Olala, que vous êtes pointilleux... Moi dans ce dont parme l'article, je ne trouve pas que cela soit inapproprié. Il n'est jamais dit "deux jeunes femmes ont fait l'amour et en fait non, c'était un viol." L'article commence par "deux hommes ont voulu faire l'amour avec margaux et anita", à aucun autre moment la mention "faire l'amour" n'est réutilisée. Techniquement, rien ne nous empêche de croire que ces deux hommes ne comptaient pas faire l'amour à ces jeunes femmes. Rien ne nous dit qu'ils sont parti bille en tête pour aller violer des adolescentes. Ils voulaient probablement "faire l'amour" avec elles. De la mauvaise façon, on est d'accord. Ils se sont assis sur leur consentement et c'est ignoble. Mais les jeunes femmes témoignent ici parce qu'elles ne sont pas sûres de s'être fait violer ou non, les hommes ont été violents, immondes, indélicats, mais elles n'ont pas cédé par manque de force ou de volonté, elles ont cédé parce que ces hommes ne voulaient que faire l'amour avec elles. Parce que oui, cet article parle de la zone floue entre viol et consentement, de ces hommes qui pensent "faire l'amour" et de ces femmes qui se font violer. C'est de cela dont on parle. Je ne pense donc pas que le terme soit si inapproprié. C'est même le bon, si on y pense. Les hommes qui bafouent le consentement des femmes ne sont pas tous des pervers sexuels, souffrants de problèmes mentaux avérés. Non, dans notre société, ces hommes ne pensent rien faire de mal, ils pensent "faire l'amour". Et certaines femmes le croient aussi que c'est cela, à force.
Je ne justifie en aucune manière le comportement de ces hommes, ils me dégoutent au plus haut point, mais je ne pense pas que la rédactrice ait fait une erreur grossière en parlant de "faire l'amour" dans ces conditions.