Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Comment j'ai surmonté l'angoisse de passer au tableau
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Comment j'ai surmonté l'angoisse de passer au tableau
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
Et la réponse est invariable et systématique: non!
Et même après des "Ooooooh" et des "alleeeeez!", c'est toujours non.
Le problème c'est que dès le primaire on nous apprend à nous exprimer devant d'autres personnes... Pour être jugé.
La hoooonte si t'as pas retenu ta poésie ou tes tables de multiplicatioooooon !
Ah ça met en confiance c'est sûr.
Encore un net souvenir de cet événement traumatique, où jetée en pâture au tableau, en math (Term S), alors que j'avais décroché depuis longtemps et que ce n'était pas un mystère... la prof s'est mise à faire un laïus sur le fait que je faisais perdre du temps à TOUT LE MONDE, que certains ici avaient encore envie d'avoir un AVENIR, mais que moi VISIBLEMENT je n'avais pas trop à coeur d'avoir mon BAC, que je ne faisais aucun EFFORT, aucun TRAVAIL...
Et moi pleurant debout devant tous mes ptits camarades, déjà suffisamment humiliée de ne pas piger un broc du cours, en plus on me faisait culpabiliser. Heureusement qu'on était un bon groupe de potes et que l'ambiance n'était pas au harcèlement scolaire...
... En fait ce qui m'a guéri de ça, c'est le milieu pro. Où j'ai dû commencer à parler en public non pas pour être évaluée, mais parce que (truc fou) y avait des gens qui voulaient écouter ce que j'avais à dire.
Ben ça change tout.
La hoooonte si t'as pas retenu ta poésie ou tes tables de multiplicatioooooon !
Ah ça met en confiance c'est sûr.
Encore un net souvenir de cet événement traumatique, où jetée en pâture au tableau, en math (Term S), alors que j'avais décroché depuis longtemps et que ce n'était pas un mystère... la prof s'est mise à faire un laïus sur le fait que je faisais perdre du temps à TOUT LE MONDE, que certains ici avaient encore envie d'avoir un AVENIR, mais que moi VISIBLEMENT je n'avais pas trop à coeur d'avoir mon BAC, que je ne faisais aucun EFFORT, aucun TRAVAIL...
Et moi pleurant debout devant tous mes ptits camarades, déjà suffisamment humiliée de ne pas piger un broc du cours, en plus on me faisait culpabiliser. Heureusement qu'on était un bon groupe de potes et que l'ambiance n'était pas au harcèlement scolaire...
... En fait ce qui m'a guéri de ça, c'est le milieu pro. Où j'ai dû commencer à parler en public non pas pour être évaluée, mais parce que (truc fou) y avait des gens qui voulaient écouter ce que j'avais à dire.
Ben ça change tout.
J'avais jamais eu de problème avec ça jusqu'à la prépa, et un prof de physique chimie complètement abusif qui avait décidé que vraiment, ma tête de lui revenait pas. Le temps qu'il m'a fallu pour redevenir fière de mon travail... (euh attend c'est pas encore revenu ça en fait)
J'ai toujours détesté ça parler en public/au tableau/devant du monde.
Ça me stresse, me met la boule au ventre c'est affreux. Le seul truc qui me stresse un peu moins c'est quand je parle à des gens que je sais que je ne reverrai pas. C'est très gênant comme angoisse. Cette année je suis en reprise d'études et je vais avoir des exposés à faire... Bordel que j'ai pas hâte
Sinon comme toi comme Mymy je préfère tellement le travail et le fait de ne plus avoir à penser à rien en fermant la porte du bureau!! Je le savais déjà et je m'en rend encore plus compte cette année où je suis de retour à la fac!
Ça me stresse, me met la boule au ventre c'est affreux. Le seul truc qui me stresse un peu moins c'est quand je parle à des gens que je sais que je ne reverrai pas. C'est très gênant comme angoisse. Cette année je suis en reprise d'études et je vais avoir des exposés à faire... Bordel que j'ai pas hâte
Sinon comme toi comme Mymy je préfère tellement le travail et le fait de ne plus avoir à penser à rien en fermant la porte du bureau!! Je le savais déjà et je m'en rend encore plus compte cette année où je suis de retour à la fac!
Je rejoins les Mad qui, plus haut, comparent le passage au tableau à une humiliation publique. Et si on créait un environnement bienveillant qui permettait à chacun.e de s'exprimer en toute sécurité ? (si vous ne connaissez pas, aller voir la vidéo de "Et tout le monde s'en fout" sur la bienveillance, où est abordée la sécurité psychologique
)
En résumé : On pourrait écouter avec empathie et bienveillance, encourager et féliciter chacun.e pour les efforts fournis lors de cet exercice, et faire de cette façon de fonctionner un réflexe qu'on ré-appliquerait ensuite dans notre vie ? Créer un cercle vertueux donc.
(C'est pas pour demain la veille mais on a le droit de rêver ?)
En résumé : On pourrait écouter avec empathie et bienveillance, encourager et féliciter chacun.e pour les efforts fournis lors de cet exercice, et faire de cette façon de fonctionner un réflexe qu'on ré-appliquerait ensuite dans notre vie ? Créer un cercle vertueux donc.
(C'est pas pour demain la veille mais on a le droit de rêver ?)
Contrairement à @Ellanaaa c'est la prépa qui m'a permis de me détendre en allant au tableau ! Face à des profs bienveillants et confrontée à mes peurs toutes les semaines j'ai fini par les apprivoiser, surtout ce fichu rouge aux joues qui est incontrôlable 
Maintenant je repense à cette prof qui m'a dit d'imaginer mettre de la glace sur les zones que je sens chauffer, et paf le rouge n'augmente pas voire semble diminuer! C'est magique cette technique
Maintenant je repense à cette prof qui m'a dit d'imaginer mettre de la glace sur les zones que je sens chauffer, et paf le rouge n'augmente pas voire semble diminuer! C'est magique cette technique
Honnêtement de mon côté cela n'a fait qu'accentuer mon angoisse et me renfermer un peu plus à chaque fois, le fait de m'obliger à passer. Je le vivais vraiment comme un handicap, je perdais tous mes moyens et je me sentais tellement stupide ! Surtout que les personnes des classes dans lesquelles j'étais n'étaient pas bienveillantes ... Toujours à juger ou se moquer et les profs laissaient faire donc comment se sentir à l'aise dans ce contexte ? Ce n'est qu'une fois arrivée à la fac, avec des personnes plus matures et adultes que j'ai enfin pu apprendre à m' exprimer en public... Et avec brio s'il vous plaît, cela ne me pose plus de problèmes à présent... Alors qu'avant je faisais des crises d'angoisses. Je pense que peut être que pour rendre l'épreuve du tableau moins difficile, les profs devraient favoriser les travaux de groupes lors des cours, on se sent toujours plus à l'aise et c'est plus ludique aussi...
"Bien sûr, certaines personnes souffrent de sérieux troubles de l’anxiété et sont incapables de prendre la parole en public." Il aurait fallu développer ça. Les troubles d'anxiété généralisés, les phobies, ça ne se vit pas et ne se traite pas de la même façon qu'une anxiété "normale".
L'anxiété perso je la vis comme un handicap qui m'empêche de faire des choses relativement banales sans que parfois je puisse parfois mettre le doigt sur ce qui provoque mon angoisse. Mais elle est intense tant par les symptômes physiques que mentaux et mes angoisses sont en permanence dans mon esprit car je suis confuse et en colère contre moi-même, mon cerveau et mon corps. Les oraux bien sûr sont un classique parce qu'en plus de l'angoisse de l'oral il y'a l'angoisse de montrer son anxiété à un public, mais le stress de l'oral est tellement normalisé qu'on ne le prend pas assez au sérieux même avec des cas sévères (et je suis bien d'accord avec le tweet, dans tous les cas on ne devrait pas infliger ça aux élèves, si c'était vécu comme un choix ou un challenge il se pourrait même que ça en encourage plus d'une)
Donc il y'a celleux qui avec le temps et la pratique se débarrasseront de leurs angoisses, et celleux comme moi qui adulte (j'ai 25 ans) rencontreront plus de sources d'angoisses. Et ça ne se soigne pas simplement par l'habitude, en se forçant à sortir de sa zone de confort (expression très chiante quand on la voit comme un impératif), et on peut essayer sans résultat toutes les techniques, toutes les applications sur la cohérence cardiaque. L'anxiété maladive ça se soigne par traitements médicamenteux ou thérapeutiques.
Bon courage à toutes celleux qui viennent de reprendre les cours
L'anxiété perso je la vis comme un handicap qui m'empêche de faire des choses relativement banales sans que parfois je puisse parfois mettre le doigt sur ce qui provoque mon angoisse. Mais elle est intense tant par les symptômes physiques que mentaux et mes angoisses sont en permanence dans mon esprit car je suis confuse et en colère contre moi-même, mon cerveau et mon corps. Les oraux bien sûr sont un classique parce qu'en plus de l'angoisse de l'oral il y'a l'angoisse de montrer son anxiété à un public, mais le stress de l'oral est tellement normalisé qu'on ne le prend pas assez au sérieux même avec des cas sévères (et je suis bien d'accord avec le tweet, dans tous les cas on ne devrait pas infliger ça aux élèves, si c'était vécu comme un choix ou un challenge il se pourrait même que ça en encourage plus d'une)
Donc il y'a celleux qui avec le temps et la pratique se débarrasseront de leurs angoisses, et celleux comme moi qui adulte (j'ai 25 ans) rencontreront plus de sources d'angoisses. Et ça ne se soigne pas simplement par l'habitude, en se forçant à sortir de sa zone de confort (expression très chiante quand on la voit comme un impératif), et on peut essayer sans résultat toutes les techniques, toutes les applications sur la cohérence cardiaque. L'anxiété maladive ça se soigne par traitements médicamenteux ou thérapeutiques.
Bon courage à toutes celleux qui viennent de reprendre les cours
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