Je comprends mieux où vous voulez en venir toutes les deux, et en effet, ça ne sent pas l'épanouissement à plein nez.
Perso j'ai donc la hantise inverse (ou presque) : je suis, après un gros burn out, retournée vivre dans la ville de mon adolescence, et lorsque je croise des personnes qui vont de "anciens potes perdus de vue" à "personnes du paysage à qui tu parlais finalement peu" jusqu'aux "personnes qui se conduisaient comme des merdes avec toi", je redoute toujours ce moment de jugement ultime. J'ai tenté des trucs mais je ne peux pas me vanter d'avoir pu accomplir toutes les choses que je voulais et je sais que mon visage marque, comme tu dis
@Nastasja certaines tristesses ou frustrations. Et dans ces moments il est un peu relou de se farcir les brochures de voyages de mes interlocuteurs, leurs séjours ici et là, leurs super tafs qui découlent de leurs supers écoles et surtout leur dynamisme général (quand j'ai moi l'impression d'être un héros parce qu'aujourd'hui j'ai eu assez de motiv' pour faire la vaisselle).
Après, les rencontres de noel que vous décrivez restent assez hardcore !