Pas encore d'enfants, mais je pense que je ferais ni plus ni moins comme mes parents vu que je ne me sentais pas étouffée et que je n'ai jamais trouvé mes parents laxistes à ce sujet. Et comme je vis dans le même milieu campagnard que là où j'ai toujours vécu, je pourrais sans problème faire comme eux, c'est à dire :
- Soit aller à pied avec eux à l'école primaire (si elle n'est pas trop loin bien sûr ^^), ou s'ils sont chez la nounou selon comment on travaillera demander à ce que la nounou les emmènent à pied à l'école (là aussi si c'est humainement possible hein, on est pas des bêtes). Idem pour le retour.
- Une fois l'entrée au secondaire (le collège version Belge), là ça dépendra d'eux : s'ils se sentent à l'aise (moi je l'étais dès la 6ème, mon frère lui était plus craintif au début) ils iront à pied jusqu'au bus (voire jusqu'à leur établissement selon la distance) sinon on les accompagnera, soit à pied si on peut, soit effectivement en voiture si pas d'autres moyens).
Après, ils seront assez grands pour se démerder ^^
Perso, dans la campagne j'ai pas spécialement de crainte, même si j'avoue ne pas avoir envie de laisser mes futurs mômes crapahuter plusieurs km seuls dans la nature (comme le faisait ma mère et ses sœurs, quand sa famille vivait à 8km de l'école). Mais ayant souvent été seule à la maison dès mes 11 ans, sans jamais avoir eu de problèmes et sans jamais avoir eu peur, je ne vois pas pourquoi j’élèverais mes enfants autrement. Mais je ne leur imposerais rien : si l'enfant n'est pas rassuré, justement, je ferais en sorte de ne pas le laisser seul.
Après, je dis ça parce que je vis à la campagne et que j'ai toujours vécu comme ça. J'aurais du vivre en ville, je n'aurais certainement pas eu ce discours je pense. J'en suis même convaincue.
Je finirais juste en rebondissant sur les propos de @
A Kane
à savoir "Je pense pas qu'il y a plus de tarés qu'il y a 50 ans"
> je suis de cet avis : il n'y en a pas plus, juste qu'il y en a plus qui se font pincer parce que les gens parlent. Il n'y a pas si longtemps, une femme violée ne le disait pas, parce que c'était honteux, que plus personne ne voudrais lui parler ou même être en sa présence. C'est juste ça qui a changé. Mais des violeurs, des pédophiles, des enlèvements, il y en a toujours eu ...