Les conseils sont de bons sens, mais tant que les industriels feront des produits dégueulasses, pleins de sucre, de sel et autres nanoparticules, et la publicité qui va avec, l'impact de ce genre d'initiative sera infime.
Par comparaison, pour limiter le tabagisme, le gouvernement avait interdit les pub pour les cigarettes, en plus de donner des conseils. Là, à côté une mesurette (un message informatif, le truc qui a dû coûter 2 euros à lancer), alors qu'on a vrai problème de santé publique.
Si vraiment le but était de stopper l'épidémie d'obésité et d'améliorer la santé des citoyens, ben il faudrait agir à la source :
- interdire les publicités pour les produits industriels
- mettre en place des structures d’accueil de santé gratuite pour aider les gens à se réalimenter correctement.
- mettre les moyens pour obliger/inciter les agriculteurs à se mettre au bio
- encadrer les prix des aliments type légumes et fruits bio. Parce que je suis désolée mais à Paris, le kg de carottes bio à 4 euros, quand c'est pas davantage, c'est pas accessible pour tout le monde.
- Ah oui et j'oubliais l'essentiel : ne pas appauvrir les pauvres pour qu'ils puissent avoir de l'énergie à consacrer à leur alimentation.
On voit bien que quand il s'agit de mettre en place des mesures qui peuvent vraiment avoir des conséquences sur la consommation (comme mettre en place un
étiquetage alimentaire clair sur les produits), les lobbys font pression pour que
rien d'efficace ne soit fait.
Edit : de toute manière, rien de nouveau sous le soleil : les gouvernants privilégient cette manière de renvoyer les gens à une soi-disant "responsabilité individuelle" (alors que le problème est systémique) pour éviter de toucher aux intérêts des financiers. Tu manges mal ? C'est de ta faute, certainement pas celle de ceux qui te proposent des produits qui se rapprochent plus du poison que de l'aliment.