Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Le « Julien World Tour » de Julien Blanc arrive en France. On le laisse sévir chez nous ?
"un rapport sexuel non-consenti par les deux (ou plus !) parties est un viol. Céder n’est pas consentir."
Me semble qu'une seule partie c'est déjà bien assez![]()
Si seulement ! Mais à tous les coups, ce qu'il fait doit faire partie des flous juridiques, des actes moralement discutables, mais pas juridiquement condamnables. ça me dégoûte !Mais il n'est toujours pas condamné, lui ?![]()
Ouais, moi je ne suis pas d'accord pour demander l'interdiction de ses "conférences". J'imagine que s'il est pas trop con il va faire très gaffe au contenu pour que rien ne soit susceptible de lui valoir une condamnation judiciaire. Il indique qu'il changera le contenu à chacune de ses apparitions: probablement qu'il modulera ses dires en fonction de la législation du pays, et donc il ne sera pas possible de dire : "Lors de sa conférence dans telle ville (il y a 3 mois/3 ans) il a dit ceci "....": c'est passible de poursuites selon la loi française, il faut l'empêcher de répéter cela à Lyon et à Paris.", puisqu'on ne connaîtra pas le contenu des interventions en France à l'avance. Il aura gagné : "Les feminazis veulent me censurer, c'est ça leur conception de la liberté d'expression en France ? Elles ne sont pas Charlie !" Et il n'aura pas tort. Résultat : position victimaire puissance mille, et débat centré autour de la liberté d'expression plutôt qu'autour de son idéologie et pourquoi elle est fortement critiquable. (Et je serai personnellement d'accord avec lui sur la liberté d'expression, tout en exécrant ce qu'il dit).
En résumé, comme pour Dieudonné, ou pour Exhibit B, je suis tout à fait d'accord pour en parler, lancer le débat, sensibiliser, contre-argumenter, prévenir des répercussions possibles (dangereuses et illégales) de ses propos, mais je pense vraiment que demander formellement l'interdiction de sa venue lui donne du grain à moudre et est contre-productif.
En parler, expliquer, s'adresser au grand public, aux institutions et aux lieux qui l'accueillent oui; Mais sans explicitement exiger la déprogrammation à mon humble avis. Ce n'est pas le rôle de l'état de statuer sans avoir vu le "spectacle" (comme pour Dieudonné - parce qu'après on l'air malin quand tout est balisé et que rien n'est illégal à ce moment X, même si c'est très tendancieux); les spectateurs sont libres : pour se faire un avis il faut connaître, il faut pouvoir aller se faire sa propre opinion soi-même (via ce genre d'articles et le dossier que vous linkez, mais aussi en allant voir ses conférences, des fois qu'on veuille se faire l'avocat du diable. C'est important); les responsables des structures qui l'accueillent ont aussi le droit de décider de lui louer un lieu ou pas, je pense qu'il vaut mieux les sensibiliser en amont, sans réclamer qu'ils changent d'avis mais au contraire qu'ils étudient la question par eux-mêmes. On pourra ensuite dénoncer les noms des dits organismes qui décideront malgré leur choix éclairé de l'accueillir, et cela sera plus légitime je trouve.