La frontière est tellement mince entre bien et mal, et la définition change si vite suivant le contexte.... et le phénomène de groupe a un tel impact, tant par le coté "influence" que par le coté "individuel"... je m'explique, dans un groupe même petit, la décision est collective, donc la responsabilité aussi. Individuellement ça soulage pas mal la conscience, et de plus se faire reconnaitre par ses pairs comme dans le groupe est valorisant (personne n'aime être LE vilain canard de la classe, de la boite etc....)
Personnellement je comprends le fait d'avoir été volontaire pour ce type d'expérience, même si on voit bien qu'ils n'en sont pas sortis indemnes, loin de là. Parce qu'il est facile en effet de dire, moi si y avait la guerre je ferai partie de la résistance. Ou pas... c'est sur que oui faire partie de la résistance c'est plus classe que faire partie des collabo.... ou des passifs, qui ont balancé personne mais n'ont défendu personne.... Sauf que en vrai, dans un vrai contexte, on ferait quoi ????? On chercherait vraiment à se mettre dans la merde jusqu'au cou pour un idéal et sauver des inconnus ? Si on est pas personnellement visés (genre dans le cas du nazisme, si on est pas juifs) on laisse faire car on est pas concernés ? Ou si une opportunité directe ou indirecte de se faire un peu de thune en plus (on est en guerre on oublie pas hein, on a la dalle !) grace à l'ennemi on saute dessus ???
Là tout de suite on dit non biensur, on restera pas sans rien dire, et surtout on se fera pas de profit là dessus... Oui enfin y a 3 ans on vous aurait dit de mettre des fringues technicolor vous auriez sauté au plafond les Mad, alors que l'été prochain tout le monde en portera, ok ça n'a pas la même importance, mais reconnaissez que nous sommes terriblement conditionnées (sans qu'on nous force aucunement) par la société... OK c'est pas la même chose, mais enfin c'est pas tellement différent non plus.
Hélas il est évident que cette expérience démontre que le pire est en nous, que les gens qui tuent ne sont pas des monstres, mais des gens comme nous. Seul le contexte change. Ce qui m'impressionne surtout, c'est à quelle vitesse les gens de cette expérience ont été happés par leur personnage, c'est juste stupéfiant, Et terriblement effrayant, parce que ça aurait pu être moi (alors que pour le technicolor comptez pas sur moi !).
Dans le genre, le livre La part de l'autre, de Schmidt, qui raconte ce que serait devenu le petit Adolphe si les beaux arts ne l'avaient pas jeté. Non Hitler était pas un monstre, ça fait peur, c'était un être humain, comme nous.
Personnellement je comprends le fait d'avoir été volontaire pour ce type d'expérience, même si on voit bien qu'ils n'en sont pas sortis indemnes, loin de là. Parce qu'il est facile en effet de dire, moi si y avait la guerre je ferai partie de la résistance. Ou pas... c'est sur que oui faire partie de la résistance c'est plus classe que faire partie des collabo.... ou des passifs, qui ont balancé personne mais n'ont défendu personne.... Sauf que en vrai, dans un vrai contexte, on ferait quoi ????? On chercherait vraiment à se mettre dans la merde jusqu'au cou pour un idéal et sauver des inconnus ? Si on est pas personnellement visés (genre dans le cas du nazisme, si on est pas juifs) on laisse faire car on est pas concernés ? Ou si une opportunité directe ou indirecte de se faire un peu de thune en plus (on est en guerre on oublie pas hein, on a la dalle !) grace à l'ennemi on saute dessus ???
Là tout de suite on dit non biensur, on restera pas sans rien dire, et surtout on se fera pas de profit là dessus... Oui enfin y a 3 ans on vous aurait dit de mettre des fringues technicolor vous auriez sauté au plafond les Mad, alors que l'été prochain tout le monde en portera, ok ça n'a pas la même importance, mais reconnaissez que nous sommes terriblement conditionnées (sans qu'on nous force aucunement) par la société... OK c'est pas la même chose, mais enfin c'est pas tellement différent non plus.
Hélas il est évident que cette expérience démontre que le pire est en nous, que les gens qui tuent ne sont pas des monstres, mais des gens comme nous. Seul le contexte change. Ce qui m'impressionne surtout, c'est à quelle vitesse les gens de cette expérience ont été happés par leur personnage, c'est juste stupéfiant, Et terriblement effrayant, parce que ça aurait pu être moi (alors que pour le technicolor comptez pas sur moi !).
Dans le genre, le livre La part de l'autre, de Schmidt, qui raconte ce que serait devenu le petit Adolphe si les beaux arts ne l'avaient pas jeté. Non Hitler était pas un monstre, ça fait peur, c'était un être humain, comme nous.