Comme disait Corneille : "(Aux âmes bien nées,) la valeur n'attend point le nombre des années." (Bon, il n'entendait peut-être pas la même chose, mais la citation est classe pour rembarrer ceux qui agissent comme des vieux schnocks ^ ^)
Être « adulescent », cet entre-deux trop rarement pris au sérieux
- Initiateur de la discussion Miss Lu
- Date de début
Comme disait Corneille : "(Aux âmes bien nées,) la valeur n'attend point le nombre des années." (Bon, il n'entendait peut-être pas la même chose, mais la citation est classe pour rembarrer ceux qui agissent comme des vieux schnocks ^ ^)
Cette article me parle grave ! Pareil, je sens avoir passé le cap de l'adolescence, et même si je gagne toujours davantage en autonomie, je ne me sens absolument pas adulte. Et à vrai dire... J'ai pas très envie de l'être de si tôt...
Avant, je croyais qu'on devenait adulte quand on commençait ses études. Je les ai commencées y'a plus de trois ans. Je pensais que ça pouvait se définir de manière précise, qu'on pouvait le pointer du doigt et dire : "Voilà, quand t'arrives à là, tu es officiellement adulte". Mais j'ai réalisé que ça marche pas comme ça. Tu te sens adulte ou non, et puis c'est tout. Y'en a qui sont adultes à 20 ans, d'autres à 30, et alors ? Le problème est effectivement que "adulescent" ne soit pas une catégorie "officielle", nous n'existons pas en tant que tels. Pourtant, que sommes nous d'autre, si ne nous sommes ni adulte ni adolescent ?
Avant, je croyais qu'on devenait adulte quand on commençait ses études. Je les ai commencées y'a plus de trois ans. Je pensais que ça pouvait se définir de manière précise, qu'on pouvait le pointer du doigt et dire : "Voilà, quand t'arrives à là, tu es officiellement adulte". Mais j'ai réalisé que ça marche pas comme ça. Tu te sens adulte ou non, et puis c'est tout. Y'en a qui sont adultes à 20 ans, d'autres à 30, et alors ? Le problème est effectivement que "adulescent" ne soit pas une catégorie "officielle", nous n'existons pas en tant que tels. Pourtant, que sommes nous d'autre, si ne nous sommes ni adulte ni adolescent ?
Pourquoi faudrait-il absolument coller des étiquettes aux gens?? Ne pas se sentir adulte n'est pas un problème et ne regarde personne,à partir du moment où ce n'est pas une excuse pour agir n'importe comment et/ou au détriment d'autrui.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
à 44 ans, je ne me sens toujours pas adulte...je bosse, je suis mariée, j'ai un fils de 18 ans, je vais voter, je me conduis de façon responsable, touçatouça
vu de l'extérieur, j'ai tout d'une "grande personne"
Pendant des années, on ne m'a pas prise au sérieux parce que je faisais plus jeune que mon age,
les rides m'ont rattrapée et donné un aspect plus respectable
soupiiiir, au secours je suis une mâdâme Mais les "grandes personnes" qui se prennent au sérieux au boulot comme dans leurs loisirs me saoulent
j'aime la fantaisie, les bonbons et les mangas, les blagues qui font rire bêtement, les dessins animés et les films qui font pleurer mais finissent bien à la fin, les sapins de Noël...
Je dit maintenant que je suis adulte à temps partiel : adulte uniquement quand c'est nécessaire/obligatoire
et de toute façon, ça n'a aucune espèce d'importance
Quelque soit l'age que nous avons, nous avons une expérience de la vie qu'il ne faut pas mépriserque l'on ait 5 ans, 25 ou 50... Et c'est là qu'il y a toujours un crétin pour dire que telle personnes est trop jeune pour avoir un avis
Eh si... les "adultes" actuels (nos parents, oncles-tantes, chefs-collègues), eux aussi, à leur âge de maintenant là, ils se sentaient pris pour des gamins par leurs parents à eux. 
(Je ne dis pas que ce que nous, les adulescents, ressentons n'existe pas, mais juste qu'on est toujours plus jeune et moins expérimenté que quelqu'un d'autre...).
Et aussi :
(Je ne dis pas que ce que nous, les adulescents, ressentons n'existe pas, mais juste qu'on est toujours plus jeune et moins expérimenté que quelqu'un d'autre...).
Et aussi :
Je suis entièrement d'accord avec le message de @MargoBadgam. Je trouve le terme d' "adulescent" problématique. Si l'on veut être pris au sérieux, ne faudrait-il pas commencer par cesser de s'attribuer ce terme, qui est très réducteur et extrêmement infantilisant? Autant l'expression "jeune adulte" est assez objective, autant l' "adulescent" renvoie quand même à l'adolescence, une période très connotée, qui évoque les crises à ses parents, les "j'ai pas demandé à naître" et autres scènes pas très matures. Pour moi il y a justement un problème dans la façon dont nous perçoit la société, qui infantilise les jeunes diplômés tout en leur demandant de l'expérience, c'est une forme de mépris parfois qui est dur à admettre, et je ne vois pas ce que vient faire l' "adulescence" ici. On peut se trouver jeune, être parfois un peu gamin, aimer faire des blagues légères et pour autant chercher un boulot, ou vivre par ses propres moyens et payer ses impôts. Enfin bref je n'ai pas bien saisi le propos de cet article, mais c'est peut-être moi qui n'ai pas bien lu.
Je rejoint aussi les propos de @MargoBadgam et @envoituresimone.
"Comment peut-on demander a être pris au sérieux comme une "grande personne" en exigeant qu'on nous protège encore et encore avec un "statut" bâtard ?" (Pour citer Margo)
Et c'est tout le problème de la chose ! "Je suis grande merci beaucoup, par contre tu peut me couper mon orange s'il te plait ?"
S'auto-attribuer un terme aussi réducteur, c'est avoir toujours sur soi un regard réducteur, il me semble.
Les commentaires des Madzs le prouvent bien d'ailleurs : On peut se sentir Adulescent à n'importe quel âge ! Et adulte, à n'importe quel age, aussi.
Et si il arrive de recevoir un paternaliste "non mais à ton âge...", et bien... parfois c'est vrai que je suis trop jeune pour avoir vécu certaines expériences, et je ne dirai pas le contraire ! Quand c'est injustifié, il me semble qu'il suffit souvent d'exposer calmement les arguments au soutien de sa prétention. Et si les arguments ne servent à rien, pourquoi vouloir absolument l'approbation, le respect et la reconnaissance de quelqu'un qui est décidé, de toute façon, à ne pas changer d'avis ?
Je ne souhaite vraiment pas que ça ne devienne un vrai terme ! J'ai 23 ans, et je n'ai aucune, mais alors aucune envie d'être traité selon le statut d’adulescente ! Je n'ai pas envie qu'on me considère à un âge d'entre-deux. Dans mon milieu, et la plupart du temps, on me traite en adulte. Pourtant, je suis encore étudiante, je dépend de mes parents pour vivre, donc je suis bien peu "adulte" selon les critères classiques.
Mais je n'ai pas l'impression que l'on me traite en "sous-adulte". Mes réflexions sont entendus,mon avis écouté. Je dois avoir beaucoup de chance.
(Le plus "non à ton âge..." que je reçoit, c'est quand je dis ne pas vouloir d'enfants, et le "non mais tu verra plus tard, tu voudra, l'horloge biologique ect...", c'est tous les âges, toutes les catégories sociaux professionnelle...)
Donc pour celle qui présente un syndrome d'adulescence, ben, bon courage dans votre quête
Mais ça ne concerne pas tout le monde, loin de là.
"Comment peut-on demander a être pris au sérieux comme une "grande personne" en exigeant qu'on nous protège encore et encore avec un "statut" bâtard ?" (Pour citer Margo)
Et c'est tout le problème de la chose ! "Je suis grande merci beaucoup, par contre tu peut me couper mon orange s'il te plait ?"
S'auto-attribuer un terme aussi réducteur, c'est avoir toujours sur soi un regard réducteur, il me semble.
Les commentaires des Madzs le prouvent bien d'ailleurs : On peut se sentir Adulescent à n'importe quel âge ! Et adulte, à n'importe quel age, aussi.
Et si il arrive de recevoir un paternaliste "non mais à ton âge...", et bien... parfois c'est vrai que je suis trop jeune pour avoir vécu certaines expériences, et je ne dirai pas le contraire ! Quand c'est injustifié, il me semble qu'il suffit souvent d'exposer calmement les arguments au soutien de sa prétention. Et si les arguments ne servent à rien, pourquoi vouloir absolument l'approbation, le respect et la reconnaissance de quelqu'un qui est décidé, de toute façon, à ne pas changer d'avis ?
Je ne souhaite vraiment pas que ça ne devienne un vrai terme ! J'ai 23 ans, et je n'ai aucune, mais alors aucune envie d'être traité selon le statut d’adulescente ! Je n'ai pas envie qu'on me considère à un âge d'entre-deux. Dans mon milieu, et la plupart du temps, on me traite en adulte. Pourtant, je suis encore étudiante, je dépend de mes parents pour vivre, donc je suis bien peu "adulte" selon les critères classiques.
Mais je n'ai pas l'impression que l'on me traite en "sous-adulte". Mes réflexions sont entendus,mon avis écouté. Je dois avoir beaucoup de chance.
(Le plus "non à ton âge..." que je reçoit, c'est quand je dis ne pas vouloir d'enfants, et le "non mais tu verra plus tard, tu voudra, l'horloge biologique ect...", c'est tous les âges, toutes les catégories sociaux professionnelle...)
Donc pour celle qui présente un syndrome d'adulescence, ben, bon courage dans votre quête
Mais ça ne concerne pas tout le monde, loin de là.
Moi j'ai 28 ans et je me vois encore comme une adolescente.
Pourtant j'ai une vie d'adulte avec tous les trucs d'adultes dedans mais rien a faire.
Je pense que je me verrai adulte quand j'aurais un enfant. A la limite.
Pourtant j'ai une vie d'adulte avec tous les trucs d'adultes dedans mais rien a faire.
Je pense que je me verrai adulte quand j'aurais un enfant. A la limite.
Hmmm. L'article et les commentaires me font cogiter à mort. D'abord, je n'aime pas non plus le terme d'adulescent. Déjà, je ne le trouve pas joli, et en effet le terme de jeune adulte me paraît plus approprié.
Certains commentaires m'embêtent tout même car semblent nier que des comportements que je ne trouve pas normaux existent envers les jeunes, en dehors du simple fossé des générations. Déjà cette notion me gonfle. Ça ne devrait pas exister. Je trouve ça mauvais de dévaloriser et décrédibiliser une personne de manière générale, et surtout quand c'est sur le seul critère de "je suis plus vieux je sais mieux tais-toi". Dans ce cas là j'ai envie de dire déjà tu connais pas ma vie, tu ne sais pas ce que j'ai vécu, et tu ne sais pas non plus sur quoi je me base pour donner mon opinion. Et puis ça montre une étroitesse d'esprit que je trouve d'une tristesse... Je charrie parfois mes petits frères et j'étale parfois mon expérience dans tel domaine, et y'a sûrement des fois où malgré mes efforts, j'ai dû gonfler des gens. Mais j'essaie toujours d'écouter les arguments, de ne pas invalider le ressenti d'une personne, d'écouter. Les adultes, qu'ils soient membres de la famille, du corps médical, ou de ma hiérarchie, me désolent quand ils m'écartent ou écartent quelqu'un d'autre pour ce motif-là. J'ai l'intention d'avoir des enfants, et j'espère bien ne jamais me comporter en "vieille conne qui sait tout mieux que ceux à qui j'aurai donné la vie, et manquerait plus qu'ils ne soient pas reconnaissants en plus !"
J'ai très, très souvent été confrontée à des gens plus âgés qui me prenaient de haut juste au motif de mon âge (et souvent mon sexe est associé, yay). C'est absolument insupportable. Pour peu qu'on soit timide ou pas très à l'aise en société à la base, ça sape toute confiance en soi et ça rend difficile de se défendre. Franchement, comment se construire quand on tombe sur une majorité de gens comme ça ? Exemple le mec qui nous avait flingué 5 minutes de nos vacances en refusant de nous parler en voyant que des étudiants avaient osé prendre une chambre d'hôtes chez lui (on sait jamais, qu'on se barre sans payer !). Heureusement que sa femme était plus sympa et qu'on était plus matures que lui pour ne pas le laisser gâcher nos vacances, mais sérieux ?! Discrimination anti-jeunes bonjour.
Je me sens vraiment dans une position particulière, je ne sais pas si on peut parler d'entre-deux, mais il est certain que les jeunes générations sont très éloignées des précédentes. Même si pour beaucoup être adulte c'est encore répondre à un faisceau d'indices qui comprend boulot stable-voiture-accès à la propriété-enfants, je pense sincèrement qu'un jour ils devront se rendre à l'évidence : ce n'est plus le modèle dominant, mais l'un des modèles. Il en existe en fait une infinité, chacun fait le sien, et il peut évoluer en plus. Ça fout la trouille, hein, ce manque de stabilité ? A moi aussi, mais c'est également excitant. La vingtaine, l'âge de tous les possibles, c'est là qu'on s'éclate, disait-on. Et pourquoi pas les décennies d'après aussi ? Alors oui par la force des choses, quand on commence à bosser, on a moins de temps pour sortir de manière générale. Mais on peut s'organiser. Être adulte c'est pas une fatalité, avec seulement des trucs chiants ! Y'a bien sûr les tâches absolument insupportables (choisissez : la paperasse, la maintenance de la maison, se lever tous les matins...) mais si on voit comme ça le fait d'être adulte, bah punaise je reste où je suis, et c'est pas le temps qui passe et les rides qui me feront changer d'avis.
Je me suis fait un choc toute seule quand j'ai payé pour la première fois mes impôts. Ça m'a fait tout bizarre de m'endetter sur 5 ans pour acheter une voiture. J'hallucine de commencer à être connue pour mon travail. On se flippe à deux de penser sérieusement à un bébé. Et je suis comme une gamine devant les Disney. J'ai souvent trop la flemme de cuisiner pour de vrai. J'adore dormir. Mon chéri passe dès que possible du temps sur ses jeux vidéos. On chouine quand on galère à voir des potes. Parce qu'on fait ces choses que certains considèrent comme réservées aux ados ou aux étudiants fraîchement sortis du bac et qu'en plus on les aime, on est forcément des Tanguy ou autre personnage considéré comme nul ? Pardon mais non.
(Oh my, quel pavé, disoulée :s)
Certains commentaires m'embêtent tout même car semblent nier que des comportements que je ne trouve pas normaux existent envers les jeunes, en dehors du simple fossé des générations. Déjà cette notion me gonfle. Ça ne devrait pas exister. Je trouve ça mauvais de dévaloriser et décrédibiliser une personne de manière générale, et surtout quand c'est sur le seul critère de "je suis plus vieux je sais mieux tais-toi". Dans ce cas là j'ai envie de dire déjà tu connais pas ma vie, tu ne sais pas ce que j'ai vécu, et tu ne sais pas non plus sur quoi je me base pour donner mon opinion. Et puis ça montre une étroitesse d'esprit que je trouve d'une tristesse... Je charrie parfois mes petits frères et j'étale parfois mon expérience dans tel domaine, et y'a sûrement des fois où malgré mes efforts, j'ai dû gonfler des gens. Mais j'essaie toujours d'écouter les arguments, de ne pas invalider le ressenti d'une personne, d'écouter. Les adultes, qu'ils soient membres de la famille, du corps médical, ou de ma hiérarchie, me désolent quand ils m'écartent ou écartent quelqu'un d'autre pour ce motif-là. J'ai l'intention d'avoir des enfants, et j'espère bien ne jamais me comporter en "vieille conne qui sait tout mieux que ceux à qui j'aurai donné la vie, et manquerait plus qu'ils ne soient pas reconnaissants en plus !"
J'ai très, très souvent été confrontée à des gens plus âgés qui me prenaient de haut juste au motif de mon âge (et souvent mon sexe est associé, yay). C'est absolument insupportable. Pour peu qu'on soit timide ou pas très à l'aise en société à la base, ça sape toute confiance en soi et ça rend difficile de se défendre. Franchement, comment se construire quand on tombe sur une majorité de gens comme ça ? Exemple le mec qui nous avait flingué 5 minutes de nos vacances en refusant de nous parler en voyant que des étudiants avaient osé prendre une chambre d'hôtes chez lui (on sait jamais, qu'on se barre sans payer !). Heureusement que sa femme était plus sympa et qu'on était plus matures que lui pour ne pas le laisser gâcher nos vacances, mais sérieux ?! Discrimination anti-jeunes bonjour.
Je me sens vraiment dans une position particulière, je ne sais pas si on peut parler d'entre-deux, mais il est certain que les jeunes générations sont très éloignées des précédentes. Même si pour beaucoup être adulte c'est encore répondre à un faisceau d'indices qui comprend boulot stable-voiture-accès à la propriété-enfants, je pense sincèrement qu'un jour ils devront se rendre à l'évidence : ce n'est plus le modèle dominant, mais l'un des modèles. Il en existe en fait une infinité, chacun fait le sien, et il peut évoluer en plus. Ça fout la trouille, hein, ce manque de stabilité ? A moi aussi, mais c'est également excitant. La vingtaine, l'âge de tous les possibles, c'est là qu'on s'éclate, disait-on. Et pourquoi pas les décennies d'après aussi ? Alors oui par la force des choses, quand on commence à bosser, on a moins de temps pour sortir de manière générale. Mais on peut s'organiser. Être adulte c'est pas une fatalité, avec seulement des trucs chiants ! Y'a bien sûr les tâches absolument insupportables (choisissez : la paperasse, la maintenance de la maison, se lever tous les matins...) mais si on voit comme ça le fait d'être adulte, bah punaise je reste où je suis, et c'est pas le temps qui passe et les rides qui me feront changer d'avis.
Je me suis fait un choc toute seule quand j'ai payé pour la première fois mes impôts. Ça m'a fait tout bizarre de m'endetter sur 5 ans pour acheter une voiture. J'hallucine de commencer à être connue pour mon travail. On se flippe à deux de penser sérieusement à un bébé. Et je suis comme une gamine devant les Disney. J'ai souvent trop la flemme de cuisiner pour de vrai. J'adore dormir. Mon chéri passe dès que possible du temps sur ses jeux vidéos. On chouine quand on galère à voir des potes. Parce qu'on fait ces choses que certains considèrent comme réservées aux ados ou aux étudiants fraîchement sortis du bac et qu'en plus on les aime, on est forcément des Tanguy ou autre personnage considéré comme nul ? Pardon mais non.
(Oh my, quel pavé, disoulée :s)
Le sujet me parle aussi beaucoup... J'ai 23 ans, depuis que j'ai eu mon BTS j'ai eu 5 ou 6 mois d'inactivité en grande partie parce que j'étais enceinte/je venais d'accoucher, j'ai un enfant (certes pas désiré, mais il est bien là), je vis avec mon mec depuis bientôt 4 ans... Pour autant est-ce que je me sens adulte, pas spécialement. Je suis toujours fan de Harry Potter et de papeterie, j'ai toujours l'espoir secret et "naïf" d'après les "Adultes" qui m'entourent de vendre mes écrits (pour ça faudrait déjà que je les termine 
mais c'est une autre histoire), j'aime toujours les jeux vidéos et je fais toujours autant de blagues allakon si ce n'est plus qu'avant. Ah et j'aime mes chats comme mes bébés, parait que quand on est adulte on fait plus ça.
Le problème est que dès que tu ne rentres pas dans le moule de l'adulte type, tu es marginale, et il faut sans cesse se justifier. Si biologiquement, physiquement, je suis adulte, je ne me sens pas adulte, mais pas adolescente non plus, c'est un entre-deux qui n'a pas vraiment de nom (je n'aime pas non plus le terme "adulescent") ni de considération et c'est agaçant de ne pas être prise au sérieux juste parce que je ne suis pas dans la norme des "Adultes" qui m'entourent.
mais c'est une autre histoire), j'aime toujours les jeux vidéos et je fais toujours autant de blagues allakon si ce n'est plus qu'avant. Ah et j'aime mes chats comme mes bébés, parait que quand on est adulte on fait plus ça.Le problème est que dès que tu ne rentres pas dans le moule de l'adulte type, tu es marginale, et il faut sans cesse se justifier. Si biologiquement, physiquement, je suis adulte, je ne me sens pas adulte, mais pas adolescente non plus, c'est un entre-deux qui n'a pas vraiment de nom (je n'aime pas non plus le terme "adulescent") ni de considération et c'est agaçant de ne pas être prise au sérieux juste parce que je ne suis pas dans la norme des "Adultes" qui m'entourent.
Discussions similaires
