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Mes grands parents maternels alternaient pour choisir le prénom définitif. Mon grand père a choisi pour leur premier et leur troisième enfant, et ma grand mère a choisi pour le deuxième et le dernier. Si ils avaient inversés, mon oncle le plus vieux s'appellerait Laurent au lieu de Vincent et ma mère s'appellerait Hélène au lieu de Claude, et elle est bien deg parce qu'elle déteste son prénom. Elle compte plus le nombre de fois où on l'a comparé à un homme, un fruit ou une mère macquerelle
Pour moi ca n'existe pas les prénoms de merde , ont peut trouver moche certains prénoms mais de la dire que c est des prénoms de merde je trouve ca n importe quoi
Appeler son bébé pour rendre hommage aux ancêtres c'est pas toujours simple ! Je connais quelqu'un nommé d'après son grand-père italien, Giovanni-Maria, sauf que les parents ont choisi la version française pensant que ce serait plus facile à porter pour lui. Bah son surnom c'est le Pen...
Sinon mon copain me dit toujours que s'il avait une fille il voudrait l'appeler Zoé, mais le problème c'est que j'ai déjà deux petites Zoé du côté de mon père et de ma mère. Du coup ce prénom est déjà associé à d'autres gamines dans ma tête, ça paraît con mais ça me bloque !
Et inversement Ewen me plairait beaucoup pour un garçon, mais mon copain a été à l'école avec un Ewen tyrannique
Instant anecdote prénoms : dans ma famille, ils ont nommé mon oncle en déclinant le prénom de sa mère et ma tante en déclinant celui de son père, ce qui me fait beaucoup rire quand j'y pense Par exemple ça donnerait le père Valentin => la fille Valentine (ce ne sont pas les vrais prénoms mais c'est pour vous donner l'idée)
Ma grand-mère maternelle m'a expliqué, quand je faisais l'arbre généalogique de ma famille, que ça se faisait beaucoup autrefois de nommer les enfants de cette façon. J'ai une de mes aïeules qui s'appelle Pierrette parce que son père s'appelait Pierre. C'était aussi très courant de donner les prénoms des parents aux enfants. Mon arrière-grand-mère maternelle s'appelait Cléry et son frère Alfred, car leurs parents s'appelaient Cléry et Alfred.
Quand ma grand-mère paternelle est née, ses parents avait "décidé" d'un prénom. Finalement, son père a enregistré un autre prénom (le sien mais au féminin) à l'état-civil quand il est allé à la mairie.
En plus, l'autre nom était plutôt commun pour l'époque donc c'était pas pour éviter que ma grand-mère s'appelle Poutrelle.
Moi je me suis bien marrée à la lecture de l'article, que je n'ai pas du tout pris au serieux. L'expression "mon mec a des goûts de merde" est volontairement outré et montre justement qu'on a chacun ses propres critères...
En tous cas le choix des prénoms, c'est compliqué. Nous ça s'est passé comme ca :
Moi : Juliette !
Lui : non.
Moi : Clémence !
Lui : hors de question.
Moi : Jeanne !
Lui : niet.
Moi : Suzanne !
Lui : ca va pas la tête ?
...
...
Lui : *sort un nom magnifique que je trouve formidable*
Moi : t'aurais pas pu le dire plutôt ?
En tous cas, une fois choisi, le prénom colle à l'enfant et je trouve qu'on abandonne ses préjugés. J'ai une nièce et j'avais été un peu horrifiée quand mon frère m'avait dit son prénom, mais en fait maintenant c'est elle et je trouve finalement que c'est joli parce que c'est une jolie personne.
Ah et coucou à la maman que j'ai entendu appeler sa fille a la sortie d'une messe dans la chapelle en face de chez moi....
"Marie-Antoinette", franchement dans le genre message politique ça se pose là.
Aaaaaah les prénoms... Le truc bien clivant qui peut être aussi trèèèès compliqué.
Je ne fais plus de blagues dessus depuis que j'ai eu mes enfants. C'est tellement galère de réussir à trouver un prénom qui plaise aux deux, ne porte pas préjudice à l'enfant, ne soit pas déjà présent dans la famille (rédhibitoire pour moi)...
Bref, perso, parmi les conseils, j'adhère pas mal à celui de la liste à mettre en commun. Il peut toujours y avoir un prénom qui plait dans le lot. Et parfois, il faut juste que le deuxième parent s'habitue à l'idée.
Pour mon premier, on était d'accord tout de suite, mais pour ma deuxième, on a choisi un prénom que j'adorais depuis toute petite et qui est assez peu commun en France (moins de 100 naissances son année). Mon mari aimait beaucoup mais il lui a fallu le temps d'être prêt à subir des remarques ou à s'habituer à répéter le prénom. Et finalement, il a accepté et j'étais trop contente, surtout qu'aucun prénom ne m'aurait semblé aussi bien s'il avait dit non.
Même chose pour une copine qui a choisi les prénoms de ses enfants mais dont le conjoint a eu du mal à valider le deuxième.
Bon, et pour les goûts de merde, c'est évidemment subjectif et je pense volontairement exagéré. Elle doit se douter que si elle trouve que son conjoint a des goûts de merde, il en est sûrement de même dans l'autre sens.