Commentaires sur 1 personne sur 6 est infertile, selon l’OMS

[Kettricken]

Sans compter qu'on peut être infertile (= très très peu fertile) avec un partenaire et pas avec un autre. Et pas forcément parce que le 1er partenaire est infertile. Juste qu'il y ades combinaisons plus efficaces que d'autres.

 

[doudouillitsa]

@Holy_Raccoon Vraie question, quel est l'intérêt d'essayer de mettre de l'huile sur le feu sans me mentionner et alors que @Louisette_ et moi avons fini notre discussion ? Surtout quand l'échange est resté mesuré et calme.

 

[Kettricken]

Quiconque se sent outré, blessé ou autre ET reporte la faute sur l'autre quand cet autre parle de ce qu'il aimerait POUR elle a un travail sur soi à faire.

Ben.... oui ? Etre infertile, ça cause souvent des blessures intimes assez délicates à gérer. Bien sûr qu'il y a un travail sur soi à faire pour arriver à accepter cet état de fait. Mais ça ne se fait pas en un claquement de doigts, d'autant que l'infertilité peut générer des conséquences pratiques sur le long terme, y compris si on a réussi à avoir un enfant. Et surtout si on en veut plusieurs. Des conséquences qu'il est parfois difficile d'imaginer quand on n'est pas concerné.
Et même quand le travail est fait, même quand les années ont passé, ça peut rester un sujet sensible.

Donc là, tout ce qu'on dit, c'est : quand on parle de ce sujet, qui est généralement douloureux pour les personnes concernées, ben faites attention à pas trop faire de blagues d'entrée de jeu.
On dit juste que c'est pas méga délicat.
Et on a même dit qu'on comprenait que les personnes non concernées ne s'en rendent pas forcément compte, qu'elles ne pensent pas à mal.

 

[Musaraigne]

@Kettricken

Spoiler: HS combinaisons

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[Kettricken]

@Musaraigne Non hélas je n'en ai aucun, c'est simplement des choses qui m'ont été dites par des pros de la PMA et que j'ai lues régulièrement dans les exemples
Et je ne sais pas trop si ces incompatibilités se limitent à des situations de types
- chacun des partenaires à un léger soucis sur un des aspects de la conception, qui serait passé inaperçu avec un partenaire fertile mais les deux soucis ensemble sont un réel obstacle (voir les soucis sont synérgiques)
Ou s'il y a vraiment des incompatibilité du type de celle que tu décris

 

[adita]

et d'ailleurs dans quel monde parallèle la stérilité empêche strictement d'avoir des enfants ?

Dans un monde où les taux d’échec de PMA et de FIV sont élevés (et faut être en possibilité de les faire ce n’est pas le cas de toutes les femmes stériles par ex si pas d’utérus).
Dans un monde où une GPA coûte des dizaines de milliers d’euros en plus d’être illégale en France et de poser de sérieuses questions ethiques.
Et dans un monde où quand tu te lances dans une demande d’adoption tu as 30 à 50% de chance d’avoir un refus d’agrément (et si tu l’as c’est possible de ne pas pouvoir adopter non plus + faut le faire renouveler et y’a une limite d’âge).

Mais j’avoue que dans ton monde les personnes stériles qui souhaitent devenir parents doivent pas rencontrer tout ces problèmes « parallèles ».

 

[Kettricken]

@Holy_Raccoon c'est un peu différent quand on vient parler d'un sujet douloureux par lequel on n'est pas concerné, non ?
Et c'est un peu différent de dire "euh écoute ça c'était pas méga délicat" et de dire "tu es un monstre, comment peux-tu dire ça, tu réactives toutes mes blessures"
Je vois bien qu'on ne se convaincra pas mutuellement donc ok, fin du HS


Pour revenir sur le sujet, j'étais très étonnée du chiffre de 1/6.
J'allais écrire que quand j'étais en parcours PMA, j'avais retenu que l'infertilité touchait 10 à 15% des personnes... 15%... 1/6 donc Comme quoi, la manière de présenter les chiffres joue sur leur impact.

L'article dit que l'infertilité ne fait pas de discriminations.
D'une part, je trouve ça intéressant car cela pourrait vouloir dire que les personnes avec de bons revenus, faisant peut-être (?) + attention à éviter les perturbateurs endocriniens, sont tout autant touchées. Je serais vraiment curieuse d'avoir une étude plus détaillées, avec l'addition d'autres facteurs tels que l'âge.
D'autre part, j'ai envie de dire que si l'infertilité ne fait pas de discrimination, les solutions proposées sont parfois discriminantes. J'ai eu la chance de ne rien payer dans mon parcours PMA. Alors que les personnes faisant appel à des donneurs (par exemple) vont devoir débourser des sommes parfois importantes.
Il y a aussi des législations très différentes d'un pays à l'autre. Sans même parler des cas des couples de femmes ou des femmes célibataires, il y a aussi la question de l'âge et du remboursements. En Belgique et en France, les PMAs restent remboursées jusqu'à 42 ans inclus. En Suisse c'est 40 ans par exemple.
Parlons aussi des personnes grosses qui sont souvent découragées +++ de se lancer dnas un parcours avant d'avoir perdu du poids, et ce même si elles essayent depuis des années de le faire.

Mais oui, vu le nombre de personnes impactées, ça serait bien que les pouvoirs publiques libèrent la parole là-dessus.
Et bon... aussi qu'on essaie de comprendre ce qu'on peut faire pour diminuer la courbe d'infertilité