Commentaires sur Avec mon épouse, nous allaitons toutes les deux notre fille

[BravoCharlie]

@Légitime Immature c’est toi qui a parlé d’études. Moi je t’ai répondu que justement, il y en a peu donc qu’elles couvrent seulement partiellement la réalité de la DPP. Donc non : fais tes recherches (sur Scholar c’est facile). Mais je vais pas te faire la démonstration à ta place.
Par ailleurs, tu déformes mes propos : je n’ai jamais dit qu’un partage inéquitable des taches n’était pas un facteur de DPP (qu’est-ce que j’en sais hein je ne sors finalement que de mon propre congé maternité). Parmi d’autres. Donc je n’ai pas de démonstration à faire du contraire il me semble.

 

[Iroise]

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[Membre supprimé 370517]

@Légitime Immature c’est toi qui a parlé d’études. Moi je t’ai répondu que justement, il y en a peu donc qu’elles couvrent seulement partiellement la réalité de la DPP. Donc non : fais tes recherches (sur Scholar c’est facile). Mais je vais pas te faire la démonstration à ta place.
Par ailleurs, tu déformes mes propos : je n’ai jamais dit qu’un partage inéquitable des taches n’était pas un facteur de DPP (qu’est-ce que j’en sais hein je ne sors finalement que de mon propre congé maternité). Parmi d’autres. Donc je n’ai pas de démonstration à faire du contraire il me semble.

Je t'ai parlé d'études justement en disant qu'il n'y en avait pas. J'ai reconnu ce fait, j'ai même dit que c'était "instinctif".
Et j'ai aussi vécu deux congés maternité, successifs et récents. Si tu veux parler du vécu, je le peux aussi.
On va s'arrêter là, le ton devient assez cassant et ça m'agace.
Pas besoin d'avoir fait l'ENA pour comprendre l'idée derrière mon propos de départ : l'égalité dans le couple limite probablement (j'en suis intimement convaincue) le risque de DPP.
Ça y est, j'ai eu le malheur de dire un peu rapidement "dans une telle situation la DPP n'a pas droit de cité" et on remet en question l'idée sous-jacente. Je reconnais que ma première phrase était maladroite. Ça partait pourtant d'un post super enthousiaste pour leur situation, mais bref. Je n'ai pas voulu délégitimer le ressenti de celles qui ont fait une DPP, et si c'est le cas ce n'était pas mon intention.
Il y a d'autres facteurs, notamment cérébraux, peut-être génétiques, liés au vécu. Mais si on vivait dans une société féministe où les deux parents faisaient systématiquement leur part à l'arrivée d'un enfant (et avaient la possibilité tous les deux de travailler moins), le nombre de DPP chuterait probablement drastiquement.
Ah oui, et la présence d'un entourage aidant aussi, je suis certaine que ça aiderait beaucoup (coucou les grands-parents !).

 

[Membre supprimé 370517]

Je rajoute pas rapport à la DPP que des hommes peuvent en souffrir (c'est minoritaire oui et je ne dis pas ça pour les plaindre), et dans ce cas on ne peut pas dire que c'est a cause de la répartition des tâches ou de la charge mental.

Je te cité @Légitime Immature mais c'était juste pour compléter ce que mes VDD ont dit. On ne peut pas dire que la charge mental fait tout, il y a aussi le facteur hormonal et bien d'autres choses. Comme toute dépression ce sont des mécaniques trop complexes pour tout faire reposer sur une chose (qui aide cependant a peut être limiter les risques ?).

Ok avec ce que tu dis, je rebondis sur la dernière phrase que tu as mise entre parenthèses et je la mets à ma sauce : qui aide cependant GRAVE, probablement, à limiter les risques.
Et j'aimerais justement qu'il y ait des études sur ce facteur, dont je n'entends jamais parler justement, et j'ai comme l'impression qu'on passe à côté d'un facteur prépondérant.

 

[Membre supprimé 370517]

@Légitime Immature les tâches étaient et sont toujours reparties équitablement chez nous, nous avons nourri de manière égale notre enfant au biberon et pourtant, j'ai vécu le premier mois suivant l'accouchement (donc mois pendant lequel mon conjoint était là H24) comme un véritable enfer. Ensuite, je dirais que j'ai commencé à remonter la pente les mois suivants pour vraiment dire que j'allais bien 4 mois environ après la naissance de mon fils.

Pendant ce premier trimestre et particulièrement le premier mois, je pleurais dix fois par jour et j'ai eu des pulsions suicidaires. Si on pense uniquement "répartition des tâches", je n'avais aucune raison d'être aussi mal. Sauf que vu l'état dans lequel je me suis retrouvée, il est évident que mon mal-être ne venait pas de là (une réparation inégale l'aurait sans doute accentué mais il ne l'a pas créé).

Sauf que le problème c'est que je me sens obligée de prendre mon propre cas en exemple alors que c'est loin d'être la démonstration la plus rigoureuse qui soit, hein. Comme le dit @BravoCharlie, les études manquent sur la DPP mais celles qui existent mettent bien en lumière le caractère multifactoriel de cette maladie.

J'ai aussi dit et reconnu que les études manquaient sur le sujet.
J'aimerais justement que par "multifactoriel", on mette en avant le facteur"inégale répartition des tâches". Même s'il y en a d'autres.

Spoiler

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Peut-être d'ailleurs que l'équité ne résoudrait pas tout et qu'il faudrait un vrai "village" qui nous entoure. Au-delà des personnes qui ont un terrain dépressif, je crois vraiment que la DPP est une question de société.