Je ne pense pas que ça ait un rapport avec la masculinisation ou quoi que ce soit. De nombreux stylistes ont déjà usé et abusé du pénis sur les vêtements, ne serait-ce que Walter van Beirendonck pour citer le premier qui me vient à l'esprit, et qui l'a utilisé sur plusieurs collections en sérigraphie ou en accessoire.
En général, dans un vêtement, rien n'est gratuit. Il y a des heures de réflexion derrière et c'est rare que quelque chose soit utilisé dans le simple but de provoquer. Ici, je ne sais pas exactement de quoi elle est partie, mais j'imagine qu'elle a du réfléchir, se creuser la tête sur un thème (peut-être les phobies de l'homme ou le côté animal je ne sais pas), quoi qu'il en soit je pense que sa collection est loin d'être inintéressante car on sent qu'elle a suivi une démarche artistique forte et que les côtés créatifs, volumes et travail de la matière ont été travaillés jusqu'au bout.
Ce genre de collection est une collection labo, ou une collection image si vous préférez, qui donne le maximum d'idées fortes de la collection et qui est décliné en boutique en vêtements plus portables ensuite. Donc la question du portable ne se pose effectivement pas.
Je trouve encore heureux que ce genre de collection existe encore, ça change des défilés trop proprets à la Proenza Schouler ou à la Marc Jacobs.