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3 choses que vous devez savoir si votre enfant rentre à la crèche
3 choses que vous devez savoir si votre enfant rentre à la crèche
Commentaires sur 3 choses que vous devez savoir si votre enfant rentre à la crèche
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
Je mesure ma chance. Mon bébé fait actuellement son adaptation en crèche. Nous avons eu une place dans la crèche où était ma grande. Petite structure de 30 berceaux, équipe super bienveillante et très à l’écoute. Ils n’ont actuellement que 5 bébés pour 3 pros. Bref je sais qu'il sera malade ("il fera son immunité") et qu'il faudrait qu'on soit flexibles mais je ne suis pas vraiment stressée.
Cet article me rend un peu triste. Je me berçais sûrement d’illusion mais c’est dur de lire que mon bébé n’aura pas de bras réconfortant au moindre pour ses chagrins. Je conçois que s’ils sont 13 à pleurer en même temps, je ne vais pas demander aux auxiliaires de se dédoubler et évidemment qu’elles ont d’autres bébés dont il faut aussi prendre soin mais à 3 semaines de la rentrée, ça pince un peu le cœur.
M
Membre supprimé 370517
Guest
Ne t'inquiètes pas, il sera réconforté. Si le personnel est en effectif suffisant, normalement il n'y aura pas de soucis.
Mes enfants ont tous deux connu des assistantes maternelles et la même crèche. C'était super dans tous les cas, généralement les professionnel.le.s de la petite enfance connaissent bien leur métier. La crèche municipale où ils étaient avait de nombreuses qualités, et les dames présentes là-bas étaient top.
Je comprends néanmoins tes inquiétudes. De nombreux articles alarmants sur les crèches sont parus l'année passée, y compris sur Madmoizelle. De nombreuses structures sont en sous-effectif en raison des coupes budgétaires, et dans certains cas ça peut virer à la maltraitance (involontaire) envers les enfants. N'hésite pas à parler de tes inquiétudes et à poser la question des effectifs aux puériculteurices. Dialoguer peut apaiser les craintes.
@Légitime Immature je crois que c’est surtout lié à une angoisse de séparation pour ma part. Ça fait 4 mois qu’on est collées l’une à l’autre donc c’est pour l’instant difficile d’envisager des journées entières sans répondre à ses besoins.
On a eu une visite de sa crèche et l’ensemble des personnes qui y travaillent a l’air adorable et la structure est très accueillante en plus. Mais forcément, entre UNE maman (/un parent) pour un bébé et 3 ou 5 enfants par auxiliaires, on ne peut que se dire que ce ne sera pas comme à la maison, qu’elle ne sera pas aussi entourée (et c’est normal et j’aurais sûrement d’autres angoisses si elle était en assistante maternelle d’ailleurs).
Du coup, cette première section (que je trouve un peu superflue en plus par rapport aux autres éléments) appuie forcément là où ça fait un peu mal.
On a eu une visite de sa crèche et l’ensemble des personnes qui y travaillent a l’air adorable et la structure est très accueillante en plus. Mais forcément, entre UNE maman (/un parent) pour un bébé et 3 ou 5 enfants par auxiliaires, on ne peut que se dire que ce ne sera pas comme à la maison, qu’elle ne sera pas aussi entourée (et c’est normal et j’aurais sûrement d’autres angoisses si elle était en assistante maternelle d’ailleurs).
Du coup, cette première section (que je trouve un peu superflue en plus par rapport aux autres éléments) appuie forcément là où ça fait un peu mal.
Et puis faut bien se dire qu'en assmat, le taux d'encadrement est similaire. Et si la nana pète un câble, elle est seule vs. la crèche où elle peut avoir du relai. Je sais que dans ma crèche, les pros passent dans les autres sections en cas de besoin.
Nous avons eu une chance fantastique pour la crèche. J'ai dû reprendre le travail plus tard parce qu'il n'y avait pas de place tout de suite (mais ça m'allait très bien) et j'avais un peu peur parce qu'il ne faisait ses siestes de l'aprèm que sur moi. L'adaptation s'est très bien passée, les puéricultrices de son service sont top et elles ont toujours tout fait pour qu'il dorme bien (lit, poussette, nid dans la salle principale et même en écharpe pendant 3h !). Et je ne suis jamais inquiète quand il part à la crèche ! Ils font plein d'activités, il y a un jardin avec des jeux et une pièce de motricité, il a même appris à signer là-bas. Et il n'a pas été plus malade que ça. On est prévenu assez en avance pour les journées peda. Franchement, j'adore ma crèche. (je mesure ma chance, c'est comme partout, je conçois qu'on puisse se retrouver avec une crèche pas top et c'est dommage, mais ça peut aussi être très bien)
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Je pense que cet article est issu du puissant trauma qu'a pu vivre Manon (ou qui que ce soit qui lui a inspiré cet article) en mettant son enfant à la crèche et en s'imaginant qu'elle ou il pouvait partir les mains dans les poches au boulot, le cœur léger de tout souci parental.
Déjà, 1) je suis la maman de Maris-Cystite qui n'a été malade qu'une seule fois depuis son entrée en crèche (haïssez-moi, je suis là pour ça).
2) Choisissez votre structure (en fait comme vous choisiriez votre assistante maternelle) dans la mesure où c'est un secteur hyper tendu et que souvent, on n'a pas les moyens de faire la fine bouche pour faire garder le lardon. Mais il faut idéalement prospecter : l'avantage des crèches c'est qu'il suffit de se placer à la sortie et d'interroger les parents qui ramassent leur marmot.
3) Quand vous êtes parent, vous flippez tout le temps. Même si c'est pas beaucoup, même si vous avez 100% confiance, vous flippez. Et ça ne s'arrête pas à la crèche : à l'école vous flipperez, au club de poney, vous flipperez, à la première colonie de vacance, vous flipperez, pour l'entrée au collège, le brevet, le lycée, le bac, la première pyjama partie, le premier job d'été, le premier bisou, le premier compte tinder, la première cuite, le premier drame... vous flipperez tout le temps. Parce que c'est l'essence même de la parentalité : se sentir plus alerté pour un autre que pour soi.
Et pour les parents qui auraient pris peur en lisant l'article :
- oui le môme va être malade. Mais en fait il sera malade quand même : soit à la maison, soit en famille, soit à l'entrée en petite section, c'est normal, c'est comme ça que l'immunité se fait ;
- non votre enfant ne sera pas plus maltraité en crèche qu'avec une ass mat. Il sera câliné quand il pleurera, il sera rassuré, il sera entouré. Et il sera gardé par des adultes formés (oui, j'aurais plein de choses à dire sur la "formation" des assmat), qui sont assez nombreux pour se passer le relai le cas échéant. Il évoluera peut-être différemment et/ou pas au même rythme que dans un environnement plus familial, mais à la fin, il y a peu de différences ;
- vous aurez plus de risques employant une assistante maternelle, car vous serez alors employeur avec toutes les responsabilités que cela implique (coucou le calcul des jours de congés payés, des indemnités de licenciement, et surtout coucou la négociation sur le tarif horaire). Vous prenez aussi plus de risque en terme de calendrier, car en cas de maladie de votre assistante maternelle ou d'un membre de sa famille, votre enfant ne sera pas accueilli. Certaines crèches ne ferment pas ou très peu de semaines dans l'année, en raison du nombre de salariée.
Bref, y'a toujours du pour et du contre, mais c'est jamais la catastrophe assurée.
Déjà, 1) je suis la maman de Maris-Cystite qui n'a été malade qu'une seule fois depuis son entrée en crèche (haïssez-moi, je suis là pour ça).
2) Choisissez votre structure (en fait comme vous choisiriez votre assistante maternelle) dans la mesure où c'est un secteur hyper tendu et que souvent, on n'a pas les moyens de faire la fine bouche pour faire garder le lardon. Mais il faut idéalement prospecter : l'avantage des crèches c'est qu'il suffit de se placer à la sortie et d'interroger les parents qui ramassent leur marmot.
3) Quand vous êtes parent, vous flippez tout le temps. Même si c'est pas beaucoup, même si vous avez 100% confiance, vous flippez. Et ça ne s'arrête pas à la crèche : à l'école vous flipperez, au club de poney, vous flipperez, à la première colonie de vacance, vous flipperez, pour l'entrée au collège, le brevet, le lycée, le bac, la première pyjama partie, le premier job d'été, le premier bisou, le premier compte tinder, la première cuite, le premier drame... vous flipperez tout le temps. Parce que c'est l'essence même de la parentalité : se sentir plus alerté pour un autre que pour soi.
Et pour les parents qui auraient pris peur en lisant l'article :
- oui le môme va être malade. Mais en fait il sera malade quand même : soit à la maison, soit en famille, soit à l'entrée en petite section, c'est normal, c'est comme ça que l'immunité se fait ;
- non votre enfant ne sera pas plus maltraité en crèche qu'avec une ass mat. Il sera câliné quand il pleurera, il sera rassuré, il sera entouré. Et il sera gardé par des adultes formés (oui, j'aurais plein de choses à dire sur la "formation" des assmat), qui sont assez nombreux pour se passer le relai le cas échéant. Il évoluera peut-être différemment et/ou pas au même rythme que dans un environnement plus familial, mais à la fin, il y a peu de différences ;
- vous aurez plus de risques employant une assistante maternelle, car vous serez alors employeur avec toutes les responsabilités que cela implique (coucou le calcul des jours de congés payés, des indemnités de licenciement, et surtout coucou la négociation sur le tarif horaire). Vous prenez aussi plus de risque en terme de calendrier, car en cas de maladie de votre assistante maternelle ou d'un membre de sa famille, votre enfant ne sera pas accueilli. Certaines crèches ne ferment pas ou très peu de semaines dans l'année, en raison du nombre de salariée.
Bref, y'a toujours du pour et du contre, mais c'est jamais la catastrophe assurée.
Je suis d'accord avec pas mal de ton message @Gabelote mais pas trop sur le choix. Dans ma ville on n'a pas le choix de sa crèche. Il n'y a que des crèches municipales et c'est la mairie qui affecte les enfants.
Si je reste très contente de mon choix d'avoir mis mon fils en crèche au départ, je regrette de ne pas l'avoir retiré quand j'ai vu que ça n'allait pas, et je regrette que les puéricultrices ne m'aient pas dit plus tôt que le collectif n'était pas bon pour lui... au final il ne mange pas et ne dort pas a la crèche, alors que c'est un gros dormeur. Il a été direct catalogué difficile (alors qu'il n'est "difficile" qu'à la crèche...). Il s'amuse bien, apprend des choses, mais les apprentissages de base sont "bloqués" par sa fréquentation de la crèche et c'est dommage.
Bref le collectif ce n'est pas pour tout le monde.
Si je reste très contente de mon choix d'avoir mis mon fils en crèche au départ, je regrette de ne pas l'avoir retiré quand j'ai vu que ça n'allait pas, et je regrette que les puéricultrices ne m'aient pas dit plus tôt que le collectif n'était pas bon pour lui... au final il ne mange pas et ne dort pas a la crèche, alors que c'est un gros dormeur. Il a été direct catalogué difficile (alors qu'il n'est "difficile" qu'à la crèche...). Il s'amuse bien, apprend des choses, mais les apprentissages de base sont "bloqués" par sa fréquentation de la crèche et c'est dommage.
Bref le collectif ce n'est pas pour tout le monde.
@Dragonya je suis bien consciente qu'on n'a pas toujours le choix, et surtout qu'on peut difficilement savoir à l'avance si la modalité de garde qu'on a choisi pour son enfant lui conviendra. Et que parfois on n'a même pas le choix de le changer de structure ou qu'on n'a pas la possibilité de le mettre chez une assistante maternelle. Le service public de la petite enfance, c'est un chantier qui a été laissé à l'abandon au début de années 2000 et qui ne sera jamais repris.
Bonjour,
En tant qu'assistante maternelle, je trouve que la crèche et une assistante maternelle ne sont pas du tout à opposer. La plupart de mes accueillis cumulent les deux modes de garde et ça se complète très bien, surtout vers 2 ans.
La crèche c'est génial pour avoir un accueil collectif, qui permet d'appréhender le relationnel avec plusieurs adultes, plusieurs enfants. A l'inverse c'est très fatiguant de gérer les interactions sociales toute la journée toute la semaine avec des enfants qui courent, crient, pleurent, sont en colère parce ce que le copain lui a pris son jouet.... Et le sommeil restera à mon sens le point négatif. Dormir dans un dortoir avec des enfants qui dorment peu ou pleurent , les enfants n'auront jamais leur comptant de sommeil comme à la maison. Mais ça les prépare à la sieste en dortoir à l'école.
Sinon oui les assistantes maternelles sont des êtres humains qui tombent malades, qui doivent prendre des rdvs avec horaires imposés, leurs propres enfants malades, des enterrements imprévus, une grossesse.... Comme tout salarié
En tant qu'assistante maternelle, je trouve que la crèche et une assistante maternelle ne sont pas du tout à opposer. La plupart de mes accueillis cumulent les deux modes de garde et ça se complète très bien, surtout vers 2 ans.
La crèche c'est génial pour avoir un accueil collectif, qui permet d'appréhender le relationnel avec plusieurs adultes, plusieurs enfants. A l'inverse c'est très fatiguant de gérer les interactions sociales toute la journée toute la semaine avec des enfants qui courent, crient, pleurent, sont en colère parce ce que le copain lui a pris son jouet.... Et le sommeil restera à mon sens le point négatif. Dormir dans un dortoir avec des enfants qui dorment peu ou pleurent , les enfants n'auront jamais leur comptant de sommeil comme à la maison. Mais ça les prépare à la sieste en dortoir à l'école.
Sinon oui les assistantes maternelles sont des êtres humains qui tombent malades, qui doivent prendre des rdvs avec horaires imposés, leurs propres enfants malades, des enterrements imprévus, une grossesse.... Comme tout salarié
Certains enfants vivront mieux leur journée dans une collectivité restreinte ( 2, 3,4 enfants)
Nous sommes formés régulièrement et ouverts à pleins de démarches parentales ( la dme, le Portage....) .
C'est normal de sentir un pincement au cœur de confier son petit bout à un étranger... Qui deviendra un repère
Nous sommes formés régulièrement et ouverts à pleins de démarches parentales ( la dme, le Portage....) .
C'est normal de sentir un pincement au cœur de confier son petit bout à un étranger... Qui deviendra un repère
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