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« Deux claques et au lit » : mais on est où là ?
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Commentaires sur « Deux claques et au lit » : mais on est où là ?
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
Je ne sais pas d'où il sort mais mes grands-parents ne m'ont jamais fait ça.
Puis effectivement, il ferait mieux de s'interroger sur le comportement des flics. Ce n'est même pas seulement le fait qu'ils tirent sur des enfants, le problème.
Mais à part ça, effectivement, "deux claques et au lit", c'était "l'éducation" le problème... 
Puis effectivement, il ferait mieux de s'interroger sur le comportement des flics. Ce n'est même pas seulement le fait qu'ils tirent sur des enfants, le problème.
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Et on peux aussi conclure sur le fils de Dupont Moretti mis en examen pour violences conjugales.
Niveau responsabilité des parents
Niveau responsabilité des parents
J'aime beaucoup la partie sur le "deux poids deux mesures".
Accessoirement, ce qui me choque, c'est que ce monsieur, qui est Préfet, répond comme si on lui posait la question à lui, en tant que personne. Or, la question, elle ne lui est pas posée à lui, elle est posée au Préfet, c'est à dire au représentant de l'Etat dans le département. Si cela ne suffisait pas, il a visiblement oublié qu'en tant que fonctionnaire, il est astreint à un devoir de réserve.
Mais tout me choque dans cette histoire, alors, un peu plus ou un peu moins ...
Mais tout me choque dans cette histoire, alors, un peu plus ou un peu moins ...
Mais nooon! Je croyais que les responsables, les vrais, c'est les réseaux sociaux et les jeux vidéo!
Même que c'est Macron qui l'a dit (et que c'est encore plus un représentant de l'Etat qu'un Préfet.
Donc il a encore plus raison!)
Même que c'est Macron qui l'a dit (et que c'est encore plus un représentant de l'Etat qu'un Préfet.
Donc il a encore plus raison!)Ce préfet est hors-la-loi avec sa proposition de "solution" .Les violences éducatives ordinaires (veo) sont interdites en France depuis une loi de juillet 2019... C'est assez effarant qu'un fonctionnaire de l'état l'ignore
Je veux bien l'avis des personnes qui ont des enfants: j'en n'ai pas mais en parlant à des amis d'ultra gauche de la fessée et la gifle, y m'ont dit avoir déjà fait ça sur leurs gamin·e·s quand vraiment ces derniers avaient grave abusé. Et ça m'a trop choqué·e mais peut-être qu'en fait, absolument tous les parents ont déjà foutu une fessée/gifle à leurs enfants mais n'en parlent pas pour plusieurs raisons. Je comprends hyper fort qu'on puisse être totalement poussé·e·s à bout par les enfants donc j'suis curieuxse, est-ce que j'ai idéalisé toutes les personnes politisées de mon entourage avec enfants?
Et aussi, est-ce que vous faites une distinction entre fessée et gifle?
et sinon par rapport à Nahel, acab évidemment.
Et aussi, est-ce que vous faites une distinction entre fessée et gifle?
et sinon par rapport à Nahel, acab évidemment.
@Grawh
Que ce soit une gifle ou une fessée, ça reste de la violence. C'est toi l'adulte, c'est toi qui doit gérer tes émotions et pas te laisser dépasser. Si ça arrive, tu as intérêt à vite t'excuser et tu te débrouille pour ne pas recommencer. On ne frappe pas, que ce soit enfant, adulte, animal, que sais je !
Tu peux pas être "poussé à bout", c'est sous entendre que des enfants sont capables de manipuler. Or, c'est impossible, un gosse est immature. Un ado peut être, mais dans tout les cas, tu frappe pas.
Et si, avant d'avoir des gosses, tu sais que niveau gestion des émotions, c'est pas ça et que l'idée qui te traverse l'esprit c'est de foutre des claques et des fessées, ne fais pas d'enfants.
On rappelle que des enfants meurent tout les jours sous les coups de leurs parents, et que ceux qui survivent, sont des adultes traumatisés. Même si ceux qui sont dans un pur déni à dire "Bah non, j'en ai eu et je suis pas mort, j'aurais mal tourné sinon, du coup je remercie mes parents".
Et au pire, si ça va bien, c'est toujours pas acceptable.
Que ce soit une gifle ou une fessée, ça reste de la violence. C'est toi l'adulte, c'est toi qui doit gérer tes émotions et pas te laisser dépasser. Si ça arrive, tu as intérêt à vite t'excuser et tu te débrouille pour ne pas recommencer. On ne frappe pas, que ce soit enfant, adulte, animal, que sais je !
Tu peux pas être "poussé à bout", c'est sous entendre que des enfants sont capables de manipuler. Or, c'est impossible, un gosse est immature. Un ado peut être, mais dans tout les cas, tu frappe pas.
Et si, avant d'avoir des gosses, tu sais que niveau gestion des émotions, c'est pas ça et que l'idée qui te traverse l'esprit c'est de foutre des claques et des fessées, ne fais pas d'enfants.
On rappelle que des enfants meurent tout les jours sous les coups de leurs parents, et que ceux qui survivent, sont des adultes traumatisés. Même si ceux qui sont dans un pur déni à dire "Bah non, j'en ai eu et je suis pas mort, j'aurais mal tourné sinon, du coup je remercie mes parents".
Et au pire, si ça va bien, c'est toujours pas acceptable.
Dernière édition :
@Grawh
Il m'est arrivé extrêmement rarement de frapper ma fille (je dirais deux fois en 7 ans). Ce sont des moments où je n'ai pas réussi à gérer mes émotions, ma colère face à son comportement de petit être ultra relou. A chaque fois je m'en suis voulu car ce n'est pas de cette façon que je souhaite l'éduquer et chaque fois je me suis excusée auprès d'elle après.
Je pense que c'est un sujet pas facile en tant que parent : en gros je pense que si on a été soi même victime de violence enfant, on peut avoir du mal à réagir différemment de façon spontanée (parce que c'est tout ce qu'on connait).
Si on a pris conscience une fois adulte que "c'est mal", qu'on peut faire autrement, et si on a accès aux façons de faire autrement (que ce soit gérer ses émotions ou avoir des outils pour réagir face aux enfants), ce qui a été mon cas, on peut réussir à se passer des violences physiques dans l'éducation. Si au contraire on considère que nos parents nous ont filé quelques claques et "qu'on n'en est pas mort", donc pas de remise en question de l'éducation reçue, on risque fort de reproduire ces schémas en pensant que "c'est comme ça qu'on éduque un enfant".
Il m'est arrivé extrêmement rarement de frapper ma fille (je dirais deux fois en 7 ans). Ce sont des moments où je n'ai pas réussi à gérer mes émotions, ma colère face à son comportement de petit être ultra relou. A chaque fois je m'en suis voulu car ce n'est pas de cette façon que je souhaite l'éduquer et chaque fois je me suis excusée auprès d'elle après.
Je pense que c'est un sujet pas facile en tant que parent : en gros je pense que si on a été soi même victime de violence enfant, on peut avoir du mal à réagir différemment de façon spontanée (parce que c'est tout ce qu'on connait).
Si on a pris conscience une fois adulte que "c'est mal", qu'on peut faire autrement, et si on a accès aux façons de faire autrement (que ce soit gérer ses émotions ou avoir des outils pour réagir face aux enfants), ce qui a été mon cas, on peut réussir à se passer des violences physiques dans l'éducation. Si au contraire on considère que nos parents nous ont filé quelques claques et "qu'on n'en est pas mort", donc pas de remise en question de l'éducation reçue, on risque fort de reproduire ces schémas en pensant que "c'est comme ça qu'on éduque un enfant".
Frapper pour faire comprendre que c'est pas bien de frapper...
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