Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Comment avoir une VRAIE discussion avec ton père
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Comment avoir une VRAIE discussion avec ton père
- Initiateur de la discussion Fab
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Merci beaucoup Fab pour ces beaux conseils 
!
J'ai jamais osé avoir une longue discussion sur la paternité et même sur des sujets sérieux en général (hors débats politiques) du genre la vie/la mort/pourquoi l'humain, avec mon père parce que c'est quelqu'un qui ne parle jamais de lui, qui a tendance à absolument tout garder, qui encaisse les pires nouvelles sans montrer une once d'émotion (en 21 ans je n'ai jamais vu mon père pleurer ou même être triste et ce même à l'annonce d'un décès d'un proche). Et de ce fait j'ai l'impression que ça l'ennuie/le gêne donc j'évite.
Je vais essayer le coup du podcast car je sais qu'il en écoute le matin avant de partir au travail et j'espère que ça marchera ! ^^
!J'ai jamais osé avoir une longue discussion sur la paternité et même sur des sujets sérieux en général (hors débats politiques) du genre la vie/la mort/pourquoi l'humain, avec mon père parce que c'est quelqu'un qui ne parle jamais de lui, qui a tendance à absolument tout garder, qui encaisse les pires nouvelles sans montrer une once d'émotion (en 21 ans je n'ai jamais vu mon père pleurer ou même être triste et ce même à l'annonce d'un décès d'un proche). Et de ce fait j'ai l'impression que ça l'ennuie/le gêne donc j'évite.
Je vais essayer le coup du podcast car je sais qu'il en écoute le matin avant de partir au travail et j'espère que ça marchera ! ^^
Avec mon... quoi? 
J'envie les gens qui arrivent, même sans parler de grandes discussions de fond, à partager des choses avec leur père.
Le mien m'a reconnue, il est vivant, je le vois de temps en temps. Mais pour ma propre sécurité, je dois éviter de lui parler de ma vie personnelle (à titre d'exemple, il ne sait pas que j'ai mon propre appartement même s'il doit s'en douter, il est d'une intelligence redoutable). Je me retrouve face à quelqu'un d'imprévisible, qui peut me faire des réflexions destructrices par plaisir, mais avec qui je dois maintenir un vague lien pour qu'il garde l'illusion du contrôle. Si je coupais les ponts brutalement, ça le mettrait dans une rage folle et je sais trop à quoi ça ressemble pour oser m'y frotter. La justice ne peut rien, car il en est lui-même un acteur (c'est comme les femmes qui cherchent à porter plainte contre leur mari policier violent, ça ne marche pas!).
Je n'ai pu empêcher un rictus douloureux à la lecture des questions... C'est ma jalousie d'une relation normale qui parle, et non pas une critique de l'article, évidemment! Alors s'il vous plaît (c'est pas une injonction, juste un souhait
) pour celles qui le peuvent, osez réduire la distance, poser ces questions, découvrir la personne qui est votre père! Profitez de ces beaux moments ensemble, et donnez de l'espoir aux gens comme moi en partageant vos expériences, vraiment... 
J'envie les gens qui arrivent, même sans parler de grandes discussions de fond, à partager des choses avec leur père.
Le mien m'a reconnue, il est vivant, je le vois de temps en temps. Mais pour ma propre sécurité, je dois éviter de lui parler de ma vie personnelle (à titre d'exemple, il ne sait pas que j'ai mon propre appartement même s'il doit s'en douter, il est d'une intelligence redoutable). Je me retrouve face à quelqu'un d'imprévisible, qui peut me faire des réflexions destructrices par plaisir, mais avec qui je dois maintenir un vague lien pour qu'il garde l'illusion du contrôle. Si je coupais les ponts brutalement, ça le mettrait dans une rage folle et je sais trop à quoi ça ressemble pour oser m'y frotter. La justice ne peut rien, car il en est lui-même un acteur (c'est comme les femmes qui cherchent à porter plainte contre leur mari policier violent, ça ne marche pas!).
Je n'ai pu empêcher un rictus douloureux à la lecture des questions... C'est ma jalousie d'une relation normale qui parle, et non pas une critique de l'article, évidemment! Alors s'il vous plaît (c'est pas une injonction, juste un souhait
) pour celles qui le peuvent, osez réduire la distance, poser ces questions, découvrir la personne qui est votre père! Profitez de ces beaux moments ensemble, et donnez de l'espoir aux gens comme moi en partageant vos expériences, vraiment...
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C'esty quand je lis ce genre d'articles que je me rends compte ( de nouveau ) à quel point la vie qu'on peut avoir nous est propre et comme une chose qui nous paraît évidente ne l'est absolument pas pour d'autres personnes !
Je veux dire, il ne me serait JAMAIS venue à l'idée de faire un article sur ce thème car j'ai toujours eu beaucoup de conversations avec mon père ( du genre qui durent 3h et sur le sens de la vie, de la mort... )
Enfin merci quand même pour cet article, c'est toujours bon de remettre en question certaines évidences, et j'espère qu'il aidera pleins de Madz de se rapprocher de leur père !
Je veux dire, il ne me serait JAMAIS venue à l'idée de faire un article sur ce thème car j'ai toujours eu beaucoup de conversations avec mon père ( du genre qui durent 3h et sur le sens de la vie, de la mort... )
Enfin merci quand même pour cet article, c'est toujours bon de remettre en question certaines évidences, et j'espère qu'il aidera pleins de Madz de se rapprocher de leur père !
Le conseil d'écrire une lettre me semble très utile.
On peut prendre tout notre temps pour poser les mots (alors qu'à l'oral on risque d'oublier ou de s'emporter sur certains points).
Le conseil également d'essayer de comprendre est fondamental.
On a tellement l'habitude de penser instinctivement que "j'ai raison / tu as tort" (que ce soit en famille ou ici dans le militantisme) sans essayer de comprendre l'autre, et en se satisfaisant généralement de l'opinion "non mais il n'y comprend rien, de toute façon" (grosse erreur!), que ça peut effectivement pas faire de mal de se mettre un peu à la place de l'autre, même si c'est difficile...
(Après, dans les cas de parents violents, là évidemment, aucune violence n'est excusable).
On peut prendre tout notre temps pour poser les mots (alors qu'à l'oral on risque d'oublier ou de s'emporter sur certains points).
Le conseil également d'essayer de comprendre est fondamental.
On a tellement l'habitude de penser instinctivement que "j'ai raison / tu as tort" (que ce soit en famille ou ici dans le militantisme) sans essayer de comprendre l'autre, et en se satisfaisant généralement de l'opinion "non mais il n'y comprend rien, de toute façon" (grosse erreur!), que ça peut effectivement pas faire de mal de se mettre un peu à la place de l'autre, même si c'est difficile...
(Après, dans les cas de parents violents, là évidemment, aucune violence n'est excusable).
Mon père est le stéréotype du Daron qui ne montre pas ses sentiments, ne parle que de banalités, rigole si ça devient trop sérieux et laisse sa femme parler à sa place quand il a un truc de grave à nous dire...
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Ces conseils sont intéressants, j'aimerai les avoir connus et appliqués plus tot... Quelqu'un a une planche ouija?
Parfois j'écris des lettres... Mais pas à mon père. A vrai dire, je ne pense pas que ce genre de conseils s'applique à tout type de de personnalité. Il y a des pères plus aimants que d'autres où la discussion est plus facile.
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