@Moeria Il reste qu'il y a une différence entre regretter un acte sexuel et avoir subi une agression sexuelle.
Si une femme apprend que son partenaire a violé une autre femme, bien sur qu'elle va se sentir mal. Mais elle peut pas mettre au même niveau son vécu et celui de la femme qui a vraiment été violée.
Le consentement éclairé c'est un terme du milieu médicale.
Le médecin doit veiller à ce que le patient donne son accord mais qu'en plus il comprenne bien le traitement qu'il va recevoir, les bénéfices, les risques etc.
En revanche le médecin a 0 obligations de lui dire qu'il a voté pour Lepen ou qu'il bat sa femme.
Et un acte sexuel c'est différent d'un acte médical. Un adulte est responsable lorsqu'il s'engage dans un acte sexuel. C'est pas au partenaire d'apprendre à l'autre les risques de grossesse ou d'MST, par exemple.
Je trouve que c'est plus une question de moralité que de légalité. C'est effectivement immorale d'avoir une relation sexuelle en mentant sur son identité. Tout le concept de "policier sous couverture" frôle les limites la moralité.
Maintenant on n'envoie pas un policier en infiltration pour faire des études de population. Le but de l'infiltration c'est de surveiller et prévenir des activités criminelles.
L'article ne précise pas pourquoi le groupe était surveillé de si près.
Si demain on interdit à un policier en infiltration d'avoir des relations sexuelles avec des membres du groupe qu'il infiltre, le risque est grand qu'il se fasse démasquer assez vite.