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PPDA : pourquoi la publication du livre « Le Prince noir » pose problème
PPDA : pourquoi la publication du livre « Le Prince noir » pose problème
Commentaires sur PPDA : pourquoi la publication du livre « Le Prince noir » pose problème
- Initiateur de la discussion Marie-Stéphanie Servos
- Date de début
C'est consternant ! La moindre des choses aurait été de contacter les personnes nommées et de les prévenir / de leur demander leur permission. Leur histoire ne leur appartient même plus.
Aller retranscrire des extraits d'une audition à la police dans un livre accessible à tous, que tout le monde peut lire, consulter, y compris les proches de la victime c'est hyper violent !!!
Et dire que cela "va les aider", les victimes. En fait non, ça va surtout aider le journaliste. Les victimes ont déjà raconté à la police et aux médias ce qu'elles avaient à dire pour s'aider elles-mêmes...
Aller retranscrire des extraits d'une audition à la police dans un livre accessible à tous, que tout le monde peut lire, consulter, y compris les proches de la victime c'est hyper violent !!!
Et dire que cela "va les aider", les victimes. En fait non, ça va surtout aider le journaliste. Les victimes ont déjà raconté à la police et aux médias ce qu'elles avaient à dire pour s'aider elles-mêmes...
Les propos d'Isabelle Sapporta sont à vomir. Quelle condescendance et manque de respect aux victimes! J'avais un peu suivi via Virginie Grimaldi la fuite des auteurs de Fayard suite à sa nomination, ça ne fait que renforcer la justesse de leurs décisions.
Force aux victimes et honte à la maison d'édition !
Force aux victimes et honte à la maison d'édition !
Donc elles ont déjà vu leur consentement baffoué par un agresseur, et maintenant par un auteur et une maison d'édition. Violence sur violence, finalement, parce que les autres savent toujours mieux que les victimes comment celles ci devraient réagir. Et aussi parce que bah le sordide fait vendre et que la thune. Je pense même pas que ça serait différent si les victimes touchaient les bénéfices de ventes de ce livre, ou s'ils étaient reversés à des associations. Ca reste du piétinement de consentement, une violence suplémentaire.
Ce n'est pas du journalisme, c'est du voyeurisme. Je n'ai pas besoin des détails pour savoir que PPDA a violé et agressé une centaine de femmes. Les détails regardent la justice, je n'ai pas besoin que des voyeur.ses exposent l'intimité la plus vulnérable de victimes pour satisfaires mes petits curiosités malsaines.
Rah jsuis soulée. Tellement d'indécence....
Ce n'est pas du journalisme, c'est du voyeurisme. Je n'ai pas besoin des détails pour savoir que PPDA a violé et agressé une centaine de femmes. Les détails regardent la justice, je n'ai pas besoin que des voyeur.ses exposent l'intimité la plus vulnérable de victimes pour satisfaires mes petits curiosités malsaines.
Rah jsuis soulée. Tellement d'indécence....
M
Membre supprimé 332225
Guest
C'est comme si les victimes étaient violées une deuxième fois.
À vomir.
À vomir.
Je ne comprends jamais comment les éléments d'un dossier judiciaire se retrouvent dans la nature sauf quand la fuite vient d'une des deux parties et c'est visiblement pas le cas. Le problème pour moi il est là, plutôt que de vouloir pointer du doigt machin ou bidule qui fait un livre, il faut s'attaquer à la source du problème. Car si c'était pas un livre et une maison d'édition on aurait pu avoir la même chose dans un Tweet.
Pourquoi des auditions de police "fuitent", même des extraits... Dans absolument n'importe quelle entreprise privée une fuite de ce type = licenciement de la personne incriminée. Il n'y pas 50 personnes qui ont accès à une audition de police, et si c'est le cas alors c'est pas normal.
Comment voulez-vous que les victimes déposent plainte si derrière elles prennent le risque de voir les auditions fuiter ?!
M
Membre supprimé 332225
Guest
@Mayushi D'accord avec toi pour le "fuitage" problématique des infos (venant de la police, ça fait flipper...). Mais il n'aurait qd même pas dû utiliser les extraits pour son livre. Sa responsabilité est largement engagée.
La corruption chez les fonctionnaires et puis les journalistes ont des indiqués dans la police ou la justice qu'ils paient pour avoir des infos.
Je ne suis même pas sûre que de l’argent soit engagé, c’est surtout une question de puissance et d’égo…mais ça ne change pas le fond : c’est scandaleux.
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