Commentaires sur C’est quoi l’arpentage, cette pratique de lecture qui fait de plus en plus d’adeptes parmi les féministes ?

[Cécile Massin]

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C’est quoi l’arpentage, cette pratique de lecture qui fait de plus en plus d’adeptes parmi les féministes ?

 

[Bloem]

Je connaissais pas cette pratique, c'est très intéressant!

 

[Dgsaymy]

Pour avoir déjà pratiqué j'ai beaucoup aimé, j'aimerais bien réitérer

 

[CeeJay]

Merci pour cet article intéressant, je ne connaissais pas cette pratique de lecture collective.

 

[adita]

L’article pas pas mal de classes sociales et c’est très intéressant comme concept dans la démarche, cela doit je serais curieuse de connaître le milieu socio-économique des participant(e)s
Plus que le type de club de lecture (arpentage ou non) c’est plus le public auquel on s’adresse et les lieux de rencontre qui peuvent créer ou pas une mixité voir des groupes de milieux sociaux populaires homogènes.
Ateliers dans les prisons, les assos, les foyers ou… en librairie, via instagram: c’est pas du tout des lieux où on rencontre forcément les mêmes publics, c’est une question à se poser quand on veut rendre des ateliers accessibles à tous et toutes non?

 

[folie douce]

L’article pas pas mal de classes sociales et c’est très intéressant comme concept dans la démarche, cela doit je serais curieuse de connaître le milieu socio-économique des participant(e)s
Plus que le type de club de lecture (arpentage ou non) c’est plus le public auquel on s’adresse et les lieux de rencontre qui peuvent créer ou pas une mixité voir des groupes de milieux sociaux populaires homogènes.
Ateliers dans les prisons, les assos, les foyers ou… en librairie, via instagram: c’est pas du tout des lieux où on rencontre forcément les mêmes publics, c’est une question à se poser quand on veut rendre des ateliers accessibles à tous et toutes non?

Je trouve super intéressante ta remarque, parce qu'elle pose une question au mouvement féministe en général d'inclusion des classes populaires (et aussi des personnes qui vivent en milieu rural)
Je me rappelle un atelier d'autodéfense féministe auquel je suis allée il y a quelques mois, où il était précisé que beaucoup de types de dominations étaient prise en compte (racisme, sexisme, validisme, lesbophobie, transphobie, et je trouve ça vraiment génial), mais qu'à aucun moment n'était fait mention de la classe sociale alors que ça reste un facteur majeur (combiné aux autres bien évidement) de structuration des dominations. Même si, aujourd'hui, je correspond au public de ce type de formation (en doctorat), mon moi de fille d'ouvrière à la chaîne se sentait très mal à l'aise parce que je n'ai pas encore acquis tous les codes (qui sont essentiellement des codes de classes supérieures, je trouve) de ce milieu.
Tout ça pour dire, quid des classes populaires et des ruraux dans les mouvements féministes (et plus largement dans les mouvements de gauche) ?

 

[Kettricken]

Ca me perturbe : comment la personne qui lit la partie 3 comprend le propos du livre si elle n'a pas lu les parties 1 et 2 ? Y a des livres qui nécessitent d'assimiler le début pour comprendre la suite, non ?
Je trouve l'idée de cercles de lectures intéressants, tout comme les cercles de parole, mais vraiment je ne vois pas comment ça marche en pratique

 

[PetitePaille]

@Kettricken

J’allais dire la même chose. La plupart des livres ont pas des parties à ce point séparées.
Ou alors peut être que si tu divises en 3 séances, tu fais la partie 1 lors de la première, et comme ça ceux qui doivent lire la partie 2 ont eu le temps de parler de la partie 1 avant

 

[soulpirate]

Nous on le fait en milieu rural, c'est organisé par des copains militants, on y retrouve une majorité de gens avec des idéaux libertaires. En théorie ça semble étrange et au final pas besoin de comprendre toutes les notions du livre, tu viens avec ce que tu as compris de ton passage et s'il y a des trous de compréhension, ils sont enrichis collectivement.

 

[Shahera]

C'est drôle, et je ne savais pas que ça portait ce nom... nous avec mes potes au collège on faisait ça entre nous pour éviter de devoir lire les livres du programme scolaire en entier...