@PousseMoussue J'attends tellement plus rien de Madz, que quand un article sur les Iraniennes est sorti, ca m'a mit sur le cul. Les femmes peuvent donc parler d'autre chose qu'enfants, bebes et maquillage sans prendre feu?? 
Commentaires sur 30 % des femmes en âge de procréer déclarent ne pas vouloir d’enfants
- Initiateur de la discussion Chloe Genovesi Fluitman
- Date de début
@poulaga
L'âge et le niveau de maturité des élèves ont aussi une importance. Dans ton cas, tes élèves sont des adultes et sont donc en âge d'avoir des convictions personnelles et des avis structurés ; des élèves qui, par conséquent, seront en mesure de détecter ce qui relève de l'opinion et d'en avoir une lecture critique. En revanche, ça peut être très problématique avec des élèves plus jeunes, c'est-à-dire des individus totalement en construction et sur lesquels l'enseignant exerce une forte autorité.
Prendre conscience qu'on a une influence sur des élèves et qu'il est difficile – voire impossible – de faire preuve de neutralité est une chose. Jouer de sa position d'enseignant pour influencer sciemment des élèves et diffuser une opinion politique en est une autre.
L'âge et le niveau de maturité des élèves ont aussi une importance. Dans ton cas, tes élèves sont des adultes et sont donc en âge d'avoir des convictions personnelles et des avis structurés ; des élèves qui, par conséquent, seront en mesure de détecter ce qui relève de l'opinion et d'en avoir une lecture critique. En revanche, ça peut être très problématique avec des élèves plus jeunes, c'est-à-dire des individus totalement en construction et sur lesquels l'enseignant exerce une forte autorité.
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Team maman qui se fait régulièrement critiquer parce qu'elle a des enfants ! Pas tellement au boulot ( je suis dans la fonction publique), encore que chez mes collègues les plus jeunes, j'ai fréquemment des petites piques ( du genre ceux qui partent du principe que vu que j'ai des enfants je ne fais rien de spécial le weekend et qui m'excluent des conversations à ce sujet). Par contre, parmi les amis.... La plupart sont CF ( tous ceux que je vois régulièrement en fait).
Je le remarque par exemple dans mon asso d'escrime : un CF qui est absent de temps en temps, c'est excusable, c'est qu'il est malade, ou trop de boulot; un parent qui s'absente, tout de suite on a droit à "bah oui, avec des enfants, c'est pas possible de s'impliquer sérieusement..." ( Mais mec, j'ai deux enfants et je suis une des plus assidue, et la secrétaire de l'asso en prime ..).
Je le vois régulièrement parmi les copains auteurs, vu que je suis souvent en salons du livre: dans ce milieu ( ou en tout cas parmi ceux que je croise), les enfants sont souvent vus comme un frein à la création...
Et le pire, c'est dans mes relations ( je suis polyamoureuse): tous mes partenaires ( hors le principal) sont CF et ont régulièrement des remarques pas méchantes mais blessantes à force.
M
Membre supprimé 364791
Guest
On devrait faire un topic parlant des injonctions paradoxales faites aux femmes sur la maternité, à savoir il faut en faire pour être productive (d'un futur travailleur, de la pérennité de notre modèle social, d'individualisme) et il ne faut pas en faire pour être productive (de richesse, de social, d'individualisme). Je met individualisme dans les deux cas car quand on regarde bien, on voit quand même que les arguments ont une même base des deux côtés : contrôle du corps des femmes, production, argent, perpétuation du système, sexualité (dans tous les cas, nous sommes priées d'ouvrir les cuisses. Pas bêtes les mouettes, faudrait pas que les mâles soient privés de sexe).
Ça ne sert à rien de nier ce que vit l'autre femme ou de s'insurger en disant que les implications de notre choix sont pires. Les deux positions ne sont pas du tout enviables en terme de conséquence.
En faisant ça, on fait le jeu du patriarcat. Aucune position n'est enviable, on en bave des deux côtés. Le magazine est ce qu'il est mais le forum, c'est autre chose et si ça fait des mois que ce "débat clash" revient, c'est de notre faute. On fait toujours la même erreur: moi, moi, moi... Un "nous" changerait la donne.
Édit: du point de vue de la maternité, ça n'a pas de sens de comparer la domination des cis het mecs à celle qu'auraient les mères.
Déjà, il n'y a pas que les cis het qui veulent des enfants et il n'y a pas que sur les cis het qu'on fait peser l'injonction de procréation.
.
Ensuite, les mères n'ont pas de pouvoir. Elles ont une fonction mais pas de pouvoir. Si on peut dire que socialement une mère est perçue plus respectable, elle a aussi tellement de devoirs et d'obligations, cette pseudo respectabilité se paye si cher que ça ne vaut pas (sans parler du nbre de mères qui se font plaquer pour une plus jeune sans enfants et dispo pour materner le mâle alpha qu'elle soit cf ou non ...). Il y a trop d'intersect qui se croisent
Ça ne sert à rien de nier ce que vit l'autre femme ou de s'insurger en disant que les implications de notre choix sont pires. Les deux positions ne sont pas du tout enviables en terme de conséquence.
En faisant ça, on fait le jeu du patriarcat. Aucune position n'est enviable, on en bave des deux côtés. Le magazine est ce qu'il est mais le forum, c'est autre chose et si ça fait des mois que ce "débat clash" revient, c'est de notre faute. On fait toujours la même erreur: moi, moi, moi... Un "nous" changerait la donne.
Édit: du point de vue de la maternité, ça n'a pas de sens de comparer la domination des cis het mecs à celle qu'auraient les mères.
Déjà, il n'y a pas que les cis het qui veulent des enfants et il n'y a pas que sur les cis het qu'on fait peser l'injonction de procréation.
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Ensuite, les mères n'ont pas de pouvoir. Elles ont une fonction mais pas de pouvoir. Si on peut dire que socialement une mère est perçue plus respectable, elle a aussi tellement de devoirs et d'obligations, cette pseudo respectabilité se paye si cher que ça ne vaut pas (sans parler du nbre de mères qui se font plaquer pour une plus jeune sans enfants et dispo pour materner le mâle alpha qu'elle soit cf ou non ...). Il y a trop d'intersect qui se croisent
Dernière modification par un modérateur :
Comme je le dis souvent, la société aime LA Mère,son image d'Epinal, mais elle déteste les mères.
Pile tu perds, face la société gagne.
Ce qui fait que je suis très très partagée sur ce débat en @poulaga et @blobette .
Factuellement, je sais qu'il ya une grosse pression à être parent mais j'ai un peu eu l'impression de vivre l'inverse au cours de ma vie.
J'ai grandi en répétant que jamais j'aurais d'enfant, et j'ai maintenu cette position très fermement jusqu'à 27 ans, puis moins fermement (fencesitter penchant du coté CF) jusqu'à 32 ans.
Et clairement, pendant ma 20aine, je ne fréquentais pas de CF. Ou plutôt les personnes n'en parlaient pas encore.
Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir passé toutes ma jeunesse à entendre que les enfants c'était horrible. Je l'avais soupconné pendant mon adolescence dans les années 90 puis le sketch de Florence Foresti est venu confirmé ce soupçon, suivi de plein plein d'autres productions culturelles qui me confirmaient que nope, c'était nul.
Attention, tous ces messages n'allaient pas jusqu'à dire qu'il ne fallait pas avoir d'enfants. Ils disaient que c'était horrible d'être mère, mais n'allait jamais jusqu'au bout du raisonnement comme je le faisais.
Je me souviens avoir feuilleté un livre "no kids" , début des années 2000 ? Je crois qu'à l'époque c'est le seul truc que j'avais vu allant au bout du raisonnement.
Toujours est-il que quand je me suis rendue compte que si, en fait je voulais un enfant, tous ces discours dont j'étais impreignée depuis 20 ans ont fait que ça a été assez terrifiant de changer d'avis.
C'est pas pour dire que ces discours sont néfastes, au contraire.
Mais juste que si, dans certains cas, ils peuvent faire très peur.
La bonne nouvelle c'est que je suis passée au-delà de cette peur et que grâce à eux, j'ai été très agréablement surprise de découvrir que en fait, être parent était bien plus cool et facile (pour moi) que ce que j'avais cru.
Personnellement, j'ai un entourage très CF et globalement très cool à part une personne partie en croisade contre les parents et qui dit des choses assez blessantes. Et des petites remarques ça et là qui échappent aux autres et qui veut bien dire que dans leurs esprits, une mère ça ne va pas au concerts, ça ne court pas un marathon et ça ne fait rien de fun. Ce qui est logique vu leur choix mais peut être agaçant à force. L'image qu'ils renvoient inconsciemment des mères, c'est pas comme ça que je me vois
Ou alors, quand tu évoques certaines difficultés, la fameuse réaction de "ah ben oui, c'est pour ça que moi j'aurais jamais d'enfant !"
Alors ok, je comprends vu la pression de la société que tu aies besoin de te rassurer dans ce choix. Mais là je te dis que je ne dors plus depuis 2 ans, pourrais-tu faire preuve d'empathie avec moi ton amie ?
Bref, ça dépend fort fort des entourages
Pile tu perds, face la société gagne.
Ce qui fait que je suis très très partagée sur ce débat en @poulaga et @blobette .
Factuellement, je sais qu'il ya une grosse pression à être parent mais j'ai un peu eu l'impression de vivre l'inverse au cours de ma vie.
J'ai grandi en répétant que jamais j'aurais d'enfant, et j'ai maintenu cette position très fermement jusqu'à 27 ans, puis moins fermement (fencesitter penchant du coté CF) jusqu'à 32 ans.
Et clairement, pendant ma 20aine, je ne fréquentais pas de CF. Ou plutôt les personnes n'en parlaient pas encore.
Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir passé toutes ma jeunesse à entendre que les enfants c'était horrible. Je l'avais soupconné pendant mon adolescence dans les années 90 puis le sketch de Florence Foresti est venu confirmé ce soupçon, suivi de plein plein d'autres productions culturelles qui me confirmaient que nope, c'était nul.
Attention, tous ces messages n'allaient pas jusqu'à dire qu'il ne fallait pas avoir d'enfants. Ils disaient que c'était horrible d'être mère, mais n'allait jamais jusqu'au bout du raisonnement comme je le faisais.
Je me souviens avoir feuilleté un livre "no kids" , début des années 2000 ? Je crois qu'à l'époque c'est le seul truc que j'avais vu allant au bout du raisonnement.
Toujours est-il que quand je me suis rendue compte que si, en fait je voulais un enfant, tous ces discours dont j'étais impreignée depuis 20 ans ont fait que ça a été assez terrifiant de changer d'avis.
C'est pas pour dire que ces discours sont néfastes, au contraire.
Mais juste que si, dans certains cas, ils peuvent faire très peur.
La bonne nouvelle c'est que je suis passée au-delà de cette peur et que grâce à eux, j'ai été très agréablement surprise de découvrir que en fait, être parent était bien plus cool et facile (pour moi) que ce que j'avais cru.
Personnellement, j'ai un entourage très CF et globalement très cool à part une personne partie en croisade contre les parents et qui dit des choses assez blessantes. Et des petites remarques ça et là qui échappent aux autres et qui veut bien dire que dans leurs esprits, une mère ça ne va pas au concerts, ça ne court pas un marathon et ça ne fait rien de fun. Ce qui est logique vu leur choix mais peut être agaçant à force. L'image qu'ils renvoient inconsciemment des mères, c'est pas comme ça que je me vois
Ou alors, quand tu évoques certaines difficultés, la fameuse réaction de "ah ben oui, c'est pour ça que moi j'aurais jamais d'enfant !"
Alors ok, je comprends vu la pression de la société que tu aies besoin de te rassurer dans ce choix. Mais là je te dis que je ne dors plus depuis 2 ans, pourrais-tu faire preuve d'empathie avec moi ton amie ?
Bref, ça dépend fort fort des entourages
