Commentaires sur L'absence de femmes en politique est-elle vraiment une question de confiance en soi ? (spoiler : non)

[jgo]

HS médecins
@Lenoxette
Heu, la catastrophe c'est la démographie médicale, certes en partie liée à la féminisation mais ta phrase est quand même mal tournée je trouve.
Déjà 1/ C'est dans l'ordre des choses de féminiser des métiers culturellement occupés par des hommes de pouvoir, 2/ les hommes médecins veulent aussi moins travailler (notamment pour s'occuper de leurs enfants et parce que les loisirs et l'épanouissement persos sont des valeurs qui ont émergées ces dernières années, en plus du travail et de la famille) et rentrent assez facilement sur le marché de l'emploi à 80%. La catastrophe c'est la privatisation de la santé, la dégradation des conditions d'exercice, le mépris des acteurs de santé etc...

 

[MorganeGirly]

Je suggère de ne pas trop s’engouffrer dans le débat de la féminisation de la médecine et de la justice qui entraîneraient des problèmes , on est un peu là devant l’illustration même du sujet troll balancé pour détourner le débat de son véritable cœur , qui concerne les freins à l’entrée des femmes en politique, pour le réorienter vers des discussions remettant en cause la place des femmes dans la société et où on se retrouve à la place à perdre de l’énergie à démontrer des concepts simplissimes sur le sexisme et les droits des femmes.

Pour revenir au sujet donc, je me pose beaucoup de questions sur le développement des réseaux sociaux et d’Internet et l’impact que ça peut avoir sur l’engagement des femmes dans l’espace public. C’est à double tranchant car ça peut offrir une visibilité inaccessible aux femmes autrefois via des canaux non traditionnels et une reprise du contrôle de sa narration, mais aussi une exposition dangereuse à des campagnes de haine et de stalking qui peuvent aller loin. Il faut avoir le cuir bien épais et de bons soutiens en tant que minorité pour résister Je pense par exemple au stalker de Cécile Duflot ou au maire qui a récemment démissionné face aux menaces physiques de l’extrême-droite, certes dans le monde “réel”, mais probablement amplifié par l’attention liée à la viralité certains contenus. C’est un vrai problème très sérieux je trouve et perso je pense que ce serait le principal frein pour moi àm’engager dans quoi que ce soit de trop public.

 

[Chamb]

@MorganeGirly dsl pour ce dérapage hors sujet alors (mais en vrai plus intéressant j'espère que ce que m'avait inspiré l'article au départ à savoir : je sais pas, j'ai rien retenu à part l'expression "dénicher des talents" qui, associé au domaine politique, m'a fait ragé. On est où là, à la recherche de la nouvelle star ? oui, je sais, très rationnel)

Du coup, aucune idée de l'impact des RS mais je pencherais (en me basant sur rien) plutôt côté positif dans le domaine politique, rapport aux avantages que tu cites qui n'existaient pas avant et aux inconvénients (menaces, intimidations, agressions etc pas vraiment liées au sexe ceci dit) qui existaient, eux, avant (pensée émue pour

Spoiler: Dominique Voynet

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p.s Le maire dont tu parles c'est celui dont la maison a brulé ?

 

[LavraiLilith]

aux inconvénients (menaces, intimidations, agressions etc pas vraiment liées au sexe ceci dit) qui existaient, eux, avant (pensée émue pour) Dominique Voynet

Et depuis, Sandrine Rousseau...............
Je ne sais vraiment pas comment fait cette femme pour tenir le coup. D'autant qu'elle est sensible, elle l'avait montré en pleurant à la télé, donc c'est pas comme si son traitement médiatique et sur les RS ne pouvait pas l'atteindre...

 

[Chat-au-Chocolat]

Rejeter la faute sur le manque de confiance des femmes, c’est une tactique classique, mais ça commence à se savoir que c’est un peu plus compliqué que ça et que le problème est en fait largement systémique
C’est comme les entreprises qui créent des réseaux féminins et se fixent des objectifs de recrutement avec un pourcentage minimum de femmes, tout en continuant à promouvoir des mecs aux plus hauts postes et sans jamais remettre en question la culture ultra masculine et l’ambiance « boys club » de l’organisation.

S’il y a beaucoup moins de femmes dans un secteur, c’est pas la peine de chercher bien loin : c’est qu’elles n’y sont pas les bienvenues. Et qu’elles doivent batailler 10 fois plus que les hommes (considérés comme étant légitimes par défaut) pour se faire leur place. On peut créer autant de réseaux bullshit qu’on veut, et déplorer la larme à l’œil le manque « de talents », si on ne remet pas en cause la structure et la culture patriarcale de l’organisation, on n’arrivera à rien. Des femmes compétentes et talentueuses il y en a plein (et mon petit côté misandre a bien envie d’ajouter : il y en a même plus que les hommes ).

Le souci c’est plutôt de comprendre qu’on ne peut pas les attirer en leur proposant toujours le même vieux monde, fait de vieux mecs persuadés d’être plus légitimes, de remarques sexistes et de combines discrètes visant à les écarter (puisqu’elles sont vues comme d’éternelles intruses) des postes de pouvoir.

 

[jgo]

@Chat-au-Chocolat C'est clair, on voit biiien l'ambiance ultra miso dans les retransmissions de séances à l'assemblée nationale

 

[Chamb]

Et puis il y a aussi le fait que si on veut vraiment s'impliquer, c'est extrêmement chronophage (autant qu'un métier), surtout au niveau local où les rapports humains direct passent en premier ! Et du coup c'est difficile à cumuler avec un métier et une vie de famille.

Spoiler: exemples

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Spoiler: edit

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