Sexer dans la bagnole donne de nombreuse occasions de se faire gauler.
Avec mon José nous cherchions un endroit tranquille pour baiser en pleine journée.Complètement fauchés et bien décidés à ne pas payer l’hôtel (on avait déjà testé, c'était juste bizarre, incongru,cher et un petit peu glauque) on a juste roulé jusqu'à sortir de la ville et arriver à la "campagne", dans un coin franchement paumé.
On voit un champ avec un petit chemin qui s'éloigne de la route principale pour bifurquer derrière un bosquet d'arbre.
On y va. Résultat: caché de la route, suffisamment loin pour avoir le temps d'entendre une voiture arriver, avec des champs à perte de vue, plus ou moins entouré de forêt. Banco.
On commence notre affaire, on garde un peu nos fringues, j'avais une grande robe d'été. Une guêpe passe sous ma robe, me pique.
Je cris, retire ma robe, on rigole, mais comme on est des gros lapins, pas perturbés pour un sous on remets ça.
Et là, magie.
Une famille au complet (papa, maman, mouflet1 et moufet2) passe à 1 mètre de la voiture en vélo.
Sans nous voir.
J'ai pouffé de rire. José, beaucoup plus au courant de la loi que moi (attentat à la pudeur et tout le bordel), c'est empressé de me mettre une main sur la bouche et d'arrêter de respirer jusqu'à ce que notre joyeuse famille de cycliste se soit barrée.
Bon, après ça, ça nous a calmé, on est rentré. Et on a décidé de ne jamais réitérer ce genre de combine de jour (par contre, de nuit, on a récidivé, et on a beau eut chercher des coins reculés, on s'est retrouvé une fois culs-nu dans les phares d'une bagnole étrangère)
Conclusion: la bagnole c'est le mal (l'inconfort cumule avec le manque d'intimité)