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Olivia, 768 € par mois : « Je n’ai pas de frigo chez moi »
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Commentaires sur Olivia, 768 € par mois : « Je n’ai pas de frigo chez moi »
- Initiateur de la discussion Aïda Djoupa
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Je préviens ce n'est pas une critique mais une constatation.
Dans notre société on en est arrivé où tu réussi à te passer d'un frigo mais pas du smartphone.
Je sais pas je trouve ça fou.
Très sympa ce témoignage qui change.
Dans notre société on en est arrivé où tu réussi à te passer d'un frigo mais pas du smartphone.
Je sais pas je trouve ça fou.
Très sympa ce témoignage qui change.
je serai incapable de faire pareil mais j'adorerai l'écouter parler de son mode de vie ça doit être hyper intéressant..y a moyen de la recevoir en itw?
Je suis toujours un peu choquée que les thèses ne soient pas financées et que la personne doive en plus payer son inscription et ses livres (d'ailleurs je me suis demandée si la temoignante n'avait pas accès à une bibliothèque ce qui diminuerait son budget livres).
Pour le reste, cela me fait penser à un mode de vie étudiant qui est tenable tant qu'il reste temporaire. J'imagine que dans quelques années, elle aura des rentrées d'argent propres et peut-être des changements dans ses habitudes de vie même si la manière dont la Madz gère ses dépenses est assez exemplaire.
Pour le reste, cela me fait penser à un mode de vie étudiant qui est tenable tant qu'il reste temporaire. J'imagine que dans quelques années, elle aura des rentrées d'argent propres et peut-être des changements dans ses habitudes de vie même si la manière dont la Madz gère ses dépenses est assez exemplaire.
Franchement, chapeau.
Chapeau parce qu'avoir des convictions et les appliquer à un tel niveau dans son quotidien est, je trouve à titre personnel, exemplaire.
Là où je ne peux que soupirer parce que ça ne devrait pas être une situation normale, c'est sur le fait que la thèse d'Olivia ne soit pas financée. C'est effectivement la réalité du des SHS et c'est tellement mais tellement anormal. En plus, elle doit payer ses frais d'inscription, non mais sans blague
Pour les doctorant·es financé·es, on a l'habitude à chaque début d'année de dire "ah ça y est, c'est le moment où je paye mon employeur 500 balles pour avoir le droit de travailler". Alors pour celleux qui n'ont aucune rentrée d'argent, ça me débecte tellement...
Chapeau parce qu'avoir des convictions et les appliquer à un tel niveau dans son quotidien est, je trouve à titre personnel, exemplaire.
Là où je ne peux que soupirer parce que ça ne devrait pas être une situation normale, c'est sur le fait que la thèse d'Olivia ne soit pas financée. C'est effectivement la réalité du des SHS et c'est tellement mais tellement anormal. En plus, elle doit payer ses frais d'inscription, non mais sans blague
Pour les doctorant·es financé·es, on a l'habitude à chaque début d'année de dire "ah ça y est, c'est le moment où je paye mon employeur 500 balles pour avoir le droit de travailler". Alors pour celleux qui n'ont aucune rentrée d'argent, ça me débecte tellement...
Je savais pas que les thèses en sciences humaines n'étaient pas financées, mais soulève beaucoup de questions : les thèses ne sont pas soumises au droit du travail classique ? Elle a pas de mutuelle avec sa thèse ? Et ses encadrants de thèses, ils reçoivent une rémunération pour ce travail d'encadrement ?
Je suis admirative de son mode de vie !
J'aimerais avoir le courage de fonctionner comme ça ! Mais ayant des petits soucis de santé, faire les poubelles veut aussi dire consommer des produits transformés, et ça je ne peux pas. Mais je suis consciente que quand il s'agit juste de pouvoir se nourrir, on le fait sans hésiter. Et même par conviction écologique, c'est tout à fait honorable.
Je prends par contre le même chemin qu'elle sur le fait de ne rien consommer de superflu.
Je ne comprends pas ceux qui critiquent son choix de vie, il y en a qui sont très heureux de vivre comme ça, ils sont alignés avec leur valeur, ils peuvent se contenter de peu, on devrait tous s'en inspirer.
Ce témoignage me fait du bien, me motive à davantage de sobriété !
J'aimerais avoir le courage de fonctionner comme ça ! Mais ayant des petits soucis de santé, faire les poubelles veut aussi dire consommer des produits transformés, et ça je ne peux pas. Mais je suis consciente que quand il s'agit juste de pouvoir se nourrir, on le fait sans hésiter. Et même par conviction écologique, c'est tout à fait honorable.
Je prends par contre le même chemin qu'elle sur le fait de ne rien consommer de superflu.
Je ne comprends pas ceux qui critiquent son choix de vie, il y en a qui sont très heureux de vivre comme ça, ils sont alignés avec leur valeur, ils peuvent se contenter de peu, on devrait tous s'en inspirer.
Ce témoignage me fait du bien, me motive à davantage de sobriété !
Il s'agit d'une adaptation astucieuse à des contraintes de précarité, donc c'est effectivement plus facile lorsqu'il s'agit d'un choix mais là il est un peu obligé, et elle a su en tirer parti. D'ailleurs elle fait bien la différence en définissant ce qu'est le sentiment de pauvreté.
Je pense de plus, que c'est plus facile lorsque l'avenir se présente sous un horizon confortable, contrairement pour les personnes en situation de précarité qui glissent vers un futur sans l'espoir de remonter la pente et sans aucun soutien.
J'apprécie particulièrement qu'elle témoigne des pressions sociales en ville, et stimulations constantes à la consommation, l'essentiel étant de pouvoir s'accorder ces petits moments de plaisir et ne pas se sentir exclue.
Bref, très motivant pour moi qui souhaiterais aussi avoir un potager et devenir autonome au niveau de l'alimentation : merci \•/
Je pense de plus, que c'est plus facile lorsque l'avenir se présente sous un horizon confortable, contrairement pour les personnes en situation de précarité qui glissent vers un futur sans l'espoir de remonter la pente et sans aucun soutien.
J'apprécie particulièrement qu'elle témoigne des pressions sociales en ville, et stimulations constantes à la consommation, l'essentiel étant de pouvoir s'accorder ces petits moments de plaisir et ne pas se sentir exclue.
Bref, très motivant pour moi qui souhaiterais aussi avoir un potager et devenir autonome au niveau de l'alimentation : merci \•/
J'ai un frigo mais pas de smartphone
Les gens se sont foutus de ma gueule pendant des années avec mon "portable de dealeuse", je cite, mais depuis peu, je sens que les choses changent et j'entends davantage des "ça m'impressionne", "j'aimerais y arriver", "j'ai un pote qui fait ça aussi!". Comme quoi, tout évolue!
Dernière édition :
C'est le truc que j'ai toujours trouvé injuste, j'ai été thésarde en sciences dures, et pour nous effectivement on avait un financement de 3 ans, prolongeable si poste d'ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche) ou financement supplémentaire. Mes ami·es en sciences humaines avaient un taf à côté (enseignement pour la plupart), et faisaient leur thèse sur un temps très long à cause de ça.
C'est déjà tellement exigeant de faire une thèse, mais faire une thèse+ avoir un taf temps plein j'ose pas imaginer. Je sais que je n'aurais jamais pu faire ça.
Sinon à mon époque, aucun avantage hormis le salaire, pas de mutuelle, pas de prime de précarité, les congés pas pris jamais rattrapés. (J'ai été dans le public, les thésards entreprise ont bien plus d'avantages, mais l'état est un très mauvais employeur pour les CDD. )
Quand on encadre un étudiant on a pas de rémunération supplémentaire. C'est ton évolution dans les échelons qui détermine ta rémunération.
Sinon son style de vie et ses projets, c'est tellement ce que je rêve d'avoir. (Sauf la partie frigo, j'aime préparer mes plats en avance pour passer moins de temps à la popotte. ) Je lui souhaite de réussir sa thèse
J'ai un travail "de bureau" donc même si je n'avais pas d'ordi/internet chez moi, je pourrais y accéder sur mon poste de travail. Bon, pas pratique pour Netflix, mais suffisant pour consulter ses mails@Nine-V Je n'ai pas de smartphone non plus (moi aussi j'ai un téléphone de dealeuse
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