Le "pardon" avant l'agression fait réellement penser qu'il s'agit d'une sorte de rituel, un jeu, une tâche qui aurait été confiée à l'agresseur (pour faire partie d'un groupe par ex ?).
Ça me rappelle cette période où le phénomène du "happy slapping" avait fait la une des médias pendant un moment : des personnes se prenaient une grosse torgnole au hasard par un passant qu'elles croisaient dans la rue. C'était "pour rire" bien sûr.
Moi, un type que je ne connaissais pas m'a un jour demandé l'heure dans les escaliers du métro. Alors que je lui donnais, il s'est précipité sur moi pour me pousser vers le bas alors que je portais des bagages.
Ce n'est pas différent des agressions sexuelles en public. Les 2 sont des atteintes aux femmes destinées à leur faire peur dans l'espace public. Souvent, l'agresseur ne se fait ni arrêter, ni remettre en place par quiconque même s'il y a foule, alors qu'est-ce qui les dissuade ? Au contraire, quand on est une petite m▪︎▪︎de sans envergure, quoi de plus valorisant que le fait de se sentir plus fort qu'une foule entière en agissant en tout impunité ?