Alten, Facebook et des salariés licenciés : la liberté d'expression bafouée
- Initiateur de la discussion Denis
- Date de début
c'est très trèèèèès difficile de monter un dossier d'harcelement moral.
Il faut des preuves et des témoignages des collègues, et là c'est une autre histoire ...
Il faut des preuves et des témoignages des collègues, et là c'est une autre histoire ...
En France, bosser c'est forcément chiant. Ton patron est forcément un salaud qui t'exploite, et si tu dis du mal de lui, tu es un gentil pauvre qui ose enfin s'exprimer contre lui, le méchant riche. Si par contre il réagit, en plus d'être un salaud il brime ta liberté d'expression. Oooh quel scandale. Toi le gentil salarié qui restes dans ta boite que tu détestes parce que c'est bien connu, personne ne trouve jamais aucun travail ailleurs.
Franchement faut arrêter. Un autre regard sur l'entreprise, ça détend aussi. C'est une relation d'équilibre qu'il doit y avoir entre un employeur et son salarié : l'un rapporte de l'argent par son travail, l'autre lui verse un salaire pour ça. Si c'est sur un fond d'irrespect comme les insultes publiques, c'est pas possible. Donc moi je suis plutôt d'accord avec ça. Liberté d'expression oui, mais puisqu'on est dans les grands principes "ta liberté s'arrête là ou commence celle des autres". Question d'éthique.
Franchement faut arrêter. Un autre regard sur l'entreprise, ça détend aussi. C'est une relation d'équilibre qu'il doit y avoir entre un employeur et son salarié : l'un rapporte de l'argent par son travail, l'autre lui verse un salaire pour ça. Si c'est sur un fond d'irrespect comme les insultes publiques, c'est pas possible. Donc moi je suis plutôt d'accord avec ça. Liberté d'expression oui, mais puisqu'on est dans les grands principes "ta liberté s'arrête là ou commence celle des autres". Question d'éthique.
Le me souviens de zoe shepard la jeune fonctionnaire qui s'est fait tapé sur les doigts (et suspendre de ses fonctions) pour avoir publié un bouquin sur les feignasses de la fonction publique...
Moi je n'étais pas à ce stade là, c'etait qu'un petit blog, lu par mes seuls amis (j'ai pas une plume qui affole la blog si vous voyez ce que je veux dire). Ce blog, c'était comme un coup de fil: mes amis lisaient mon blog quand ils voulaient de mes nouvelles. Les nouvelles étaient mauvaises, c'est tout.
Je me suis googeulée pour voir si on pouvait faire le lien entre moi (mon vrai nom) et mon blog (avec un pseudo).
Il fallait aller jusqu'a la 3ème page de réponses pour voir un lien vers mon blog tout ça à cause à cause d'un cousin dans ma liste de contacts qui avait le meme nom de famille que moi.
Mais il n'y avait pas de réponse qui disait
"lien= mon nom avec mon prénom juste à coté+blog"
Là où je veux en venir, c'est que la nana qui voulait ma peau a retenu au cours d'une discussion que j'avais mentionné mon blog (oui je sais c'est pas malin, mais je pouvais pas prévoir à ce moment là qu'elle irait fouiller le web pour le retrouver).
Clairement c'est qu'elle y a mis du temps et de l'energie, vraissemblablement sur son temps de travail pour retrouver mes écrits.
Et plutôt que de m'en parler en direct, elle a choisi d'aller "cafter" au boss comme si on était dans une cour de récré.
Ca donne une idée de la personnalité de la fille.
Mais ça donne aussi une idée du boss qui préfère "gronder" ceux qui disent (pas tout haut, puisque c'était à la base un blog relativement privé) qu'au bureau ca va pas, plutot que "gronder" ceux qui pourrissent l'ambiance et créent un panier de crabe.
Car contrairement à zoé shepard ou la blonde qui dérange, qui elles se sont faites virées car en cdi, moi qui étais en cdd, on a attendu mon dernier jour de travail pour me faire la leçon.
Alors que je tiens à préciser, le boss savait pour le blog au moins une semaine ou deux avant la fin du contrat.
Il allait quand même pas se laisser dicter la loi dans son entreprise par une pauvre fille en cdd...
c'est tellement plus facile de fermer les yeux et de se laisser mener par le bout du nez par les gens influents....
Donc pour paraphraser ce que j'avais dit plus haut dans le forum: pour moi le scandal c'est que les patrons ne prennent pas la mesure de l'importance d'une ambiance seine et aussi de la nocivité des faiseurs de me***
Moi je n'étais pas à ce stade là, c'etait qu'un petit blog, lu par mes seuls amis (j'ai pas une plume qui affole la blog si vous voyez ce que je veux dire). Ce blog, c'était comme un coup de fil: mes amis lisaient mon blog quand ils voulaient de mes nouvelles. Les nouvelles étaient mauvaises, c'est tout.
Je me suis googeulée pour voir si on pouvait faire le lien entre moi (mon vrai nom) et mon blog (avec un pseudo).
Il fallait aller jusqu'a la 3ème page de réponses pour voir un lien vers mon blog tout ça à cause à cause d'un cousin dans ma liste de contacts qui avait le meme nom de famille que moi.
Mais il n'y avait pas de réponse qui disait
"lien= mon nom avec mon prénom juste à coté+blog"
Là où je veux en venir, c'est que la nana qui voulait ma peau a retenu au cours d'une discussion que j'avais mentionné mon blog (oui je sais c'est pas malin, mais je pouvais pas prévoir à ce moment là qu'elle irait fouiller le web pour le retrouver).
Clairement c'est qu'elle y a mis du temps et de l'energie, vraissemblablement sur son temps de travail pour retrouver mes écrits.
Et plutôt que de m'en parler en direct, elle a choisi d'aller "cafter" au boss comme si on était dans une cour de récré.
Ca donne une idée de la personnalité de la fille.
Mais ça donne aussi une idée du boss qui préfère "gronder" ceux qui disent (pas tout haut, puisque c'était à la base un blog relativement privé) qu'au bureau ca va pas, plutot que "gronder" ceux qui pourrissent l'ambiance et créent un panier de crabe.
Car contrairement à zoé shepard ou la blonde qui dérange, qui elles se sont faites virées car en cdi, moi qui étais en cdd, on a attendu mon dernier jour de travail pour me faire la leçon.
Alors que je tiens à préciser, le boss savait pour le blog au moins une semaine ou deux avant la fin du contrat.
Il allait quand même pas se laisser dicter la loi dans son entreprise par une pauvre fille en cdd...
c'est tellement plus facile de fermer les yeux et de se laisser mener par le bout du nez par les gens influents....
Donc pour paraphraser ce que j'avais dit plus haut dans le forum: pour moi le scandal c'est que les patrons ne prennent pas la mesure de l'importance d'une ambiance seine et aussi de la nocivité des faiseurs de me***
Iaoranamoana;1873998 a dit :
Oui, et là il me semble qu'on parle d'un conflit!
Est ce que je suis libre de critiquer publiquement ma boite?
Est ce que mon patron est libre de me virer si je fais ça?
La phrase de Denis ne s'applique évidemment pas dans une relation conflictuelle hiérarchique. Sinon il n'y aurait pas de hiérarchie. Je serais libre de dire à mon patron qu'il est abruti. Lui serait libre de.. ah non, rien, il ferme sa gueule? Bizarre, ma liberté n'étend pas celle de mon patron?
Ayant été mêlée à une affaire similaire, je pense que ce n'est pas une si mauvaise chose dans certains cas. Il en va de l'intelligence de l'utilisateur de Facebook.
Exemple: Je fais partie des gens assez débiles pour rajouter leur collègue et leur patron (oui, c'est vrai, pour ma défense, on est tous jeunes, et beaux dans notre entreprise), mais, je suis assez intelligente pour bloquer les informations que je ne souhaite pas transmettre à ceux qui ne devraient pas y avoir accès. Si je veux critiquer mon entreprise, je ne laisse pas mon mur en visible pour les gens qui ne sont pas mes "amis", ou quand je sais que les personnes concernées pourraient y avoir accès d'une quelconque manière.
À partir du moment où l'entreprise est citée de manière dépréciative sur un emplacement à portée publique (exemple: un compte facebook mal configuré, visible pour tout le monde), l'entreprise à le droit d'appliquer des sanctions. Mais ce n'est que mon avis!
C'est aux gens d'assumer leur responsabilité après.
Il ne faut pas crier la fin de la liberté d'expression. Si vous voulez que vos infos restent secrètes, il faut lâcher Facebook, ou savoir configurer votre profil correctement. J'ai préféré le configurer
Exemple: Je fais partie des gens assez débiles pour rajouter leur collègue et leur patron (oui, c'est vrai, pour ma défense, on est tous jeunes, et beaux dans notre entreprise), mais, je suis assez intelligente pour bloquer les informations que je ne souhaite pas transmettre à ceux qui ne devraient pas y avoir accès. Si je veux critiquer mon entreprise, je ne laisse pas mon mur en visible pour les gens qui ne sont pas mes "amis", ou quand je sais que les personnes concernées pourraient y avoir accès d'une quelconque manière.
À partir du moment où l'entreprise est citée de manière dépréciative sur un emplacement à portée publique (exemple: un compte facebook mal configuré, visible pour tout le monde), l'entreprise à le droit d'appliquer des sanctions. Mais ce n'est que mon avis!
C'est aux gens d'assumer leur responsabilité après.
Il ne faut pas crier la fin de la liberté d'expression. Si vous voulez que vos infos restent secrètes, il faut lâcher Facebook, ou savoir configurer votre profil correctement. J'ai préféré le configurer
.Iaoranamoana;1873998 a dit :
En fait ça marche dans l'autre sens. C'est parce que les autres sont de plus en plus libres que je gagne en liberté.
Exemple : au cours du vingtième siècle, les femmes ont gagné de nombreuses libertés (elles ne sont plus sous la tutelle juridique des hommes, elles ont le droit de vote, elles ont la maîtrise de leur corps par la contraception et le droit à l'avortement, elles font des études, elles travaillent, elles peuvent demander le divorce etc, etc...).
Si la liberté d'un individu s'arrête là ou commence celles des autres, alors ma liberté d'homme a diminué gravement avec l'extension de la liberté des femmes. Certains hommes, un rien rustiques, le pensent peut-être.
Pas moi ! Je suis bien plus libre en vivant parmi des femmes libres que ne l'étaient mes arrières grands-pères, tuteurs de leurs femmes juridiquement infantilisées, condamnés à jouer les patriarches jusqu'au bout de la vie.
Chérieusement tu crois pas qu'en libérant Marie Franche on étendrait quasi à l'infini l'horizon du malheureux Guicheppe ?
Denis;1875499 a dit :.
En fait ça marche dans l'autre sens. C'est parce que les autres sont de plus en plus libres que je gagne en liberté.
Exemple : au cours du vingtième siècle, les femmes ont gagné de nombreuses libertés (elles ne sont plus sous la tutelle juridique des hommes, elles ont le droit de vote, elles ont la maîtrise de leur corps par la contraception et le droit à l'avortement, elles font des études, elles travaillent, elles peuvent demander le divorce etc, etc...).
Si la liberté d'un individu s'arrête là ou commence celles des autres, alors ma liberté d'homme a diminué gravement avec l'extension de la liberté des femmes. Certains hommes, un rien rustiques, le pensent peut-être.
Pas moi ! Je suis bien plus libre en vivant parmi des femmes libres que ne l'étaient mes arrières grands-pères, tuteurs de leurs femmes juridiquement infantilisées, condamnés à jouer les patriarches jusqu'au bout de la vie.
Chérieusement tu crois pas qu'en libérant Marie Franche on étendrait quasi à l'infini l'horizon du malheureux Guicheppe ?
On est d'accord avec ça Denis! Mais là on est dans un autre cas. Tu vois bien que si on donne la "liberté" de licenciement à un patron ça ne marche pas...
JBinDAplace;1874991 a dit :Ayant été mêlée à une affaire similaire, je pense que ce n'est pas une si mauvaise chose dans certains cas. Il en va de l'intelligence de l'utilisateur de Facebook.
Exemple: Je fais partie des gens assez débiles pour rajouter leur collègue et leur patron (oui, c'est vrai, pour ma défense, on est tous jeunes, et beaux dans notre entreprise), mais, je suis assez intelligente pour bloquer les informations que je ne souhaite pas transmettre à ceux qui ne devraient pas y avoir accès. Si je veux critiquer mon entreprise, je ne laisse pas mon mur en visible pour les gens qui ne sont pas mes "amis", ou quand je sais que les personnes concernées pourraient y avoir accès d'une quelconque manière.
À partir du moment où l'entreprise est citée de manière dépréciative sur un emplacement à portée publique (exemple: un compte facebook mal configuré, visible pour tout le monde), l'entreprise à le droit d'appliquer des sanctions. Mais ce n'est que mon avis!
C'est aux gens d'assumer leur responsabilité après.
Il ne faut pas crier la fin de la liberté d'expression. Si vous voulez que vos infos restent secrètes, il faut lâcher Facebook, ou savoir configurer votre profil correctement. J'ai préféré le configurer
Tu as tout compris. Ce n'est pas le problème de la liberté d'expression mais celle de la définition de la correspondance privé, et de la vie privé du salarié. Il faut que le juge puisse voir que c'est vraiment quelque chose de privé, genre un compte ultra sécurisé avec Peu d'ami. La en l'occurrence ce n'était pas le cas, si un des collègue a pu faire remonter l'info, c'est que tout était en vue. Si vous voulez une vie privé supprimez votre compte facebook.
D'ailleurs pour ceux que ça intéresse des photos sur facebook ont été considéré comme preuve dans une affaire de revalorisation de pension, un père avait découvert que sa fille avait un gamin sur la toile, et donc le juge a conclu que c'était au père de son enfant de subvenir à ses besoins. Donc mefiez vous, ne mettez pas n'importe quoi dessus.
Et puis il y a une différence entre injurier et critiquer.
C'est un lieu commun de critiquer son chef/patron, on le fait tous.
C'est un lieu commun de critiquer son chef/patron, on le fait tous.
C'est pas pour la liberté d'expression qu'il faut se battre, c'est contre l'exhibitionnisme naïf.
Je trouve ça assez fou qu'on puisse se permettre d'insulter son patron sur facebook et qu'on s'étonne ensuite des conséquences. Si l'intention est de tenir un blog pour parler de ses journées au boulot, un code est indispensable. Le cas de Zoe Shepherd est clairement différent; le but est un minimum pécunier si je n'm'abuse, c'est peut-être un moyen pour elle se changer de carrière et de se faire reconnaître autrement qu'en faisant 35h par mois.
On n'empêchera jamais un employé de critiquer son patron, parce que c'est inhérent à la relation hiérarchique. J'ai parfois du mal avec cette idée, mais bon. Par contre, un peu de jugeotte ne fait de mal à personne. Sérieusement, faut avoir quel âge pour dire un truc comme "XX a une p'tite bite et pues du cul" sur un facebook alors qu'on a des collègues en amis? Y a une relation de collaborateur à collaborateur, c'est super important qu'il n'y ait pas d'hypocrisie.
(Bon après la délation, ça fait vomir, mais ce sont deux débats différents).
Je trouve ça assez fou qu'on puisse se permettre d'insulter son patron sur facebook et qu'on s'étonne ensuite des conséquences. Si l'intention est de tenir un blog pour parler de ses journées au boulot, un code est indispensable. Le cas de Zoe Shepherd est clairement différent; le but est un minimum pécunier si je n'm'abuse, c'est peut-être un moyen pour elle se changer de carrière et de se faire reconnaître autrement qu'en faisant 35h par mois.
On n'empêchera jamais un employé de critiquer son patron, parce que c'est inhérent à la relation hiérarchique. J'ai parfois du mal avec cette idée, mais bon. Par contre, un peu de jugeotte ne fait de mal à personne. Sérieusement, faut avoir quel âge pour dire un truc comme "XX a une p'tite bite et pues du cul" sur un facebook alors qu'on a des collègues en amis? Y a une relation de collaborateur à collaborateur, c'est super important qu'il n'y ait pas d'hypocrisie.
(Bon après la délation, ça fait vomir, mais ce sont deux débats différents).