Merci pour cet article qui arrive pile au moment de mon "bad" du mois, ça fait du bien !
Surtout la Madmoizelle, Camille il me semble, qui parle de l'imagination, je pensais être la seule à faire ça et je me disais qu'il fallait que j'arrête parce qu'être autant dans son imaginaire, s'inventer une sorte de perso équivalent à nous-même, lui faire vivre des aventures avec plein de love et de happy ending (ou à l'inverse, plein de gore et de mystère mais faut un bon moral la plupart du temps) ce n'est pas considéré comme sain par les autres. Mais c'est le moyen le plus efficace (pour moi) de lutter dans ces moments là, parce que relativiser ça va deux minutes mais je laisse très vite les émotions me submerger, et redevenir objective, relativiser et tout ça devient impossible, j'ai pas ce niveau de contrôle de moi-même.
Niveau confiance en moi et légitimité j'ai encore du chemin (beaucoup), mais un jour j'y arriverai !
Idem, tu n'es pas la seule, moi personnellement, combien de fois quand j'ai regardé une série que j'aimais, je me suis mise à place des personnages, en répétant leur parole, en jouant leur personnage, c'est ce qui m'a donné la passion pour le théâtre, et la justesse de jeu je pense . Et comme en devenant adulte ça a été un peu plus compliqué de le faire, et bien je le fais le soir, je m'imagine une histoire (en général, fantasy médieval) où j'incarne quelqu'un et chaque soir je continue mon histoire de la vieille (le tout en pensée) . Ca m'a toujours fait du bien de faire ça et j'ai longtemps crue que j'étais bizarre ou folle, mais enfaite, je me suis dit que ça ne m'a jamais empêcher d'être bien connecté à la réalité et au monde qui m'entoure, donc ça ne devait pas faire de mal