Personnellement, l'émancipation s'est fait progressivement, mais en commençant tôt. Quand j'ai réalisé que je ne pouvais pas compter sur mes parents pour m'aider dans énormément de situations. Pas qu'ils ne le veulent pas, mais des circonstances extérieures (dont une lourde maladie), les en empêche.
Et cette émancipation s'est un jour cristallisée lors d'un dialogue avec ma mère.
Elle était en train de me dire que je n'étais pas une adulte. A ce moment-là, j'avais 25 ans et ça faisait des années que je travaillais, que j'avais mon appart, bref que j'étais indépendante. J'ai commencé par l'accuser de me sortir ça parce que j'étais célibataire et que toute féministe qu'elle soit, ma mère ne me considérerait comme adulte que lorsque je serai "casée". Elle a démenti vigoureusement.
J'ai fini par demander "Ok, alors quand est-ce que tu me considèreras comme adulte ?". Réponse : "Quand tu te comporteras comme telle".
Et là, je me suis figée. Puis très calmement, je lui ai répondu "Ca, ça veut dire que c'est toi qui décide si je suis ou non adulte. Et je ne suis pas d'accord. C'est moi qui décide et je te dis que je suis adulte".
Et je l'ai plantée là (dans la buanderie).
Elle n'a jamais reparlé de ce dialogue, mais par la suite son attitude à changé.
Et cette émancipation s'est un jour cristallisée lors d'un dialogue avec ma mère.
Elle était en train de me dire que je n'étais pas une adulte. A ce moment-là, j'avais 25 ans et ça faisait des années que je travaillais, que j'avais mon appart, bref que j'étais indépendante. J'ai commencé par l'accuser de me sortir ça parce que j'étais célibataire et que toute féministe qu'elle soit, ma mère ne me considérerait comme adulte que lorsque je serai "casée". Elle a démenti vigoureusement.
J'ai fini par demander "Ok, alors quand est-ce que tu me considèreras comme adulte ?". Réponse : "Quand tu te comporteras comme telle".
Et là, je me suis figée. Puis très calmement, je lui ai répondu "Ca, ça veut dire que c'est toi qui décide si je suis ou non adulte. Et je ne suis pas d'accord. C'est moi qui décide et je te dis que je suis adulte".
Et je l'ai plantée là (dans la buanderie).
Elle n'a jamais reparlé de ce dialogue, mais par la suite son attitude à changé.
Pas financièrement, c'est vrai, mais pour le reste pas de soucis. J'ai ma petite fierté, et j'ai décidé peu après ma majorité que je ne voulais pas demander d'aide (vie personnelle, fac, administration, santé, abonnements, problèmes d'ordi...). A y réfléchir, je me suis peut-être trop émancipée ces dernières années : je ne les préviens de presque rien y compris des choses très importantes (c'est ma psy qui m'a convaincu de leur demander de venir à mon opération, à la base j'étais partie pour ne même pas leur parler de ma maladie 
