En étant (très) introvertie et hypersensible, le cocktail est assez difficile à gérer, en effet. Quand on rencontre une personne tous les six mois (et encore, c'est beaucoup, tout dépend de notre mode de vie, de notre situation, du milieu professionel ou de nos études... un.e étudiant.e par correspondance ou une personne qui recherche un emploi aura plus de difficultés, cela ne signifie pas qu'elle se sent mal toute seule, on peut être indépendant.e mais au bout d'un moment, cela peut devenir pesant car envie de partager avec quelqu'un...), donc quand on rencontre une personne tous les six mois, et que les discussions ont un minimum de profondeur (parfois, on accroche, on jette les masques, on se confie, on vit des émotions ensemble... et donc on s'attache non pas pour des "goûts" commun comme le sport ou les séries mais des expériences de vies où chacun comprend vraiment l'autre, se reconnaît, aime sincèrement la personnalité, l'échange...)... c'est naturel d'espérer, de rêver, de vouloir plus.
J'ai décidé d'assumer ma personnalité, mon attachement, tout en gardant à l'esprit que l'autre fonctionne différemment et en restant attentive aux signes, aux besoins et envies de l'autre pour que l'on soit clairs. Plus on se réprime, plus cela explose. Et oui, il est important de se sentir comblé.e au maximum par sa propre vie parce qu'en cas de déception sentimentale, on ne tombe pas au fond du trou.