien à voir avec Madmoizelle. Le tout évidemment filmé en mode télé-réalité.
Je suis étonnée qu'on puisse être choquée par 10 mômes laissés en réalité sous surveillance puisque la maison était truffée de caméras, ils ont juste fait n'importe quoi pendant 5 jours.
Je suis étonnée qu'on puisse être choquée par 10 mômes laissés en réalité sous surveillance puisque la maison était truffée de caméras, ils ont juste fait n'importe quoi pendant 5 jours.
Les garçons ne sont pas des filles et inversement. Je ne donne pas une éducation que j'estime genrée à mon fils et quand il invite des copines filles, la différence dans bien des domaines est fracassante. Je viens d'une famille de cinq enfants, idem. J'ai travaillé dans la petite enfance et la différence garçon/fille en terme de communication, aspirations et même maturation physiologique est édifiante dès le plus jeune âge, même si des exceptions existent (et heureusement). L'éducation genrée renforce ces clivages, l'exclusion, la frustration voire la violence. L'éducation non genrée atténue ces spécificités mais ne les efface pas... Et est-ce un mal, à condition que personne ne soit pénalisé, et que chacun soit libre ? Ce n'est pas en niant des caractéristiques que l'égalité sera acquise, mais en les accompagnant dans ce qu'elles ont de meilleur et en développant des réponses et des soutiens adaptés en cas de vulnérabilité.
Concernant les filles: elles retournent davantage leurs troubles et angoisses contre elles-mêmes et sont susceptibles de développer plus de troubles mentaux à l'âge adulte (en décompensant), tandis que les garçons les extériorisent davantage et peuvent développer des postures agressives qui les excluent du système s'ils ne sont pas correctement pris en charge. Les "éduquer comme les filles" est non seulement impossible, mais peu recommandable. Chaque sexe a ses risques. En revanche, être plus vigilant envers les filles, qui compensent davantage leurs difficultés et les montrent moins, est intéressant.
Il existe aujourd'hui beaucoup de "preuves", "expériences, "études " voire thèses complètement biaisées qui, passé quelques années dans le circuit, servent à présent de sources de référence sur le fait que la différence garçon/filles est purement culturelle... Alors que la sexuation du cerveau est encore très, très mal connue bien que beaucoup étudiée. Les sociologues sont plus accessibles que les ouvrages de sciences dures sur le sujet et c'est bien dommage.
Concernant les filles: elles retournent davantage leurs troubles et angoisses contre elles-mêmes et sont susceptibles de développer plus de troubles mentaux à l'âge adulte (en décompensant), tandis que les garçons les extériorisent davantage et peuvent développer des postures agressives qui les excluent du système s'ils ne sont pas correctement pris en charge. Les "éduquer comme les filles" est non seulement impossible, mais peu recommandable. Chaque sexe a ses risques. En revanche, être plus vigilant envers les filles, qui compensent davantage leurs difficultés et les montrent moins, est intéressant.
Il existe aujourd'hui beaucoup de "preuves", "expériences, "études " voire thèses complètement biaisées qui, passé quelques années dans le circuit, servent à présent de sources de référence sur le fait que la différence garçon/filles est purement culturelle... Alors que la sexuation du cerveau est encore très, très mal connue bien que beaucoup étudiée. Les sociologues sont plus accessibles que les ouvrages de sciences dures sur le sujet et c'est bien dommage.
@Anned gdx l'éducation que reçoit ton fils n'est pas que le fait de ce qui tu pense lui inculquer chez toi comme étant genré ou non. L'education n'est pas que le fait du parent mais de toute la société et des stéréotype que celle ci véhicule, du comportement des adultes et des enfants, des personnages de fiction que ton fils observe et auquel il s'assimile,...
L'éducation non générée est impossible dans une société genrée qui dès le plus jeune âge nous inculqué ces stéréotypes de genres. Les filles sont comme ci, se comportent comme ci, réagissent comme cela, sont sensibles, s'occupent des autres, etc etc... Les garçons sont des chevaliers courageux qui sauvent les princesses, ils sont forts, ne pleurent pas, jouent au foot, sont supérieur par la force, sont mis en compétition, etc etc.
C'est totalement illusoire de penser que parce qu'on pense avoir donné une éducation non générée à son enfant il l'assimile pas tous ces stéréotypes que la société nous impose tout le temps... Et de façon de moins en moins contrôlable avec les réseaux sociaux etc. Quand on voit le succès de certains contenus masculinités en ligne, je doute que tous les parents de ces jeunes aient éduqué leur enfant dans ce sens.
L'éducation non générée est impossible dans une société genrée qui dès le plus jeune âge nous inculqué ces stéréotypes de genres. Les filles sont comme ci, se comportent comme ci, réagissent comme cela, sont sensibles, s'occupent des autres, etc etc... Les garçons sont des chevaliers courageux qui sauvent les princesses, ils sont forts, ne pleurent pas, jouent au foot, sont supérieur par la force, sont mis en compétition, etc etc.
C'est totalement illusoire de penser que parce qu'on pense avoir donné une éducation non générée à son enfant il l'assimile pas tous ces stéréotypes que la société nous impose tout le temps... Et de façon de moins en moins contrôlable avec les réseaux sociaux etc. Quand on voit le succès de certains contenus masculinités en ligne, je doute que tous les parents de ces jeunes aient éduqué leur enfant dans ce sens.
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