Commentaires sur Emmanuelle, en célicouple : « Nous n’avons ni le courage ni l’envie de passer à la famille recomposée »

[Elisa Covo]

Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
Emmanuelle, en célicouple : « Nous n’avons ni le courage ni l’envie de passer à la famille recomposée »

 

[MaryPoppinz]

@Océanite Tempête

Spoiler: perso (pas citer svp)

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[Kettricken]

J'ai une amie qui a vécu ainsi pendant 10 ans. Elle disait elle-même qu'ils étaient un peu comme deux célibataires mais en couple

Ceci dit, ce mot de célicouple me gêne un peu car il induit quelque part que le couple, c'est forcément deux personnes qui vivent sous le toit.
Est-ce que ça ne serait pas plus pertinent d'ouvrir la notion de couple ?

 

[TheFool2]

Ce concept de "en couple ne vivant pas en ménage" me paraît bien adapté aux couples non monogames ou aux couples avec enfants séparés (comme dans l'article) ou bien aux gens qui aiment avoir de l'espace pour se retrouver seuls. Je serais curieuse de savoir s'il y a des statistiques sur ces situations. Tout le monde passe par là en début de relation mais c'est vrai que beaucoup transitionne ensuite vers le logement commun.

Moi ça fait 2 ans que nous sommes ensemble, chacun chez soi. J'ai hâte que l'on habite ensemble ! La gestion des frigo, des agendas, des affaires éparpillées entre deux logements, c'est relou je trouve !

 

[Arsinoée]

Je suis en couple avec mon compagnon depuis 10 ans et on a "cohabité" 6 mois au bout de 4 ans de relation je crois. Il vivait chez sa mère (il est bien plus jeune que moi) et a trouvé un boulot à côté de chez moi. La différence de rythme de vie, les chats qui s'entendaient pas, l'absence de chambre, le fait que c'était mon appart et mes problèmes psy ont fait qu'au bout des 6 mois, je lui ai dit de trouver un appart et de prendre son chat.
On vit depuis (6 ans donc) chacun chez soi à 10 min en voiture l'un de l'autre. On avait le projet de vivre ensemble, puis de rester comme ça puis de nouveau de vivre ensemble..... Finalement, on reconnaît qu'à moins de trouver un palace où on peut vivre ensemble sans se croiser si besoin pendant plusieurs jours, on est très bien comme on est actuellement. Si on vivait ensemble... Je crois qu'on serait plus ensemble ou y'aura eu un mort parce que mon trouble est beaucoup trop envahissant pour une vie sous le même toit.

 

[Saray_Cortes]

Ici, on est en couple depuis 5 ans et on n'a jamais voulu habiter ensemble. On est à 15 minutes en voiture l'un de l'autre. Je kiffe beaucoup trop la solitude, la liberté et la tranquillité et c'est pareil pour lui, on est très bien comme ça.

 

[Saray_Cortes]

Et d'ailleurs même si j'excluais le fait que j'ai besoin de solitude, beaucoup, un autre point me ferait peur : celui des tâches ménagères (ménage, linge, courses, cuisine). Mon mec n'est pas un c*nnard, mais il est moins exigeant que moi en ce qui concerne ces points là.

 

[Goguma_2]

J'avoue que je trouve ça étrange ce terme de "célicouple" parce que les personnes n'habitent pas ensemble ?
Je ne savais pas qu'être en couple = vivre ensemble.

Perso, je me vois pas vivre avec quelqu'un (alors peut-être que si mais avec ma chambre perso, du coup il faut qu'on puisse louer grand...).

 

[Véra Baäo]

Je n'aime pas spécialement ce terme non plus, mais il a le méride d'exister pour définir le fait d'être en couple sans vivre sous le même toit. C'est une situation que je pratique depuis presque 14 ans, et pour ma part, je ne suis pas prête de changer. La seule contrainte est de ne pas habiter trop loin l'un de l'autre. Sinon, en dehors de la distance qui compte, c'est un vrai confort de vie.

Mais c'est aussi un luxe car c'est plus couteux qu'un seul toit...

 

[Arsinoée]

Mais c'est aussi un luxe car c'est plus couteux qu'un seul toit...

Ça dépend des cas. A l'origine de notre (mon) choix de vivre séparés, l'un des points déterminants était financier. J'aurais perdu des aides en vivant avec mon compagnon. Son salaire était bon (très bon pour son niveau de qualification) mais pas suffisant pour vivre à 2 dessus. Étant handicapé, j'avais l'AAH + APL taux plein, ce qui me permettait de vivre bien. On aurait clairement perdu en qualité de vie financièrement en habitant ensemble.
Autre point "positif", quand il a commencé à souffrir au travail, la décision de démissionner à été plus facile à prendre vu qu'elle n'impliquait financièrement que lui. Idem de mon côté quand j'ai fait mon burn out. Ça n'impliquait que moi, financièrement, de démissionner.

Dans notre cas, il y a le côté handicap/aidant qui joue aussi. D'un côté, ça rajoute des contraintes à mon compagnon (qui vient faire mon ménage par exemple, fais ma bouffe, se fait réveiller à 2h du mat parce que je l'appelle en pleine crise d'angoisse). D'un autre côté, ça lui permet de souffler, d'être "à l'abri" de mes petage de câble...
C'est question de coût/bénéfice...