Le témoignage est très intéressant, surtout avec les éléments "travailleuse indépendante" + difficultés de santé mentale.
Cependant, les indications de début d'article sont un peu à côté de la plaque - et ça m'agaçe, car étant moi-même indépendante, ces confusions amènent à avoir une vision biaisée de notre situation.
Katia ne touche pas de salaire. Un salaire, ça implique un contrat de travail CDD/CDI et un montant qui tombe tous les mois peu importe la quantité réelle de travail. En tant qu'indépendante, elle a des revenus. C'est très différent, car elle n'a pas de sécurité de l'emploi, ses revenus peuvent cesser du jour au lendemain. Donc ses revenus doivent (théoriquement) à la fois subvenir au quotidien et palier le manque éventuel d'activité dans le futur. (Vu le tarif auquel elle est payée, ça ne peut pas remplir ce 2e rôle et ce n'est pas normal).
Ensuite, ce n'est pas du tout un "salaire net avant impôt", c'est un chiffre d'affaires sur lequel elle paye ensuite des cotisations. Ça équivaut à parler du salaire brut d'un employé avant déduction des cotisations patronales et salariales. Les cotisations ne sont pas du tout des impôts, comme il est dit ensuite dans le témoignage, elle n'est pas imposable (et heureusement vu ses revenus).
Le "salaire net après impôt" c'est donc ses revenus après prélèvement des cotisations sociales. Et je ne pinaille pas du tout, parce que qu'un revenu n'est pas garanti tous les mois (contrairement à un salaire), et une cotisation ouvre des droits sociaux, contrairement au prélèvement des impôts.
C'était le même problème avec la médecin libérale qui avait témoigné. C'est dommage d'utiliser le même template que d'habitude, au détriment de la véracité du témoignage et de la compréhension des lectrices (alors même que tout est très bien expliqué dans l'article...) Tout le monde n'est pas en CDI du lundi au vendredi.
Edit : reformulation moins agressive