ça m'est arrivé pour rentrer chez moi pour les vacances, 4 heures à attendre... Mais j'avais un gros avantage: être coincée à la gare de Bordeaux Saint-Jean, c'est dix mille fois moins la mort qu'à la station de Trifouillis-Les-Oies.
Du coup, j'ai pu: regarder les centaines de passants et faire une étude démographique et ethnologique (deux heures de tuées, je suis trèèèès patiente), me goinfrer de chips et de bonbons du distributeur (il me manquait 80 ? pour pouvoir tout prendre), faire de l'exercice en faisant trois fois le tour de la gare (une heure de gagnée), écouter les conversations des gens (très amusant, surtout quand ils parlent tous seuls), apprendre par coeur mes horaires de train et de bus.
Maintenant, j'emmène toujours un bouquin avec moi, on sait jamais.