Ces séries qui m'inspirent et me dépriment - Jack & the TV
- Initiateur de la discussion Jack Parker
- Date de début
Moi c'est exactement comme ça que je fonctionne.
J'ai envie de faire mille choses, et j'en fais aucune. A la place je mate des séries aussi.
Surtout que je suis en plein flip parce que j'arrive à la fin de mes études et je remet TOUT en question. Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? Est-ce que 'j'aurai pas préféré faire ça? Je peux quand même pas me réorienter à 23 ans? Bref c'est l'enfer!
On m'a dit de me fixer des objectifs, genre un à la fois, plutôt que de vouloir tout faire. Prendre un objectif, et faire un plan, s'organiser pour l'atteindre. Paraît que ce qui peut nous sauver de cette situation, c'est l'organisation.
J'ai envie de faire mille choses, et j'en fais aucune. A la place je mate des séries aussi.
Surtout que je suis en plein flip parce que j'arrive à la fin de mes études et je remet TOUT en question. Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? Est-ce que 'j'aurai pas préféré faire ça? Je peux quand même pas me réorienter à 23 ans? Bref c'est l'enfer!
On m'a dit de me fixer des objectifs, genre un à la fois, plutôt que de vouloir tout faire. Prendre un objectif, et faire un plan, s'organiser pour l'atteindre. Paraît que ce qui peut nous sauver de cette situation, c'est l'organisation.
C'est pas specialement les series qui me font prendre conscience de tout ça moi, mais sinon je suis exactement pareille, une perfectionniste enthousiaste mais jamais satisfaite et flemmarde. Toujours pleins d'idées, pleins d'envie, mais quand il s'agit de s'y mettre, y a plus personne.
Et j'ai des moments où vraiment, je me deteste pour ça. C'est assez terrible quand ça nous revient dans la gueule je trouve, et qu'on veut changer ça mais qu'on y arrive pas. Jcrois que c'est un des trucs qui me blesse le plus, dans ma relation avec moi-même \o/
Surtout que ça n'était pas toujours comme ça, en tout cas pour moi. Jme souviens d'une époque où jpouvais ecrire facilement, tous les soirs, et où j'y prenais du plaisir, et même si j'étais pas toujours satisfaite de ce que je faisais, ça arrivait, et au mois jme sentais pas "nulle".
Maintenant, pour pondre la moindre page, il me faut quasiment des semaines. J'arrive plus tellement à me mettre à l'écriture si j'ai pas un créneau de plusieurs heures de libres devant moi, je passe mon temps à pietiner...
Et donc ouai, retour à la culpabilisation à chaque journée qui passe, quand en fin de soirée, tu te retournes sur ce que t'as fait. "Rien.". Youpi, tu viens de passer ta soirée à scroller sur tumblr, a regarder des videos de chat sur youtube, a enchainer des vieilles series ou a compter tes cheveux... Alors que si ça se trouve, en te bottant le cul, t'aurais peut-etre pu, je sais pas moi, ecrire genre le prochain prix GONCOURT quoi.
Et j'ai des moments où vraiment, je me deteste pour ça. C'est assez terrible quand ça nous revient dans la gueule je trouve, et qu'on veut changer ça mais qu'on y arrive pas. Jcrois que c'est un des trucs qui me blesse le plus, dans ma relation avec moi-même \o/
Surtout que ça n'était pas toujours comme ça, en tout cas pour moi. Jme souviens d'une époque où jpouvais ecrire facilement, tous les soirs, et où j'y prenais du plaisir, et même si j'étais pas toujours satisfaite de ce que je faisais, ça arrivait, et au mois jme sentais pas "nulle".
Maintenant, pour pondre la moindre page, il me faut quasiment des semaines. J'arrive plus tellement à me mettre à l'écriture si j'ai pas un créneau de plusieurs heures de libres devant moi, je passe mon temps à pietiner...
Et donc ouai, retour à la culpabilisation à chaque journée qui passe, quand en fin de soirée, tu te retournes sur ce que t'as fait. "Rien.". Youpi, tu viens de passer ta soirée à scroller sur tumblr, a regarder des videos de chat sur youtube, a enchainer des vieilles series ou a compter tes cheveux... Alors que si ça se trouve, en te bottant le cul, t'aurais peut-etre pu, je sais pas moi, ecrire genre le prochain prix GONCOURT quoi.
C'est pour ça que ça m'épate quand je vois toutes ces séries que vous engloutissez, je peux pas m'empêcher de me demander "mais elles ont une vie à côté de ça ?".
J'ai eu ma période aussi, ne pas pouvoir passer une journée sans regarder un (deux) film ou un (trois) épisode, mais voilà après ya plus le temps pour rien. J'ai pas tellement de vie sociale avec le monde exterieur donc pas de problème à ce niveau là, mais rien que pour une hygiène de vie saine, bien manger et pas à la va vite, prendre le temps de cuisiner, se coucher et se lever pas trop tard... et surtout prendre du temps pour soi et créer. Là je me sens efficace et pas dispersée un peu partout. (mais des fois je recraque)
Sinon oui, ce qui m'agace souvent dans les films ou séries c'est ça
J'ai eu ma période aussi, ne pas pouvoir passer une journée sans regarder un (deux) film ou un (trois) épisode, mais voilà après ya plus le temps pour rien. J'ai pas tellement de vie sociale avec le monde exterieur donc pas de problème à ce niveau là, mais rien que pour une hygiène de vie saine, bien manger et pas à la va vite, prendre le temps de cuisiner, se coucher et se lever pas trop tard... et surtout prendre du temps pour soi et créer. Là je me sens efficace et pas dispersée un peu partout. (mais des fois je recraque)
Sinon oui, ce qui m'agace souvent dans les films ou séries c'est ça
A coup sûr le perso un peu à part, solitaire ou marginal finit avec pleins de coupains et coupines et se range dans le clan des gens normaux. Comme si c'était pas concevable qu'il puisse finir seul mais heureux.
Haha, je m'enfile pas mal de séries aussi (quoi que sûrement moins que d'autres) mais je n'ai pas le temps !! Taf à plein temps, fac le soir, sortie de temps en temps (all work and no play...) du coup quand je peux me poser pour mater quelques épisodes en slip, putain mais je kif quoi !! Je l'assume à 100% en mode "j'l'ai trop mérité quoi" 
C'est un peu comme si mon double feignant disait à mon moi sérieux "c'est la teuf, ce soir je ne fais RIEN si j'veux, tu vois t'as vu, c'est moi le chef !"
Raaahh, pendant les vacances de Noël passées j'ai découvert Criminal Minds et j'ai vu presque l'intégralité des épisodes d'un coup, c'était tellement bien......
C'est un peu comme si mon double feignant disait à mon moi sérieux "c'est la teuf, ce soir je ne fais RIEN si j'veux, tu vois t'as vu, c'est moi le chef !"
Raaahh, pendant les vacances de Noël passées j'ai découvert Criminal Minds et j'ai vu presque l'intégralité des épisodes d'un coup, c'était tellement bien......
Je me retrouve totalement dans cet article ! (encore un)
Excellente définition : "Je me bats entre une flemme tenace et un perfectionnisme mal exploité." tout moi...
C'est rassurant -quoique si on pense qu'il y a toute une part de la société qui est perfectionniste tout en étant improductive, c'est un peu dommage.
Même après avoir découvert tous ces maux (qui sont liés) : la dispersion, le perfectionnisme, la procrastination, manque de confiance... c'est difficile de lutter contre, et assez décourageant (..tiens).
Les séries TV c'est trop bittersweet, réconfortant sur l'instant, mais après ..le retour à la dure réalité... (encore plus après un marathon)
Je pense que les séries TV on toujours été un refuge pour moi, et éviter la vraie vie.
J'oublie ma vie où je n'entreprend rien, et à la place je vis par procuration de fascinantes vies (professionnelles, amoureuses!..), avec des personnages charismatiques (et agréables à l'oeil), des dialogues intelligents et bien construits (comme dans Gilmore Girls), des décors et styles vestimentaires toujours adéquats... Parce que forcément, tout est pensé, bien mené et contrôlé... et en plus, souvent les personnages sont les meilleurs dans ce qu'ils font, alors c'est un peu frustrant que dans la vraie vie ça marche pas aussi bien. Donc, ça pousse au perfectionnisme tout en décourageant.
J'ai toujours voulu faire un tas d'activités sportives et culturelles par exemple : guitare, danse, dessin, photo, Tae Kwon do (parce que Buffy)... ou apprendre des tas de choses, parce que je ne suis pas assez calée en physique, culture geek, filmique... (frustration avec TBBT, Chuck, Community...) (vous avez-dit dispersion ?)
Donc, quand j'ai appris pour Lena Dunham, j'ai pensé exactement pareil ! Et ça m'a bien remis à ma place, c'est énervant les gens talentueux qui concrêtisent et réussissent, surtout ceux qui ont le même âge, où pire, quand ils sont plus jeunes... Y'a aussi Dan Harmon qui m'agace par sa culture et sa créativité... Des modèles de chair et d'os qui inspirent mais dépriment en même temps...
Et puis y'a les personnages fictifs.. j'ai toujours voulu être une Veronica Mars ou une Chloe Sullivan...
C'est un peu râté, pour le moment je mate des séries et surfe sur Internet -en peignoir, en investissant pas mal de temps dans tumblr (la seule activité que j'ai mené à bien dernièrement).
Mais bon, ne pas avoir le temps de profiter de ses visionnages favoris n'est pas une meilleure situation. Parce que le stage "métro-boulo-dodo" provoque une activité cérébrale trèès ralentie (hello robot!). Moins de dispersion, mais pas plus de productivité...
Ps; beaucoup de temps passé sur ce texte alors que bon, c'est quoi la finalité, me faire une autopsychanalyse de plus ?! ^^
Excellente définition : "Je me bats entre une flemme tenace et un perfectionnisme mal exploité." tout moi...
C'est rassurant -quoique si on pense qu'il y a toute une part de la société qui est perfectionniste tout en étant improductive, c'est un peu dommage.
Même après avoir découvert tous ces maux (qui sont liés) : la dispersion, le perfectionnisme, la procrastination, manque de confiance... c'est difficile de lutter contre, et assez décourageant (..tiens).
Les séries TV c'est trop bittersweet, réconfortant sur l'instant, mais après ..le retour à la dure réalité... (encore plus après un marathon)
Je pense que les séries TV on toujours été un refuge pour moi, et éviter la vraie vie.
J'oublie ma vie où je n'entreprend rien, et à la place je vis par procuration de fascinantes vies (professionnelles, amoureuses!..), avec des personnages charismatiques (et agréables à l'oeil), des dialogues intelligents et bien construits (comme dans Gilmore Girls), des décors et styles vestimentaires toujours adéquats... Parce que forcément, tout est pensé, bien mené et contrôlé... et en plus, souvent les personnages sont les meilleurs dans ce qu'ils font, alors c'est un peu frustrant que dans la vraie vie ça marche pas aussi bien. Donc, ça pousse au perfectionnisme tout en décourageant.
J'ai toujours voulu faire un tas d'activités sportives et culturelles par exemple : guitare, danse, dessin, photo, Tae Kwon do (parce que Buffy)... ou apprendre des tas de choses, parce que je ne suis pas assez calée en physique, culture geek, filmique... (frustration avec TBBT, Chuck, Community...) (vous avez-dit dispersion ?)
Donc, quand j'ai appris pour Lena Dunham, j'ai pensé exactement pareil ! Et ça m'a bien remis à ma place, c'est énervant les gens talentueux qui concrêtisent et réussissent, surtout ceux qui ont le même âge, où pire, quand ils sont plus jeunes... Y'a aussi Dan Harmon qui m'agace par sa culture et sa créativité... Des modèles de chair et d'os qui inspirent mais dépriment en même temps...
Et puis y'a les personnages fictifs.. j'ai toujours voulu être une Veronica Mars ou une Chloe Sullivan...
C'est un peu râté, pour le moment je mate des séries et surfe sur Internet -en peignoir, en investissant pas mal de temps dans tumblr (la seule activité que j'ai mené à bien dernièrement).
Mais bon, ne pas avoir le temps de profiter de ses visionnages favoris n'est pas une meilleure situation. Parce que le stage "métro-boulo-dodo" provoque une activité cérébrale trèès ralentie (hello robot!). Moins de dispersion, mais pas plus de productivité...
Ps; beaucoup de temps passé sur ce texte alors que bon, c'est quoi la finalité, me faire une autopsychanalyse de plus ?! ^^
Chez moi ce genre de frustration apparaît le plus souvent quand je dessine, je suis une grande fan de comics, et j'adore en dessiner les persos, seul problème c'est que quand je vois les oeuvres de Michael Turner ou Mark Silvestri, je fais tout ce que je peux pour m'en inspirer, sauf qu'au bout d'un moment j'ai l'impression de ne pas avoir MON propre style... et là : FRUSTRATION!
Ceci d'applique également à tout ce qui concerne le DIY : j'ai plein d'idées et la minute d'après je suis devant mon pc en mode Petit Scarabée
Ceci d'applique également à tout ce qui concerne le DIY : j'ai plein d'idées et la minute d'après je suis devant mon pc en mode Petit Scarabée
Good Morning England. Si un jour je dois vivre dans un bateau, avec comme job de passer des vinyles deux heures par jour, et le reste du temps fumer des clopes entre deux bieres avec une bande de potes, je crois bien que je serais pleinement heureuse.
Sauf que j'habite en Anjou dans un T3
Sauf que j'habite en Anjou dans un T3
Moi j'ai le même genre de sentiment quand je regarde des personnes réelles aussi.
Genre pour l'instant avec Roland Garros, ça me déprime de savoir que certains joueurs n'ont qu'un an en plus que moi, comme Djokovik.
Je me dis qu'eux ils en sont déjà là dans leur vie et moi je ne sais pas ce que je vais faire..
Bref, ce genre de sentiment peut venir de beaucoup de situations. Mais l'important c'est de relativiser et de ne pas se décourager !
Genre pour l'instant avec Roland Garros, ça me déprime de savoir que certains joueurs n'ont qu'un an en plus que moi, comme Djokovik.
Je me dis qu'eux ils en sont déjà là dans leur vie et moi je ne sais pas ce que je vais faire..
Bref, ce genre de sentiment peut venir de beaucoup de situations. Mais l'important c'est de relativiser et de ne pas se décourager !
je ne me sens pas coupable de passer mon temps devant les séries/films puisqu'après j'en fais des critiques. et puis j'ai une vie sociale à côté donc je n'ai pas l'impression de vivre par procuration
(parce que bon qui a envie de s'écraser sur une île déserte avec des méchants partout ? )
par contre ! ya 2 ou 3 ans j'ai commencé à joué aux Sims et ça a été le début de la fin. je faisais que ça. et ya rien de pire que de faire vivre des personnages virtuels pendant que toi tu n'avances pas et que tu n'as pas de vie sociale ! quand je m'en suis rendu compte j'ai tout de suite arrété
(parce que bon qui a envie de s'écraser sur une île déserte avec des méchants partout ? )
par contre ! ya 2 ou 3 ans j'ai commencé à joué aux Sims et ça a été le début de la fin. je faisais que ça. et ya rien de pire que de faire vivre des personnages virtuels pendant que toi tu n'avances pas et que tu n'as pas de vie sociale ! quand je m'en suis rendu compte j'ai tout de suite arrété
"Je me bats entre une flemme tenace et un perfectionnisme mal exploité, deux énormes obstacles à ma productivité dont je n’arrive pas à me débarrasser."
Pareil, c'est exactement ça. Ca fait un moment que je me dis que mon manque de productivité est lié à un trop grand perfectionnisme, mais là c'est parfaitement bien résumé.
Et puis pareil avec internet, depuis que j'y traine je suis moins productive, je passe mon temps à regarder tout et n'importe quoi, pas toujours des trucs inutiles, je bouffe des tas d'images, mais au final j'en fais rien.
Je suis des etudes d'arts et paradoxallement, depuis que je suis dans ce genre d'école, j'ai l'impression que j'ai jamais aussi peu dessiné, pour moi meme... Y'a comme un blocage. L'envie de faire pleins de trucs, mais ça reste toujours à l'état de pensée.
Et au final à force de rien faire, on se demande si on est encore capable de quelque chose.
Pareil, c'est exactement ça. Ca fait un moment que je me dis que mon manque de productivité est lié à un trop grand perfectionnisme, mais là c'est parfaitement bien résumé.
Et puis pareil avec internet, depuis que j'y traine je suis moins productive, je passe mon temps à regarder tout et n'importe quoi, pas toujours des trucs inutiles, je bouffe des tas d'images, mais au final j'en fais rien.
Je suis des etudes d'arts et paradoxallement, depuis que je suis dans ce genre d'école, j'ai l'impression que j'ai jamais aussi peu dessiné, pour moi meme... Y'a comme un blocage. L'envie de faire pleins de trucs, mais ça reste toujours à l'état de pensée.
Et au final à force de rien faire, on se demande si on est encore capable de quelque chose.
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