On a du gras sur les fesses (et autre part), biologiquement, pour survivre aux famines. Dans nos sociétés de consommation de masse, où on a facilement accès à la nourriture, qu'on soit mince ou plus gros (dans une certaine mesure), ça ne change rien en matière de survie. Mais, dans des sociétés de chasseurs-cueilleurs, où le rendement de nourriture dépend plus ou moins des saisons, être mince ça veut dire être particulièrement vulnérable aux famines, et dans des sociétés d'agricultures aussi (mauvaises récoltes = famines = mortalité et morbidité).
Je me rappelle aussi que mon gynécologue m'avait dit que si beaucoup de personnes avaient aujourd'hui du mal à perdre du poids, c'est que nous sommes les descendants de gens qui ont survécu aux dites famines, et que donc on a plus tendance à avoir des gênes qui favorisent le stockage des graisses.
Bon maintenant que le risque de famine est proche de 0, Monsieur Génétique, peux-tu nous donner des gênes qui favorisent pas tant que ça le stockage?