Keanu, je sais que tu me lis, petit timide, alors sache que je crois en toi.
Je croyais en ce retour, c'est visiblement un peu raté, mais c'est pas grave. Ce qu'il y a de bien avec les retours, c'est qu'on peut en faire plein.
Peut-être que ton prochain film sera bien. Peut-être que tu auras des expressions faciales. Peut-être que ce ne sera pas un film d'action bizarre.
Peut-être que tu te rappelleras de la beauté du travail d'acteur et qu'un réalisateur saura extraire de ton corps éternellement jeune la pépite qui, j'en suis sûre, attend son heure.
Oublions déjà ce samouraï de pacotille, Keanu. Un jour tu reviendras. Dans dix ans, cent ans, un millénaire. Je le sais. J'y crois.