keyse;4077202 a dit :
En regardant cette vidéo, je me suis demandée s'il y avait besoin de poser des étiquettes sur notre sexualité.
Sur le sujet des étiquettes, comment et pourquoi s'en servir, elle a fait une
autre vidéo qui explique sa position : "we define labels, labels do not define us" = "nous définissons les termes/étiquettes, et pas l'inverse".
Pour beaucoup de personnes, pouvoir mettre un mot sur un sentiment ou une expérience peut être bénéfique, car cela valide que c'est quelque chose qui existe, qui est normal, et surtout qui est partagé par d'autres gens. Sur le tumblr, on voit beaucoup de personnes témoignant que quand elles ont entendu parler de l'asexualité, ça a changé leur vie parce qu'elles ont compris que ça existait, qu'il y avait toute une communauté, des ressources et des témoignages sur le sujet, ça les a aidés à se comprendre.
Surtout dans le cas de l'asexualité, je pense que ça doit être pesant car quelqu'un d'asexuel va s'entendre dire qu'il a un problème, qu'il est bizarre, qu'il n'a pas trouvé la bonne personne, etc, et tant qu'il ne sait pas que l'asexualité existe, ils et elles doivent se poser plein de questions auxquelles on ne donne pas de réponse - ou pas les bonnes.
Donc c'est important de garder en tête que les étiquettes sont à prendre comme des points de repères et de questionnement dans un large spectre continu.
poo42;4077246 a dit :
Certains font l'amour et y prennent du plaisir...BAH ALORS JE VOIS PAS LE PROBLEME et la nécessité de faire partie d'un groupe...
Finalement, on se retrouve enfermé la dedans...
Ben, eux non plus ne voient pas de problème !
L'asexualité n'est pas un problème, justement, l'idée de cette journée, c'est de faire comprendre qu'il n'y a rien d'anormal ni problématique à être asexuel.
Ce qui est , en revanche, c'est le fait que l'absence de (EDIT
sexualité) désir sexuel soit regardée d'un œil suspicieux, étonné ou moqueur dans notre société.
D'avoir des témoignages dont pas 2 ne se ressemblent, justement, ça aurait tendance à prouver qu'être asexuel "n'enferme" pas dans une nouvelle norme, mais qu'il y a plein de façons d'être asexuel, qu'on peut s'y identifier un peu, pas du tout ou complètement, et qu'il n'y a pas de "vrais" ni de "faux" asexuels. Juste des gens qui partagent le fait de ne pas ressentir de désir sexuel. Si des gens ressentent le besoin de se baser là-dessus pour faire un groupe, dans le respect de chacun, c'est plutôt positif, non ?