Kiriothus;3590107 a dit :En créant cette formation, l'espagne pousse un peu des femmes à franchir le pas, à se dire "je n'ai pas d'argent, c'est la crise, je vais suivre une formation", et c'est donc un choix qu'elles font non pas par goût, parce qu'elles y voient quelque chose de "bien", de positif, mais parce qu'elles n'ont pas le choix.
Malheureusement, nous vivons dans une société, où, lorsque l'on se retrouve dans une situation précaire, on est obligé d'accepter des boulots ingrats voire carrément dégradants. Après, on peut penser ce que l'on veut de la prostitution, mais c'est loin d'être la seule tâche rémunérée que l'on fait par contrainte.
Et comme partout, on ne peut réduire la prostitution à un schéma unique. Comment comparer, disons, une escort qui gagne confortablement sa vie, choisit ses clients et ses horaires, à une ouvrière qui fait les 3 8 à la chaîne dans un abattoir industriel pour un salaire de misère ?
Perso, entre les deux plans de carrière, j'ai vite choisi

. Ce qui fait que la prostitution marche, c'est bien sûr son côté sulfureux, le fait donner quelque chose d'intime et de spirituel contre une compensation matérielle. Mais sulfureux ne veut pas dire diabolique ni dégradant. Je vois l'acte sexuel tarifé comme un fétichisme parmi les autres en fait.
)