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Le vaccin anti-Covid perturberait bien le cycle menstruel
Le vaccin anti-Covid perturberait bien le cycle menstruel
Commentaires sur Le vaccin anti-Covid perturberait bien le cycle menstruel
- Initiateur de la discussion Charlotte Arce
- Date de début
quoi ce n'était pas dans la tête des femmes concernées???? je suis choquée 
!!
non mais plus sérieusement, je me souviens très bien de cette époque ou les femmes commençaient a se plaindre d'inconfort menstruel, mais apparemment c'était dans leur tête hein!!! elles ont été entendues des mois après!!!
!!non mais plus sérieusement, je me souviens très bien de cette époque ou les femmes commençaient a se plaindre d'inconfort menstruel, mais apparemment c'était dans leur tête hein!!! elles ont été entendues des mois après!!!
Le vaccin a flingué mon cycle menstruel, la quantité de sang n’est plus la même qu’auparavant (perso mon flux est plus léger, et mes règles durent moins longtemps que d’habitude ; mais surtout il n’y a plus aucune régularité, je ne peux plus prévoir quand je serai indisposée). Je n’ai pas eu besoin d’une étude pour m’en rendre compte, tout comme les autres femmes concernées.
Si je suis contente que le sujet fasse l'objet d'étude, je suis un peu perplexe à la lecture de l'étude française 
Ou plutôt, je trouve que les communiqués font vite l'impasse sur des hypothèses très importantes du papier qui remettent un peu en perspective cette conclusion un peu "choc" de "une augmentation de 20 % du risque de saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge dans un délai de un à trois mois, après avoir reçu une première dose de vaccin à ARN messager.".
Notamment ceci :
Ce sera intéressant de voir avec des échantillons plus conséquents si le % de risque fluctue. En attendant, un peu de précaution sur les chiffres ne ferait pas de mal ^^
Ou plutôt, je trouve que les communiqués font vite l'impasse sur des hypothèses très importantes du papier qui remettent un peu en perspective cette conclusion un peu "choc" de "une augmentation de 20 % du risque de saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge dans un délai de un à trois mois, après avoir reçu une première dose de vaccin à ARN messager.".
Notamment ceci :
Autant dire vraiment peu de cas et triés sur le volet (ce qui est normal, il y a déjà beaucoup de facteurs à prendre en compte mais la liste de facteurs d'exclusion des cas et témoins est bien longue). Donc 20%, ça s'obtient vite comme chiffre, surtout que ça ne concerne principalement que deux catégories précises :
Ce sera intéressant de voir avec des échantillons plus conséquents si le % de risque fluctue. En attendant, un peu de précaution sur les chiffres ne ferait pas de mal ^^
Je ne saurai dire je suis vaccinée deux fois (car j'ai eu le COVID sans symptômes au tout début), mais vu que j'ai un SPOK (dont j'ignore ses effets sue mon organisme car mon gynéco s'en fiche et n'a jamais rien voulu en dire quelquechose) et un implant, je ne sais pas du tout les effets. J'ai plus de règles depuis longtemps, et ca m'arrange bien c'est tout ce que je peux dire. Mais c'était le cas avant le vaccin.
Je me souviens toujours des articles qui minimisaient ces effets secondaires malgré les témoignages qui fleurissaient partout. Il y a apparemment des femmes de 60 ans ou qui avaient la ménopause et qui ont eu à nouveau des règles pendant quelque temps. C'est pas rien.
@Neverland90
Le problème c'est que une grosse partie de la population s'est fait vacciné, et que en temps normal ça arrive d'avoir des perturbation de cycle,
Du coup, sans "vraie étude" c'est dur de savoir si c'est vraiment lié ou si c'est des coïncidences.
Par exemple, il y a eu beaucoup de gens qui ont eu des AVC dans la semaine qui suivait le vaccin, et du coup ils ont attribué le vaccin comme cause.
Sauf que en vrai, ils auraient probablement eu cet AVC sans le vaccin, et il n'y avait pas de vraie augmentation.
Quand on a un évènement inhabituel on a tendence a l'attribuer a quelque chose qui a pu se passer. Or parfois il se passe des choses inhabituelles sans raison.
Certaines femmes ayant eu des changements subtils auxquelles elles auraient pas spécialement fait attention ont peut être également fait plus attention que d'habitude, etc ...
C'est hyper fréquent dans la santé et/ou les stats d'avoir des personnes qui attibuent un lien de cause a effet a des choses juste par ce que temporellements elles étaient proches, ça veut pas forcément dire que on nie leur experience si on veut vérifier si il y a vraiment une corrélation (ou même une causalité)
Si quand on prend plusieurs millions de femmes et que on leur demande si dans le mois précédent elles ont eu un changement inhabituel dans leur cycle, il y aura probablement des milliers de femmes qui diront que oui.
De la même façon que des femmes qui ont des règles après la ménopause ça arrive.
C'est important d'évaluer si ces nombres là sont devenus plus importants après un vaccin covid ou pas. Et franchement, c'est pas si évident.
Le problème c'est que une grosse partie de la population s'est fait vacciné, et que en temps normal ça arrive d'avoir des perturbation de cycle,
Du coup, sans "vraie étude" c'est dur de savoir si c'est vraiment lié ou si c'est des coïncidences.
Par exemple, il y a eu beaucoup de gens qui ont eu des AVC dans la semaine qui suivait le vaccin, et du coup ils ont attribué le vaccin comme cause.
Sauf que en vrai, ils auraient probablement eu cet AVC sans le vaccin, et il n'y avait pas de vraie augmentation.
Quand on a un évènement inhabituel on a tendence a l'attribuer a quelque chose qui a pu se passer. Or parfois il se passe des choses inhabituelles sans raison.
Certaines femmes ayant eu des changements subtils auxquelles elles auraient pas spécialement fait attention ont peut être également fait plus attention que d'habitude, etc ...
C'est hyper fréquent dans la santé et/ou les stats d'avoir des personnes qui attibuent un lien de cause a effet a des choses juste par ce que temporellements elles étaient proches, ça veut pas forcément dire que on nie leur experience si on veut vérifier si il y a vraiment une corrélation (ou même une causalité)
Si quand on prend plusieurs millions de femmes et que on leur demande si dans le mois précédent elles ont eu un changement inhabituel dans leur cycle, il y aura probablement des milliers de femmes qui diront que oui.
De la même façon que des femmes qui ont des règles après la ménopause ça arrive.
C'est important d'évaluer si ces nombres là sont devenus plus importants après un vaccin covid ou pas. Et franchement, c'est pas si évident.
@esky
Les gens ne sont pas des stats et c'était au personnel médical de porter la voix de ces femmes au lieu d'hurler "anti vax "ou de dire que c'était dans leur tête.
Quand on balance un vaccin (ou n'importe quel autre traitement) sans aucun suivi médical derrière, c'est sûre qu'aucune étude ne pouvait être faite. Perso, j'ai jamais été rappelée pour un suivi, pas plus que les gens de mon entourage.
Donc, le gouvernement était en mode "faites le vaccin et demerdez-vous pour le reste". Et puis entre celles et ceux qui ont eu en première dose Astra et en deuxième dose Pfizer, sans aucun suivi également, on était bien servi.
Forcément que dans de telles circonstances les gens vont être plus attentifs. Et de toute façon, si tu as des saignements hyper abondants après un vaccin, n'importe quelle personne va établir un lien de causalité.
Mais globalement, celles et ceux qui se sont plaints d'effets secondaires ont été bâillonnés et étiquetés d'anti vax, les femmes en particulier ont pu tester le sexisme médical crasseux.
Oui, oui il y a pas assez d'argent pour suivre les gens sur la durée s'agissant du vaccin. Par contre, il y avait beaucoup d'argent pour toutes ses études concernant l'absence d'effet secondaire du vaccin COVID lool
Les gens ne sont pas des stats et c'était au personnel médical de porter la voix de ces femmes au lieu d'hurler "anti vax "ou de dire que c'était dans leur tête.
Quand on balance un vaccin (ou n'importe quel autre traitement) sans aucun suivi médical derrière, c'est sûre qu'aucune étude ne pouvait être faite. Perso, j'ai jamais été rappelée pour un suivi, pas plus que les gens de mon entourage.
Donc, le gouvernement était en mode "faites le vaccin et demerdez-vous pour le reste". Et puis entre celles et ceux qui ont eu en première dose Astra et en deuxième dose Pfizer, sans aucun suivi également, on était bien servi.
Forcément que dans de telles circonstances les gens vont être plus attentifs. Et de toute façon, si tu as des saignements hyper abondants après un vaccin, n'importe quelle personne va établir un lien de causalité.
Mais globalement, celles et ceux qui se sont plaints d'effets secondaires ont été bâillonnés et étiquetés d'anti vax, les femmes en particulier ont pu tester le sexisme médical crasseux.
Oui, oui il y a pas assez d'argent pour suivre les gens sur la durée s'agissant du vaccin. Par contre, il y avait beaucoup d'argent pour toutes ses études concernant l'absence d'effet secondaire du vaccin COVID lool
@Neverland90
Sur le fait d'établir une causalité entre vaccin et regles plus abondantes quand elles arrivent après, justement, le problème c'est que on a naturellement tendence a faire le lien même quand il n'y en a pas. A part en faisant une étude a grande échelle, tu ne peux pas savoir a coup sur si tu aurais eu ou pas ces saignements sans vaccin.
Encore une fois, des millions de femmes ont été vaccinées. Forcément il va y avoir des choses qui vont se passer dans leur corps dans la semaine/le mois qui suit l'injection. Et forcément on va avoir tendence a y voir un lien alors qu'il n'y en avait pas,
Sinon pour le fait de traiter d'anti vax c'est sur que je cautionne pas,
En revanche pour bosser dans le milieu c'est pas si évident de monter un essai/suivit sur quelque chose de particulier comme ça, surtout que c'était pas évident a anticiper.
Et même si je comprends que c'est destabilisant/embêtant/inquietant pour beaucoup, a ce moment c'était aussi un peu la "panique" dans la tête de beaucoup de personnel médical.
Pour avoir à ce moment bossé dans un labo public d'épidémio/santé public, c'est pas que ça interessait personne, c'est que on bossait déjà 12h/jour sur d'autres sujets "vitaux" (ex : arriver a identifier plus facilement les patients a fort risque de décès, anticiper les conséquences de certaines mesures etc ...)
Oui il aurait du y avoir plus de communication quand il a été repéré que ça pouvait être une conséquence mais encore une fois c'est super dur a identifier si c'était un effet de coïncidence ou un vrai effet. D'autant plus dur que au coeur d'une épidémie avec le pass sanitaire tu peux pas dire "attendez pause on fait un essai randomisé a l'aveugle sur le sujet". Et un projet là dessus au milieu d'équipes surchargées c'est pas si facile à monter.
Bref je dit pas que la gestion du truc a été parfaite, mais que il faut aussi un peu de compréhension envers des équipes de recherches qui ont, elles aussi, été poussées à bout à ce moment.
Sur le fait d'établir une causalité entre vaccin et regles plus abondantes quand elles arrivent après, justement, le problème c'est que on a naturellement tendence a faire le lien même quand il n'y en a pas. A part en faisant une étude a grande échelle, tu ne peux pas savoir a coup sur si tu aurais eu ou pas ces saignements sans vaccin.
Encore une fois, des millions de femmes ont été vaccinées. Forcément il va y avoir des choses qui vont se passer dans leur corps dans la semaine/le mois qui suit l'injection. Et forcément on va avoir tendence a y voir un lien alors qu'il n'y en avait pas,
Sinon pour le fait de traiter d'anti vax c'est sur que je cautionne pas,
En revanche pour bosser dans le milieu c'est pas si évident de monter un essai/suivit sur quelque chose de particulier comme ça, surtout que c'était pas évident a anticiper.
Et même si je comprends que c'est destabilisant/embêtant/inquietant pour beaucoup, a ce moment c'était aussi un peu la "panique" dans la tête de beaucoup de personnel médical.
Pour avoir à ce moment bossé dans un labo public d'épidémio/santé public, c'est pas que ça interessait personne, c'est que on bossait déjà 12h/jour sur d'autres sujets "vitaux" (ex : arriver a identifier plus facilement les patients a fort risque de décès, anticiper les conséquences de certaines mesures etc ...)
Oui il aurait du y avoir plus de communication quand il a été repéré que ça pouvait être une conséquence mais encore une fois c'est super dur a identifier si c'était un effet de coïncidence ou un vrai effet. D'autant plus dur que au coeur d'une épidémie avec le pass sanitaire tu peux pas dire "attendez pause on fait un essai randomisé a l'aveugle sur le sujet". Et un projet là dessus au milieu d'équipes surchargées c'est pas si facile à monter.
Bref je dit pas que la gestion du truc a été parfaite, mais que il faut aussi un peu de compréhension envers des équipes de recherches qui ont, elles aussi, été poussées à bout à ce moment.
@esky
Non, une femme qui a eu toute sa vie des règles peu abondantes et qui se retrouve à l'inverse après la vaccination, bah si c'est déjà un élément à surveiller à minima. Idem pour les femmes qui ont eu des règles alors qu'elles avaient la ménopause, on parle pas d'un ou deux cas en fait.
Moi, de mon point de vue, le personnel médical n'a pas du tout essayer au moins de défendre la parole de ces femmes, les gynécos et tout le reste, ils étaient en mode " tout va bien, c'est le stress du vaccin c'est tout." Je parle vraiment juste de leurs paroles même pas d'un suivi. Il m e semble pas avoir entendu le syndicat des gynécologues s'exprimer sur la question, de façon vraiment claire.
Ça par exemple, c'était le genre de réponses que se prenait les femmes de la part des gynécologues, lire le passage sur les cycles menstruels plus long (en gros: non... Peut-être... Oui on ne prend pas les femmes en compte durant les essais cliniques lol)
Je ne suis pas d'accord la gestion de cette crise a été absolument catastrophique, le seul point où je te rejoins c'est que ce n'est pas forcément la faute du personnel médical.
Non, une femme qui a eu toute sa vie des règles peu abondantes et qui se retrouve à l'inverse après la vaccination, bah si c'est déjà un élément à surveiller à minima. Idem pour les femmes qui ont eu des règles alors qu'elles avaient la ménopause, on parle pas d'un ou deux cas en fait.
Moi, de mon point de vue, le personnel médical n'a pas du tout essayer au moins de défendre la parole de ces femmes, les gynécos et tout le reste, ils étaient en mode " tout va bien, c'est le stress du vaccin c'est tout." Je parle vraiment juste de leurs paroles même pas d'un suivi. Il m e semble pas avoir entendu le syndicat des gynécologues s'exprimer sur la question, de façon vraiment claire.
Ça par exemple, c'était le genre de réponses que se prenait les femmes de la part des gynécologues, lire le passage sur les cycles menstruels plus long (en gros: non... Peut-être... Oui on ne prend pas les femmes en compte durant les essais cliniques lol)
Je ne suis pas d'accord la gestion de cette crise a été absolument catastrophique, le seul point où je te rejoins c'est que ce n'est pas forcément la faute du personnel médical.
@Neverland90
Je suis bien d'accord avec toi que les réponses étaient pas appropriées,
En revanche, désolée mais je t'assure que des femmes réglées toutes leurs vie et qui soudainement a un changement d'abondance, ça arrive. Une femme ménauposée (bon peut etre pas a 90 ans, et encore) qui a des saignements, ça arrive.
C'est justement ça le soucis. Beaucoup de gynéco ont déjà été confrontés a des patientes qui avaient experimenté ça "sans raison". C'était logique que ça arrive a des femmes "après le vaccin" quand des millions étaient vaccinées, puisque ça arrive aussi sans vaccin.
Je suis bien d'accord avec toi que les réponses étaient pas appropriées,
En revanche, désolée mais je t'assure que des femmes réglées toutes leurs vie et qui soudainement a un changement d'abondance, ça arrive. Une femme ménauposée (bon peut etre pas a 90 ans, et encore) qui a des saignements, ça arrive.
C'est justement ça le soucis. Beaucoup de gynéco ont déjà été confrontés a des patientes qui avaient experimenté ça "sans raison". C'était logique que ça arrive a des femmes "après le vaccin" quand des millions étaient vaccinées, puisque ça arrive aussi sans vaccin.
Étant donné qu'à notre place d'être humain isolé on peut faire des mauvais liens de causalité, c'est normal d'être prudent et d'attendre des études qui nous permettront de dépasser nos biais. On peut faire des liens de causalité erronés pour tout un tas de raisons qui ne rendent pas du tout les personnes ridicules de les faire. C'est juste un biais humain. Le seul moyen que nous avons de dépasser cela est de prendre du recul, ici en comparant deux populations : vaccinées et non vaccinées, et en comparant le taux de survenue de modifications du cycle menstruel. S'il n'y a pas de différences significatives : ça veut dire que le changement de cycle est dû à autre chose.
Je pense que ça aurait été en défaveur des femmes qu'on attribue directement un lien entre vaccin et cycles modifiés sans aucun recul et sur la base de témoignages qui ne nous préservent pas des erreurs
Il ne faut pas négliger l'impact que des conclusions hâtives pourraient avoir.
Moi par exemple, je ne suis pas vaccinée contre le HPV parce que ma mère était persuadée qu'on a établi un lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques. En effet, certaines personnes qui s'étaient vaccinées ont déclaré une SEP et ont pensé que le vaccin était en cause. La justice a même tranché en leur faveur.
Pourtant, les études ont l'air unanimes ou quasi unanime sur le fait qu'il n'y a aucun lien entre les deux.
Ce lien visiblement erroné m'a dépossédée de mon choix de me faire vacciner et je risque de contracter des cancers que j'aurais pu éviter.
Je pourrais aussi ouvrir sur le mal fait à cause du faux lien vaccin/autisme mais j'ai peur d'enclencher des débats que je ne pourrais pas suivre tellement le sujet est touchy.
L'article d'ailleurs fait dans son titre comme si lien était établi alors que les études sont encore contradictoires et que comme le dit @J_Serpentine, à la lecture de l'article, les données sont moins impressionnantes que ce qui en a l'air. Un titre plus prudent mais plus réaliste comme celui du Huff Post ("le débat est relancé") fait sûrement moins de clics ! Et puis, pour travailler dans la santé, je pense que je jette l'éponge sur la capacité du journalisme à réussir à comprendre les publications scientifiques et à vulgariser des concepts de santé de manière éthique, pour réellement renseigner les gens sur leur santé.
Sur la question de l'accompagnement : bien sûr qu'une femme qui a déclaré des problèmes de santé après le vaccin doit être suivie, comme toute personne malade doit être suivie, et sans jugement. Cette personne malade a le droit de croire en les liens qu'elle veut. Le médecin a aussi le droit de lui répondre ce qu'il en pense au regard de la théorie, de ne pas être d'accord avec elle.
Mais par contre, cette prudence avant de tirer des conclusions à grande échelle est nécessaire car l'impact sur la santé des gens est réel. Aussi, après avoir été pendant des millénaires privées de soins efficaces et éthiques, je pense qu'il faut justement, en tant que femmes, qu'on réclame des données rigoureuses et plus de connaissances sur nos maladies gynéco. La diminution des violences et l'amélioration des soins passera forcément, entre autres, par l'amélioration des connaissances. Il faut militer justement pour tout ça : des études, des soignants formés, de l'info fiable...
Je pense que ça aurait été en défaveur des femmes qu'on attribue directement un lien entre vaccin et cycles modifiés sans aucun recul et sur la base de témoignages qui ne nous préservent pas des erreurs
Il ne faut pas négliger l'impact que des conclusions hâtives pourraient avoir.
Moi par exemple, je ne suis pas vaccinée contre le HPV parce que ma mère était persuadée qu'on a établi un lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques. En effet, certaines personnes qui s'étaient vaccinées ont déclaré une SEP et ont pensé que le vaccin était en cause. La justice a même tranché en leur faveur.
Pourtant, les études ont l'air unanimes ou quasi unanime sur le fait qu'il n'y a aucun lien entre les deux.
Ce lien visiblement erroné m'a dépossédée de mon choix de me faire vacciner et je risque de contracter des cancers que j'aurais pu éviter.
Je pourrais aussi ouvrir sur le mal fait à cause du faux lien vaccin/autisme mais j'ai peur d'enclencher des débats que je ne pourrais pas suivre tellement le sujet est touchy.
L'article d'ailleurs fait dans son titre comme si lien était établi alors que les études sont encore contradictoires et que comme le dit @J_Serpentine, à la lecture de l'article, les données sont moins impressionnantes que ce qui en a l'air. Un titre plus prudent mais plus réaliste comme celui du Huff Post ("le débat est relancé") fait sûrement moins de clics ! Et puis, pour travailler dans la santé, je pense que je jette l'éponge sur la capacité du journalisme à réussir à comprendre les publications scientifiques et à vulgariser des concepts de santé de manière éthique, pour réellement renseigner les gens sur leur santé.
Sur la question de l'accompagnement : bien sûr qu'une femme qui a déclaré des problèmes de santé après le vaccin doit être suivie, comme toute personne malade doit être suivie, et sans jugement. Cette personne malade a le droit de croire en les liens qu'elle veut. Le médecin a aussi le droit de lui répondre ce qu'il en pense au regard de la théorie, de ne pas être d'accord avec elle.
Mais par contre, cette prudence avant de tirer des conclusions à grande échelle est nécessaire car l'impact sur la santé des gens est réel. Aussi, après avoir été pendant des millénaires privées de soins efficaces et éthiques, je pense qu'il faut justement, en tant que femmes, qu'on réclame des données rigoureuses et plus de connaissances sur nos maladies gynéco. La diminution des violences et l'amélioration des soins passera forcément, entre autres, par l'amélioration des connaissances. Il faut militer justement pour tout ça : des études, des soignants formés, de l'info fiable...
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