Pour le coup je suis pour la dépénalisation des clients, qu’on trouve ça morale ou pas ça complique énormément la vie des personnes qui se prostituent donc je suis plutôt pour c’est une position « principe de réalité ».
Pour le proxenetisme par contre pour moi on devrait plutôt tendre vers la criminalisation que la dépénalisation. On parle souvent du proprio ou du chauffeur de taxi mais dans la vraie vie ses profils là sont vraiment inquiétés et surtout condamnés? C’est déjà tellement compliqué de faire condamner des proxénètes que bon, j’aimerais bien avoir des chiffres sur le sujet, ça me semble un peu facile comme argument de la part de ceux qui veulent depenaliser le proxenetisme (qui revendique ça d’ailleurs, dans nos sociétés patriarcales ça arrangerait qui une dépénalisation?).
La traite des femmes et des enfants c’est déjà souvent mis sous le tapis comme sujet quand on parle de travail du sexe (et je parle même pas de la prostitution des mineurs), comme si on débattait d’un secteur où la majorité des femmes exercent de manière libre et consentie
Aborder le proxenetisme sous l’angle du pote qui héberge ou du chauffeur de taxi c’est encore une fois refuser de voir l’énorme éléphant au milieu de la pièce: la traite et la violence prostitutionnelle qui en découle.
Et sinon pour en remettre une couche sur l’article il est trop peu détaillé pour qu’on comprennne vraiment l’angle, parler de salariat? Comme rappelé, une TDS peut avoir un statut auto-entrepreneuse, parler de salariat c’est parler de bordels/maisons closes non?
Bizarre parce que ces mots ne sont pas écrits mais c’est bien de ça qu’on parle pourtant?
Les modèles abolitionnistes scandinaves ont clairement des défauts c’est clair mais est-ce qu’on veut imiter les modèles allemands ou néerlandais, vraiment?