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Je tiens exactement le même discours
-soit je suis repérée et suivie et dans ce cas il n'y a rien à faire, je serai l'une des victimes d'un prédateur sexuel, voir d'un serial killer. Mais dans ce cas il y a peu de chance que je sois la première de la liste et le risque est quand même minime.
-soit je ne suis pas repérée et suivie et dans ce cas le risque qu'on me tombe littéralement dessus est encore plus minime. La plupart des gens dorment la nuit et évitent de se promener en rase campagne/montagne/forêt sans lampe et sans bruit.
-il y a bien plus de chance que je me fasse violer dans le lit conjugal
Mais sinon ce dont j'ai peur: un sanglier qui décide de me foncer dedans.
Je suis impressionnée et en même temps, merci!!!! Merci du fond du coeur! On a vraiment besoin d'entendre ce type de discours réaliste et rassurant à la fois.
Jamais eu de problèmes en randonnée, comparé à la ville. Il faut aussi penser qu'une partie non négligeable d'agressions est commise sous l'emprise d'alcool/substances. Hors en montagne, on a moins tendance à consommer, car il faut rester en possession de ses moyens en cas de danger naturel.
J'écoutais Virginie Despentes tout à l'heure dire au micro de Victoire Tuaillon qu'il fallait arrêter d'instiller la peur aux femmes. Nous sommes éduquées à avoir peur, partout tout le temps. C'est éreintant.
En fait, avant de lire ce billet, je n'aurais jamais pensé que l'on puisse avoir réellement peur de dormir dans la montagne. Peut-être parce que j'y ai passé mes vacances enfant et adolescente.
Je trouve que la ville est bien plus dangereuse...Certaines de mes expériences les plus catastrophiques se sont passées dans des endroits et dans des contextes que l'on ne présente pas comme dangereux.