Argh je déteste cette étude stupide que mon père ne cessait de me rabâcher avec dégoût lorsqu'il me voyait succomber au plaisir "immédiat".
Lorsque j'étais au cinéma, je mangeais les 3/4 de mes popcorns avant même que le film ne commence, mais c'est à ce moment là que je les savourais le plus, parce que je m'ennuyais et que ça me faisait patienter.
Oui j'aurais probablement fait parti de ses enfants qui mangent le chamallow dans les 10 premières minutes mais je ne suis pas forcément d'accord avec le fait que c'est un manque de maîtrise de soit.
Je vois plutôt ça comme une philosophie de vie. Dans le quotidien, c'est vrai que je suis plutôt du genre à laisser parler mes émotions, à prendre la vie comme elle vient, profiter de l'instant présent en me disant qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver. Mais j'arrive tout de même à "capitaliser" lorsque c'est important.
Après tout est une question de juste milieu. Anticipons l'hiver sans oublier de profiter un peu de l'été quand même... (cf: la cigale et la fourmi)