C'est tellement tout à fait ça ! J'aurais pu écrire le même article (mais en moins bien).
Pour moi les partiels, ça se passe toujours de la même manière...
Trois semaines avant...
Bon, cette fois, je fais ça bien, je m'y mets dès demain, tous les jours je révise un peu, et j'aurais plus qu'à jeter un dernier coup d'oeil la veille du partiel pour que ce soit cool.
Une semaine avant...
Ok, ne pas paniquer je suis large. Mais faut que je commence à lire les oeuvres là ! (Je suis une saleté d'étudiante en Lettres).
Bachotage intense pendant une semaine, lecture des oeuvres au programme en accéléré, révision des cours la veille de chaque partiel.
Le jour du partiel...
6h00 : Réveil en sursaut, quelle heure il est-j'ai raté mon partiel-je vais raté ma vie-quelle heure il est ?
Je me rendors pour une heure.
7h00 : Je suis bien plus crevée qu'une heure plus tôt parce que j'ai repris un cycle de sommeil que j'ai coupé en plein milieu. Je me lève dans le gaz, je bois mon thé et j'y vais. Sur la route, je tente de me remémorer tout ce que je sais du cours... Je me rappelle que je ne sais rien.
7h55 : J'ai envie de mourir en voyant le major de promo paniquer et tous mes petits camarades avec douze fiches de révision sous le bras. Une fois sur deux, je m'aperçois que j'ai oublié les oeuvres à la maison - la fois sur deux où on y a droit -, et encore, quand j'ai pris la peine de les acheter (les ebooken torrent acquis légalement, c'est moins cher).
8h00 : Je lis le sujet. Je comprends rien. Je cherche des yeux quelqu'un aussi désespéré que moi et je partage ma détresse avec lui par un grand dialogue visuel. Je me sens soutenue.
8h02 : Je relis le sujet, je le recopie sur mon brouillon, j'entoure tous les mots, je comprends toujours rien.
8h05 : Je re-recopie le sujet sur mon brouillon, j'entoure uniquement les mots importants, la logique du sujet m'apparaît doucement.
8h10 : Je tente une ébauche de plan. Je me rends compte que si j'avais mieux bossé, j'aurais des choses pour remplir mes grandes parties (qui sont pertinentes j'en suis sûr... si seulement j'avais de quoi les remplir !)
Je passe alors deux heures et demi à m'arracher les cheveux, entrecoupés de moment où j'imagine des trucs à la JD dans Scrubs et où je regarde bosser mes petits camarades en me massant les poignées. Au bout de deux heures et demi, j'active la cadence, pas parce que je suis en retard, mais parce que j'en ai trop marre, trop envie de fumer, des trucs à faire après le partiel, bref, envie de sortir de là.
Au bout de trois heures, je sors et j'appelle ma mère pour lui raconter mes malheurs, et la prévenir d'une catastrophe potentielle (elle le prendra mieux quand la catastrophe arrivera vraiment si elle a été prévenue).
Je rentre chez moi, en me jurant qu'au prochain semestre, je bosse sérieusement.
Je le fais pas.
Pour moi les partiels, ça se passe toujours de la même manière...
Trois semaines avant...
Bon, cette fois, je fais ça bien, je m'y mets dès demain, tous les jours je révise un peu, et j'aurais plus qu'à jeter un dernier coup d'oeil la veille du partiel pour que ce soit cool.
Une semaine avant...
Ok, ne pas paniquer je suis large. Mais faut que je commence à lire les oeuvres là ! (Je suis une saleté d'étudiante en Lettres).
Bachotage intense pendant une semaine, lecture des oeuvres au programme en accéléré, révision des cours la veille de chaque partiel.
Le jour du partiel...
6h00 : Réveil en sursaut, quelle heure il est-j'ai raté mon partiel-je vais raté ma vie-quelle heure il est ?
Je me rendors pour une heure.
7h00 : Je suis bien plus crevée qu'une heure plus tôt parce que j'ai repris un cycle de sommeil que j'ai coupé en plein milieu. Je me lève dans le gaz, je bois mon thé et j'y vais. Sur la route, je tente de me remémorer tout ce que je sais du cours... Je me rappelle que je ne sais rien.
7h55 : J'ai envie de mourir en voyant le major de promo paniquer et tous mes petits camarades avec douze fiches de révision sous le bras. Une fois sur deux, je m'aperçois que j'ai oublié les oeuvres à la maison - la fois sur deux où on y a droit -, et encore, quand j'ai pris la peine de les acheter (les ebook
8h00 : Je lis le sujet. Je comprends rien. Je cherche des yeux quelqu'un aussi désespéré que moi et je partage ma détresse avec lui par un grand dialogue visuel. Je me sens soutenue.
8h02 : Je relis le sujet, je le recopie sur mon brouillon, j'entoure tous les mots, je comprends toujours rien.
8h05 : Je re-recopie le sujet sur mon brouillon, j'entoure uniquement les mots importants, la logique du sujet m'apparaît doucement.
8h10 : Je tente une ébauche de plan. Je me rends compte que si j'avais mieux bossé, j'aurais des choses pour remplir mes grandes parties (qui sont pertinentes j'en suis sûr... si seulement j'avais de quoi les remplir !)
Je passe alors deux heures et demi à m'arracher les cheveux, entrecoupés de moment où j'imagine des trucs à la JD dans Scrubs et où je regarde bosser mes petits camarades en me massant les poignées. Au bout de deux heures et demi, j'active la cadence, pas parce que je suis en retard, mais parce que j'en ai trop marre, trop envie de fumer, des trucs à faire après le partiel, bref, envie de sortir de là.
Au bout de trois heures, je sors et j'appelle ma mère pour lui raconter mes malheurs, et la prévenir d'une catastrophe potentielle (elle le prendra mieux quand la catastrophe arrivera vraiment si elle a été prévenue).
Je rentre chez moi, en me jurant qu'au prochain semestre, je bosse sérieusement.
Je le fais pas.