Personnellement j'ai été élevée par une mère bipolaire et un papa asperger (le super combo oui ! ) avec ma sœur. Je trouve que c'est assez égoïste de faire un reportage sur le point de vue maman, car quand on met quelqu'un au monde on doit avant tout penser au bien être de l'enfant, et là où sont les témoignages dans l'article des enfants de bipolaires ?
Notre enfance a été une catastrophe, entre maltraitance, coups et abandon. Tout ça pour répondre au désir égoïste d'une personne qui ne pouvait pas être une bonne mère à cause de sa maladie. Je ne trouve pas normal qu'on incite des gens qui ont des gros soucis, et qui ont de fortes chance de les transmettre à leurs enfants (voir de bousiller leurs vie) à mettre la culpabilité de côté. On a en devoir, en tant qu'adultes, de se poser la question du bien-être de l'enfant. Et si la maladie ne permet pas de l'assurer, oui c'est nul et injuste, mais il faut surtout chercher à régler la maladie plutôt que d'y aller en mode "on verra bien". Tout le monde n'a pas l'étoffe pour être astronome, président, ou parent.
Nous en voudrons toujours à nos parents de nous avoir mis au monde dans ces conditions, même si maintenant maman est traitée et vit beaucoup plus sereinement, et pour moi ça règle la question puisque j'ai hérité en partie des deux parents : pas d'enfants. Mon père asperger a aussi été catastrophique, empirant forcément la maladie de maman. Ils venaient déjà tous les deux de familles très dysfonctionnelles, donc malheureusement c'est complètement héréditaire et c'est aussi quelque chose dont je leur en veux.
Notre enfance a été une catastrophe, entre maltraitance, coups et abandon. Tout ça pour répondre au désir égoïste d'une personne qui ne pouvait pas être une bonne mère à cause de sa maladie. Je ne trouve pas normal qu'on incite des gens qui ont des gros soucis, et qui ont de fortes chance de les transmettre à leurs enfants (voir de bousiller leurs vie) à mettre la culpabilité de côté. On a en devoir, en tant qu'adultes, de se poser la question du bien-être de l'enfant. Et si la maladie ne permet pas de l'assurer, oui c'est nul et injuste, mais il faut surtout chercher à régler la maladie plutôt que d'y aller en mode "on verra bien". Tout le monde n'a pas l'étoffe pour être astronome, président, ou parent.
Nous en voudrons toujours à nos parents de nous avoir mis au monde dans ces conditions, même si maintenant maman est traitée et vit beaucoup plus sereinement, et pour moi ça règle la question puisque j'ai hérité en partie des deux parents : pas d'enfants. Mon père asperger a aussi été catastrophique, empirant forcément la maladie de maman. Ils venaient déjà tous les deux de familles très dysfonctionnelles, donc malheureusement c'est complètement héréditaire et c'est aussi quelque chose dont je leur en veux.