Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu veux dire @Toasted_Almond
Si le seul sujet abordé avait été le recueil une éventuelle plainte de la part de la jeune fille, leur action n'aurait été que maladroite comme tu le dis. Mais quand ils lui ont expliqué ce qu'elle avait le droit de dire ou pas au président, ils sont sortis de leurs prérogatives : ce n'est pas normal quand quelqu'un demande les raisons qui ont motivés une décision à son représentant, que les forces de l'ordre viennent le voir pour lui expliquer qu'il n'a pas le droit de le faire ou qu'il n'a le droit de le faire que d'une manière qui ne serait entendue de personne.
Et dire ça, ce n'est pas être hystérique ou exagérer, c'est demander aux gendarmes et aux policiers de faire leur travail dans le respect des limites qui leur sont imposées.
Après, je suis d'accord avec toi : il ne s'agit pas de violence policière ici, mais d'intimidation. Mais on ne veut ni l'un, ni l'autre dans notre pays. S'indigner de cela est à mon sens une preuve de la bonne santé démocratique. Je dirai même plus, je pense que cela montre que l'on a envie d'avoir des bons rapports avec nos forces de l'ordre, ce qui nécessite qu'elles restent dans leur rôle et qu'elles n'aient pas des pratiques au mieux maladroites pouvant passer pour des tentatives d’intimidation.
De façon plus générale, si l'article et les commentaires fustigent Macron, c'est sans doute lié au fait que cette question n'aurait pas eu lieu d'être s'il n'avait pas décidé de nommer des ministres accusés de viols. Cela entre tout particulièrement en contradiction avec son discours sur le sujet.
Par ailleurs, la manière dont il a décidé de gouverner ces cinq dernières années ont donné à beaucoup le sentiment de ne pas pouvoir faire entendre leurs contestations de sa politique sans risquer d'être soumis à des représailles parfois violentes. Alors oui, quand une jeune fille demande à Macron d'expliquer des décisions particulièrement contestées et que des forces de l'ordre très maladroites viennent lui dire qu'elle n'aurait pas dû le faire, il est possible que l'on considère que Macron est au moins partiellement responsable de la situation.
Si le seul sujet abordé avait été le recueil une éventuelle plainte de la part de la jeune fille, leur action n'aurait été que maladroite comme tu le dis. Mais quand ils lui ont expliqué ce qu'elle avait le droit de dire ou pas au président, ils sont sortis de leurs prérogatives : ce n'est pas normal quand quelqu'un demande les raisons qui ont motivés une décision à son représentant, que les forces de l'ordre viennent le voir pour lui expliquer qu'il n'a pas le droit de le faire ou qu'il n'a le droit de le faire que d'une manière qui ne serait entendue de personne.
Et dire ça, ce n'est pas être hystérique ou exagérer, c'est demander aux gendarmes et aux policiers de faire leur travail dans le respect des limites qui leur sont imposées.
Après, je suis d'accord avec toi : il ne s'agit pas de violence policière ici, mais d'intimidation. Mais on ne veut ni l'un, ni l'autre dans notre pays. S'indigner de cela est à mon sens une preuve de la bonne santé démocratique. Je dirai même plus, je pense que cela montre que l'on a envie d'avoir des bons rapports avec nos forces de l'ordre, ce qui nécessite qu'elles restent dans leur rôle et qu'elles n'aient pas des pratiques au mieux maladroites pouvant passer pour des tentatives d’intimidation.
De façon plus générale, si l'article et les commentaires fustigent Macron, c'est sans doute lié au fait que cette question n'aurait pas eu lieu d'être s'il n'avait pas décidé de nommer des ministres accusés de viols. Cela entre tout particulièrement en contradiction avec son discours sur le sujet.
Par ailleurs, la manière dont il a décidé de gouverner ces cinq dernières années ont donné à beaucoup le sentiment de ne pas pouvoir faire entendre leurs contestations de sa politique sans risquer d'être soumis à des représailles parfois violentes. Alors oui, quand une jeune fille demande à Macron d'expliquer des décisions particulièrement contestées et que des forces de l'ordre très maladroites viennent lui dire qu'elle n'aurait pas dû le faire, il est possible que l'on considère que Macron est au moins partiellement responsable de la situation.