C'est marrant, j'ai des remontées de cours de droit du travail quand j'entends parler de l'affaire Didier Porte...
S'il a déjà eu un avertissement pour sa chronique sur Villepin, il ne peux pas par la suite avoir une deuxième sanction disciplinaire pour le même fait, sous forme de licenciement, si ?
(oui je sais, raisonnements fumeux d'une étudiante en gestion qui a l'impression de connaître le droit, sorry pour les vraies juristes)
Enfin je suppose que Val n'est pas si con, il aura sans doute trouvé un autre motif.
Edit : ah ben le voilà, le motif...
"ILS ONT FAIT PREUVE D'UNE DÉLOYAUTÉ CONSTANTE"
Dans son courrier adressé à Didier Porte, Philippe Val explique qu'il souhaite "renouveler et faire évoluer" l'antenne. "La conception d'une nouvelle grille contraint nécessairement la direction à renoncer à certaines émissions ou chroniques", poursuit la lettre. Mais mercredi, Philippe Val a clairement mis en cause le contenu des chroniques des deux humoristes. "Il faut se dire : mais où ailleurs peut-on supporter une chose pareille, se faire pourrir à l'antenne ? C'était une atteinte à notre honneur et à notre considération en permanence." Le directeur de France-Inter a encore jugé que "pendant toute l'année", l'antenne avait été instrumentalisée à des fins personnelles. "Depuis que Jean-Luc Hees et moi-même avons été nommés, on ne les a pas emmerdés une seconde : ils se sont mis en boucle seuls dans leur tête, ils se sont mis à aller de plus en plus loin et ils ont fait preuve d'une déloyauté constante."
"J'ai un contrat de grille qui dure jusqu'à fin juin. Comme ça fait dix ans que je suis dans la maison, c'est comme si j'avais un CDI, donc c'est bien un licenciement qui n'est pas justifié puisque je n'ai eu qu'un seul avertissement", a expliqué Didier Porte. "Pour moi c'est chaud, plaisante-t-il tout de même dans une interview à l'AFP, je suis incasable sur une autre radio. Il me reste mes spectacles mais je suis mal. J'ai deux enfants en très bas âge. Je vais les confier à la DASS (Direction des affaires sanitaires et sociales), pas le choix."
Publié dans Le Monde.fr hier