Plusieurs VDD (je peux pas citer sur mon tel, dsl) ont exprimées le fait que un test de fertilité remboursé ça pouvait être positif pour détecter tôt d'éventuels soucis. Je suis 100% d'accord mais je tenais quand même à préciser que choisir un âge précis (25 ans) n'est pas anodin du tout. Pourquoi ne pas proposer une tranche d'âge (entre 25 et 35 ans par ex), pour coller au mieux au moment où le désir d'enfant émerge ? Arbitrairement choisir 25 ans, ça veut dire qu'à 26, on n'y a plus accès ?
Je comprends bien que l'idée c'est de détecter tôt d'éventuelles difficultés pour réagir rapidement. Mais en établissant cet âge qui est précoce dans la vie de beaucoup de personnes, on ne peut pas décorréler cette offre d'un objectif nataliste visant à mettre la pression sur les jeunes. Une tranche d'âge me paraît bcp plus appropriée.
J'ai moi-même eu recours a des tests de fertilité avant de me lancer dans un projet de conception, sans ordonnance, dans un hôpital près de chez moi (échographie de l'utérus et des trompes, évaluation des follicules), mais j'ai du le payer de ma poche (350€). Je l'ai fait parce que j'en avais besoin pour me rassurer et pouvoir réagir rapidement si besoin. Mais à 25 ans ce bilan n'aurait eu aucun sens pour moi, alors que 4 ans plus tard j'en avais besoin. Ça m'aurait aidé que ce soit remboursé. Donc quoi, après 25 ans, déso mais il faudra casquer?
Et encore une fois, la mesure en elle-même n'est pas mauvaise, mais c'est encore et tjr faire porter la responsabilité aux individus, plutôt que de faire des changements au niveau sociétal. Comme pour l'écologie, comme pour l'accès à la propriété (les jeunes qui veulent pas travailler tmtc)... Une mesure isolée, même si elle est intéressante, s'inscrit tjr dans un contexte, et on peut pas l'ignorer. Entre les mots du président, la loi anti-immigration, la suppression du congé parental qui se profile, le msg pour moi il est de plus en plus clair : ponds, reste chez toi, appauvris-toi et ferme ta gueule.