Quand tu parles de "tout savoir", c'est culturellement parlant ? Ou plus généralement, d'être omniscient ?
Parce que je me rends compte depuis plusieurs années que, par exemple, j'ai un besoin irrépressible de connaître tout ce que les gens pensent de moi, quitte à ce que cela m'affecte. Rien pour moi n'est pire que l'ignorance dans ce sens, même la réalité la plus affreuse.
Quant à l'érudition, c'est peu ou prou la même chose. Le savoir me semble être une clé pour s'approcher au plus près de la réalité, accéder à une véritable lucidité. Du coup a contrario l'ignorance laisse peut-être plus le champs libre à un certain bonheur, mais qui me paraîtrait avoir moins de valeur puisqu'il s'est construit sans compréhension aiguisée des choses.
Enfin, dans les deux cas, je prend le malheur, indubitablement.