Dormir avec son plan cul ou chacun chez soi ? Telle est la question !

[Ebohubu]

Je suis très très tentée de mettre cet article en relation avec celui-ci : "pourquoi s'attache-t-on aux gens qu'on nique ?"
Je m'explique. Je pense qu'on est à peu près d'accord pour dire que le sexe est propice à l'affect et l'article démontre très bien pourquoi. Donc pour moi il y a un petit risque à dormir avec l'autre... Je me suis rendue compte que je finissais souvent par ressentir voire par dire des choses après l'amour (pendant une discussion nocturne par exemple) que je regrettais ... S'il n'y a pas de discussion alors l’ambiguïté passera dans les gestes (câlins, baisers... dormir avec quelqu'un c'est un moment tendre qui exprime parfois plus qu'il ne faudrait... je trouve.) BREF. Je finis toujours par m'embourber dans l’ambiguïté soit parce que j'ai manifesté des sentiments que je n'ai pas, soit parce que je commence à avoir l'impression que l'autre veut plus et alors je prends peur ou je m'emballe... Je n'ai pas vraiment de solution à ça, la seule chose que je puisse conseiller c'est... l'amour l'après-midiiiiii (si la chose est possible) ! Pas de nuit en commun et la partie de jambes en l'air peut juste se clôturer sur un film ou une bière en terrasse c'est moins risqué je trouve

 

[JAK-STAT]

En parler avant d'aller chez l'autre/qu'iel vienne chez nous ça me parait la base pour éviter l'incruste, mais aussi parce que si on veut pas que l'autre reste il faut qu'il puisse repartir chez lui sereinement (ne pas virer l'autre à 3h du matin alors qu'iel est venu.e en train et ne peut pas rentrer chez ellui). Donc il faut que ce soit préparé en amont
Ca vaut pas que pour les plans culs, aussi pour les amoureu.x.ses et les ami.e.s.

 

[Tzig0ne]

Etant de banlieue pas mega proche et me retrouvant toujours malgré moi avec des parisiens sans voiture (nul), le question se pose toujours avant.

Si c'est moi qui me déplace, soit le lendemain je bosse et ça m'arrange de rester sur Paris => je le dis, soit non et je préfère rentrer => je le dis aussi.
Et si c'est l'autre, ben je me renseigne sur ses plans, et on fait en fonction.

En fait ça devient d'office une question de logistique, ce qui permet aux deux partis d'aborder le sujet AVANT que le problème se pose.

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

Je ne suis pas trop d'accord sur l'idée de "c'est plus délicat d'en parler après", je dirais plutôt "c'est plus malaisant d'en parler après".
On en revient au consentement en fait. Si on n'est pas d'accord sur le fait de dormir ou non ensemble, et que ça vexe/inconforte une des deux parties, probablement qu'il vaut mieux soit arrêter là, soit en parler davantage pour se comprendre mieux.

Sinon on tombe juste dans ce que rapporte certains témoignages : l'impression d'avoir été utilisé / l'impression d'être squatté

 

[0h-dear]

De ma manière d'agir, que j'apprécie ou non la personne avec qui je couche je lui ai toujours proposer "tu veux dodo à la maison ?" quand j'avais envie de niquer.
Après je sais que la plupart des personnes avec qui je couche ont des emplois du temps qui font que je peux soit les voir à 4h du matin parce qu'ils sont barmans,soit qu'ils doivent partir de chez moi à 5h du matin parce qu'ils sont surveillants pénitentiaires. Pour le premier je partais quand j'avais cours, on prenait le petit dej parfois ensemble et j'y allais (mais il tenait beaucoup à ce qu'on s'embrasse avant que je parte) mais c'était chez lui, soit avec le second je lui disais "bon, si jamais je ne suis pas réveillée quand tu dois partir tu peux te doucher, tu as la clé ici elle ouvre ce cadenas et tu claques la porte" ce qu'il a toujours fait et je lui demandais toujours s'il était bien arrivé au travail, parce que pour moi un plan cul c'est surtout une personne avec qui j'ai pas de sentiments monogame. Genre je m'en fiche qu'on m'aime pas amoureusement mais je suis énervée qu'on m'estime pas un minimum comme personne.
Par exemple pour moi il est pas concevable que je baise avec quelqu'un qui a pas envie de me voir en dehors du lit. Si la personne a honte d'aller boire un verre ou de me chercher au métro elle est sûre que je vais être le plus mauvais coup du monde.
Il m'est déjà arrivé d'avoir une personne assez décevante (déjà parce que sexuellement on était pas compatibles mais parce qu'en plus il pensait littéralement qu'à son plaisir, c'était le genre de personne qui me sortait après une fellation "ah mais en fait je te ferai pas de cunni, je prends pas de plaisir à ça") bah, j'ai dû prendre mon mal en patience parce qu'après ça je lui ai dit que j'allais dormir et je m'en voulais de l'avoir invité vu qu'il était grave à l'aise comme si c'était son lit (genre il s'était endormi en col roulé, chaussettes et avait fermé mon volet sans me demander, et il tirait sur ma couverture alors qu'on en avait deux ) et j'ai tellement pas apprécié la manière dont il m'a rekt (je le raccompagnais à la gare et il me fait "je vais y aller tout seul" au milieu du chemin. Je l'ai regardé avec étonnement et il m'a fait la bise avant de tracer) ce genre de personne est sûre de jamais revenir chez moi parce que c'est le pire des comportements pour moi.

Mais en général maintenant je vois deux ou trois fois la personne avant de décider si j'ai envie de sexe avec elle et en fonction de comment elle se comporte j'accepte ou non. Pour moi ma maison c'est open bar dans la mesure où y'a pas d'abus et je me vexe que si la personne est pas respectueuse. Sinon il/elle peut rester arroser les plantes, mettre de l'asmr, prendre un petit dej/une douche/refaire une partie de jambes en l'air/me réveiller avec un cunni ou très bien repartir mais me tenir un minimum au courant avec un SMS qui dit "bien rentré !" , c'est le minimum des respects.

Après de moi même je sais que si on me vire de chez la maison pour ne pas dormir alors qu'il est tard le mec/ la meuf en question me revoit plus.
Mais je crois que j'ai jamais été une mauvaise présence/un mauvais coup à ce point pour qu'on me chasse. Et je suis toujours partie quand j'avais des choses à faire.

 

[Nedjma]

Je trouve également normal d'héberger/se faire héberger quand il est très tard dans la nuit, et que l'autre doit marcher un moment pour rentrer chez lui.elle.
Cinq/dix minutes je ne dis pas, et encore. Mais au-delà ... Je trouve cela super individualiste, en tout cas perso si un gars me faisait ça, ça me choquerait et idem je proposerais le gîte et le couvert pour le lendemain matin. C'est pas la question de dormir collé-serré ou de vider le frigo de l'autre, juste d'avoir un minimum de sécurité pour la nuit à passer.

 

[Ma thilde]

... Et s'embrasser (comme un couple donc) ou se taper la bise (comme un.e pote donc) en repartant (juste après avoir sexé ensemble, ou même juste après avoir dormi ensemble juste après avoir sexé ensemble), on en parle ??? #TeamToutOuRien #Sorry #NotSorry

 

[Ma thilde]

... Ce qui m'amène donc directement à me poser une 2e question : et si on parlait de ce qui fait qu'on est un plan cul ou un couple (quand on ne sait pas vraiment ce qu'il en est bien sûr, et qu'on n'ose pas vraiment poser la question cash, par crainte de faire peur à l'autre). Non, c'est pas pour moi, c'est pour un.e ami.e, je te jure, wesh !

 

[JAK-STAT]

@Ma thilde bah ça dépend entièrement des gens donc, t'auras jamais UNE réponse à cette question y a pas de bonne ou mauvaise définition du plan cul et du couple, ni de bonnes ou mauvaises manières de les vivre ^^

 

[greenapple]

Team calins post-sex! Ça ne m'amuse pas du tout de traverser la ville après une partie de jambes en l'air et en plus j'aime trop les papouilles. Si j'ai pas envie d'être tendre avec la personne (et réciproquement), ça ne passe même pas le stade du baiser. Donc forcément ça trie.

 

[Leo la Libellule]

Quand c'est possible, j'approuve tout à fait la séance de sexe l'apres-midi, comme ça chacun reprend sa vie sans gène pour la soirée

Sinon j'avoue que je trouve plus simple de demander avant si la personne veut rester dormir/nous héberger à dormir, si la réponse est non ça permet à la personne qui doit repartir de s'organiser.
Comme d'autres ici je ne veux être un poids pour personne mais si on me met à la porte à 3h du mat alors que j'habite à 1h30 à pieds et que je n'ai pas de transport, je trouve que c'est un sérieux manque de respect.

 

[Nedjma]

@Ma thilde ça, la limite entre couple/plan cul ça dépend de chacun, je dirais. Perso je suis plus dans le circuit depuis plusieurs années et les relations libres sont moins taboues qu'à l'époque où j'étais célibataire. Je suis du genre à mettre les pieds dans le plat ( " euh ... on est en couple ou c'est juste un plan cul ? " demandé directement ) plutôt que d'attendre des signes implicites.

Mais en ce qui concerne le sujet de l'article, pour moi il n'y a pas de différence. Chéri, plan cul ou ami, si tu restes tard chez moi et que t'habites loin, que tu n'es pas motorisé.e, tu restes dormir en sécurité, la question ne se pose pas. Si je n'ai pas envie d'héberger je ne propose pas de venir passer la soirée, point barre.

 

[0h-dear]

Par contre, y'a un autre cas qui a pas trop l'air d'être évoqué, mais le cas où c'est la personne qui demande si elle peut rester on en pense quoi ?
Pour moi c'est malaisant quand la décision ne vient pas de moi et que la personne me demande "on peut faire ça chez toi ?" et j'ai tendance à refuser, je suis la seule?