J'aime beaucoup le format de l'émifion et sa façon de faire de l'éducation sexuelle sous forme de discussion et avec des anecdotes personnelles.
Mais j'ai été quelque peu déçue par ce numéro. J'ai passé la journée d'hier à essayer de comprendre d'où venait ma déception pour faire un commentaire constructif et bienveillant. Les commentaires de
@OpossumDesPlaines et de
@Scamandre m'ont aidé à comprendre le problème.
Tout d'abord, un part de mon ressenti vient du fait que faire la différence être les diverses formes d'attractions (sexuelle, romantique...) est importante pour moi et que vous avez à peine évoqué le sujet. Mais ça ne l'est pas forcement pour vous (et la majorité des gens) donc je ne peux pas vous en vouloir de ne pas en avoir plus parler (d'autant que ça a été tout de même rapidement évoqué).
Mais surtout j'ai trouvé globalement l'émifion maladroite. Le cœur de l'émfion vient des anecdotes qui illustre les moments plus informatif. Ça rend vivant le propos plus informatif. Mais du coup, c'est là où ça tombe à plat avec le sujet de l'orientation sexuelle et d'avoir inviter Sophie Garric pour cette émission précise (elle est super et aurait été parfaite pour un autre sujet). Parce que là, on se retrouve avec 3 femmes avec la même orientation (hétéro/hétéroflexible) et des expériences assez similaire et essentiellement hétéro. Du coup ça manque de diversité et on reste dans la norme acceptée par la société.
En plus, quand vous parler du coming-out (enfin des, parce qu'on en fait jamais qu'un seul), que vous trouvez que les étiquettes sont inutile (en mode colorblinding mais pour l'orientation), vous finissez par être très maladroite car on sent que cela ne vous touche pas personnellement alors que c'est des questions souvent assez voir très importante pour les personnes non-hétéro.
Pour développer un peu quand on fait un coming-out, ça fout une trouille importante parce qu'on risque d'être rejeter pour quelque chose de très intime et que l'on sait que si ça se passe mal, on ne pourra jamais revenir en arrière. Quand on comprend qu'on ne vit pas ce que la société nous dit qu'on doit vivre, on peut avoir besoin d'un mot pour s'identifier, pour se retrouver dans une communauté qui vit des choses similaires. Et pour le coup des différences comme celle entre bi et pan peuvent être importante même si globalement cela reste une nuance pour les personnes en dehors de la communauté concernée.
Bref pour le coup, un.e invité.e non-hétéro aurait surement plus amener à l'émission car iel aurait pu parler en tant que concerné.e. Cela aurait donné un côté moins maladroit à l'émission et plus complet vis-à-vis des expériences (bien qu'il y ait autant d'expérience que de personne).
J'espère que vous aurez trouvez cette critique constructive (ce qui était mon intention) et pas blessante (ce qui n'est pas mon intention et je suis désolée si c'est le cas). Continuez ce que vous faites, c'est vraiment cool.