Année sabbatique: mode d'emploi et au fait t'en penses quoi?

[AnonymousUser]

Avec du recul et très objectivement je ne pense pas être suffisamment bien dans ma peau, dans mes baskets pour faire une année sabbatique. A mes yeux si je le faisais ce serait juste une forme de fuite des études. En lisant vos témoignages j'ai pu noter que la plupart d'entre vous bien qu'ayant besoin de changer d'air aviez une situation à peu près stable qui vous attendait pour l'année suivante. Je n'ai pas envie de faire des choses pendant un an, voire même de partir pendant un an pour fuir des problèmes qui seront toujours là à mon retour. Actuellement, je ne sais pas si je vais pouvoir poursuivre des études l'an prochain, j'ai déjà fait deux L1 un redoublement n'est donc pas envisageable ni une réorientation sans une dérogation. J'ai posée ma candidature pour des BTS mais je n'ai pas été prise. D'ailleurs en supposant que j'arrive par je ne sais quel miracle à aller en L2, la L2 en question ne m'intéresse pas du tout. Je n'ai pas assez confiance en moi pour arriver à mettre quoi que ce soit en place actuellement. Si je fais une pause actuellement je ne pense pas que ça me soit bénéfique, ce problème sera toujours là même à la fin de l'année prochain. J'aurai due faire ça après mon bac au lieu d'aller bêtement en fac de droit mais c'est fait, c'est fait...

 

[AnonymousUser]

Tu as raison de ne pas vouloir prendre cette décision si tu sens que c'est pour "fuir les études".
Ne le prends pas mal, c'est possible que j'ai tout faux mais j'ai l'impression que tu te bloques complètement parce que tu te dis "je dois absolument faire des études", et limite peu importe lesquelles tant que tu en fais. Il est vrai les études sont importantes mais celles dans un domaine qui te plait, pas juste pour faire quelque chose . Trouver sa voie mets parfois du temps.

Penses-tu que te réengager dans une formation qui ne te plait pas l'an prochain te sera plus bénéfique que de prendre un an pour toi (travailler-partir-te libérer de cette pression des études temporairement), sachant que même en ayant fait des études pendant deux ans, le problème de choix de formation est actuellement toujours le même si j'ai bien compris ? (je ne sais pas si je suis claire)

Ce qui est ironique c'est que je commence tout juste à savoir dans quel domaine j'aimerai étudier. Je n'ai malheureusement pas choisi le plus facile, la comm'. C'est une filière assez élitiste. Avec le temps je crois surtout que je veux exercer un métier où le sens relationnel est primordial. Je sais plus précisément ce que je veux maintenant comment l'avoir est la grande question.

 

[Wolowizzard]

J'ai pris une année sabbatique en 2006-2007 parce que j'étais paumée. Je venais d'aller vivre chez ma mère, ça c'est très mal passé. A la base, je voulais me barrer un an en Angleterre mais faute de thune, je n'ai pas pu. Le peu que j'ai gagné comme argent, c'était pour combler un énorme découvert.

Cette année, je recommence. Sauf que là, je ne suis plus chez ma mère mais je vis avec mon amoureux, en Bretagne, loin de ma mère donc. Je ne vais pas en cours tout simplement pour des raisons géographiques (j'étais en histoire de l'art et la fac d'hda ici est à Quimper donc trop loin de chez moi; il faudrait que je me lève à 5h du mat pour aller en cours à 9h!) et financières (payer 100 euros minimum de trajet mensuel, non). Finalement, c'est plus la distance qui m'a décidé. Je sais que je ne tiendrai pas une année avec des horaires pareils.

Un moment, j'ai pensé m'inscrire à la fac de Brest (c'est à 30 minutes de chez moi) mais les licences là-bas ne m'intéressent guère. Faire une licence pour faire une licence, non plus. Résultat, je me suis dit que je bosserai cette année. J'ai postulé pour plusieurs annonces sur le site du service civique il y a un ou deux mois, j'ai eu des retours plutôt positifs (mais faut pas hésiter à les relancer). Mon premier entretien est le 9 août. Donc, j'espère bosser et je préparerai le concours d'entrée des beaux-arts. J'avoue être assez paumée. Je sais ce que j'aime mais j'ai de plus en plus de mal à étudier: 25 ans et aucun diplôme, un certain nombre de premières années....

 

[bonne&pratique]

Donc, j'espère bosser et je préparerai le concours d'entrée des beaux-arts. J'avoue être assez paumée. Je sais ce que j'aime mais j'ai de plus en plus de mal à étudier: 25 ans et aucun diplôme, un certain nombre de premières années....

Déjà la limite d'âge d'entrée aux beaux arts est 26 ans va falloir se stresser un peu, surtout que ce n'est pas le genre de diplôme qui donne du travail.

Quand tu as vu qu'il n'y avait rien qui te plaisait près de chez toi tu n'as pas songé à déménager ?

 

[Malibu_Stacy]

Personnellement, je ne suis pas très favorable aux années sabbatiques car c'est souvent utilisé mal et ça ne sert à rien sauf à se reposer sur ses lauriers. Je dis bien "souvent" ce qui signifie que je ne suis pas tout à fait contre.

J'ai voté pour la dernière option.

Je pense que ça peut être une bonne chose pour ceux qui ont vraiment besoin de réfléchir à ce qu'ils veulent faire, avant de commencer l'université. Besoin d'1 an de plus pour se connaître mieux et faire un meilleur choix à l'écart de la pression des autres peut-être.

Ou après l'université, certains prennent une année sabbatique pour faire tout ce qu'ils souhaitent faire et n'auront peut-être plus l'occasion de faire quand ils bosseront.

Mais bon, par contre je suis complètement contre quand ça s'éternise. Si on se dit 1 an, c'est 1 an et on reprend sérieux après.
Sinon ça devient de la paresse, ça ne sert à rien et le but fixé est perdu de vue.

Mais personnellement je n'en ai jamais eu besoin, ni envie et j'espère que ça n'arrivera pas
De toutes façons, je ne pense pas que je me laisserais tenter car, pour moi, c'est une perte de temps dans le sens où je sais réaliser mes objectifs tout en bossant ou en allant en cours (et réussir, ça va de soi).

 

[Malibu_Stacy]

Ce qui est ironique c'est que je commence tout juste à savoir dans quel domaine j'aimerai étudier. Je n'ai malheureusement pas choisi le plus facile, la comm'. C'est une filière assez élitiste. Avec le temps je crois surtout que je veux exercer un métier où le sens relationnel est primordial. Je sais plus précisément ce que je veux maintenant comment l'avoir est la grande question.

Lol ton post me fait rire ! Je suis en comm', j'entre en 3ème année à l'université (je suis en Belgique), je fais une orientation presse mais en bachelier, ça reste assez général. Je me déciderai vraiment au master.
Et ici, la comm' est considéré comme le diplôme pour glandeur, pour les nuls qui n'ont pas d'avenir.

Bien sûr, je suis pas une glandeuse ni une abrutie. Je bosse, je réussis mais en bossant beaucoup et mes cours sont loin d'être les plus simples.
Je me demande comment ça se fait qu'il y a cette idée là chez vous

 

[Wolowizzard]

Déjà la limite d'âge d'entrée aux beaux arts est 26 ans va falloir se stresser un peu, surtout que ce n'est pas le genre de diplôme qui donne du travail.

Quand tu as vu qu'il n'y avait rien qui te plaisait près de chez toi tu n'as pas songé à déménager ?

Merci, c'est toujours agréable. J'ai toujours eu le chic pour choisir les voies qui soit-disant "ne donnent pas de travail". Sérieusement, on dirait ma mère. Et j'ai déjà déménagé pour aller en Bretagne. Si j'y suis, c'est pour une raison. De plus, je ne tente pas le concours des beaux-arts de Paris, où il y a effectivement admission jusqu'à 26 ans. Il serait bien d'apprendre le tact mademoiselle.

 

[AnonymousUser]

Pour ma part, je ne pense pas que je vais me lancer dans un avenir proche dans une année sabbatique. C'est vrai que je n'ai pas encore tout réglé mais je ne pense pas avoir besoin de plus de réflexion actuellement. Il faut que je sois dans l'action et partir à l'étranger, bosser pendant 6 mois, 1 an ce serait du temps perdu. Mais je crois que d'ici deux ou trois ans faire une année sabbatique après ma licence ou juste avant ma L3 me serait très bénéfique. Avec du recul j'aurais due faire une année sabbatique après mon bac, j'étais perdue, je n'avais pas assez réfléchie. A l'heure actuelle je ressens certes toujours le besoin de prendre du temps pour moi mais ma situation n'est pas appropriée. J'ai 20 ans deux L1 derrière moi, si je dois partir, bosser pendant un temps, faire des stages, un service civique je veux que ce soit avec un esprit léger. Si je me lançais actuellement dans une année sabbatique je sais que je culpabiliserais à longueur de temps sur le fait qu'à la rentrée j'en serai au même point dans l'avancée de mes études. Comme tu le dis Merryg ça peut être très enrichissant pour quelqu'un qui ne sait pas ce qu'il veut faire . Je sais ce que je veux faire maintenant, des idées, des projets sont là et je veux les réaliser avant de me lancer. Je préfère poursuivre mes études pendant un ou deux ans avant de prendre une année sabbatique, pour y réfléchir,savoir ce que je vais faire pendant ce temps. Je préfère attendre pour y réfléchir de façon approfondie.

 

[Violine]

Je suis dans le cas, où "j'hésite" aussi de faire une année sabbatique. Je vais la faire quand même, car en ce joli mois d'août, il serait chaud de seulement se préparer à faire des examens d'entrée théâtraux ff:

Ce qui me fait le plus peur, ce n'est pas de ne pas arriver au bout de mes objectifs (avec le temps j'ai appris qu'il me restera toujours des objectifs en suspend héhé), mais plutôt la solitude. Évidemment pendant que je resterai peinarde à chercher du boulot ou à me demander si je n'irais pas visiter une ville, il restera mes amis proches qui eux seront universitaires et me regarderont comme "la fille qui n'a pas de chance". Même mon mec j'ai peur qu'il me méprise au final ou que ses futurs amis qui réussissent à mort leur étude me regarde avec cet air qui dit "petite paumée".

Et sinon, j'aurais peur de la dépression aussi. Mais quand je vois qu'il y en a entre vous qui s'en sont bien sortie dans leur année sabbatique, ça me donne du courage

 

[Carolyna]

Moi je fais partie de celles qui se posent la question.
Je viens d'obtenir ma licence en physique et même si j'ai postulé à des master pour la rentrée je ne suis pas sûr d'être prise donc je me dit qu'il va falloir que je trouve autre chose à faire. J'ai pensé au service civique, et à trouver un job.
Le truc c'est qu'en plus de douter d'être acceptée, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment ce que je veux faire.
J'ai toujours imaginé découvrir un jour ma vocation, un peu comme ceux qui savent depuis longtemps qu'ils veulent faire tel ou tel métier. Et moi depuis le lycée, j'attends toujours de trouver ma voie. Je sais que voir mes amis être sûrs de leur avenir m'a mis le pression et c'est pour ça que j'ai tenté de trouver ma voie. Mais aujourd'hui, après ma licence, je ne suis pas sûr de m'être bien orientée.

Aujourd'hui, je pense avoir besoin de faire le point, trouver vraiment ma motivation dans la vie afin de ne pas commencer un master qui ne va peut être pas me plaire.
Cependant, j'ai peur de me lancer dans une année sabatique car je me demande si cela va vraiment me servir. Il faut aussi que j'arrive à affronter le regard des autres si je me lance dans cette voie.

Désolée d'avoir écris autant, je pense que j'avais besoin de partager ça ! En tous cas c'est rassurant de voir que pour certaines Madz l'année sabatique a été constructive.

 

[Wolowizzard]

J'ai pensé au service civique, et à trouver un job.
Le truc c'est qu'en plus de douter d'être acceptée

Qui ne tente rien n'a rien! Au service civique, les organismes ont l'air très demandeurs de bonnes volontés!

 

[Dumdy]

Je pense faire une année sabbatique après le bac, tout simplement car mes études couteront cher, et j'ai besoin de les financer.
Mais ça ne fait pas "mauvais genre" de faire une année sabbatique ? Je veux dire, imaginons que je fasse mon année sabbatique, que j'amasse un peu d'argent pour mes études, et que je fasse une demande pour entrer dans une école, les gens ne vont pas s'interroger sur pourquoi j'ai eu mon bac un an auparavant ?